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entraide

Mais pourquoi les arbres ont-ils un comportement social, pourquoi partagent-ils leur nourriture avec des congénères et entretiennent-ils ainsi leurs concurrents ? Pour les mêmes raisons que dans les sociétés humaines : à plusieurs la vie est plus facile ? Un arbre n’est pas une forêt, il ne peut à lui seul créer des conditions climatiques équilibrées, il est livré sans défense au vent et à la pluie. A plusieurs, en revanche, les arbres forment un écosystème qui modère les températures extrêmes, emmagasine de grande quantité d’eau et augmente l’humidité atmosphérique…Pour maintenir cet idéal, la communauté doit à tous prix perdurer.

Auteur: Wohlleben Peter

Info: La vie secrète des arbres

[ solidarité ] [ union ] [ force ] [ végétaux ]

 

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caractère

L’intuition cherche à découvrir des possibilités dans la donnée objective […] Pour l’attitude intuitive, toute situation de vie devient rapidement une prison, une chaîne accablante qu’il faut briser. Les objets prennent parfois une importance exagérée, en particulier quand ils peuvent servir à une solution, à une libération, à la découverte d’une nouvelle possibilité. A peine ont-ils rempli leur service de degré ou de point qu’ils semblent n’avoir plus la moindre valeur et sont rejetés comme des impedimenta désagréables. Une réalité ne vaut que dans la mesure où elle ouvre de nouvelles possibilités qui la dépassent et délivrent d’elle l’individu.

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: Dans "Types psychologiques", page 361

[ intuitif ] [ vision du monde ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

nord-sud

Question : À quel moment avez-vous fini par comprendre que le pays se trouvait en pleine guerre civile ?
Réponse : Sur la route, on croisait des maisons dévastées, des chars d'assaut... On comprenait alors qu'il y avait la guerre.
Question : Avez-vous jamais été menacés par la guerre civile, là où vous viviez avec votre famille ?
Réponse : Non, les maisons n'étaient pas menacées.
Question : Les Talibans vous ont-ils demandé de les assister ?
Réponse : Non.
Question : Les Talibans ont-ils sollicité l'assistance de votre famille ?
Réponse : Non. Ma famille, c'est surtout une femme et des enfants...

Auteur: Smith Frank

Info: Guantanamo

[ Islam ] [ Usa ] [ asymétrie ] [ dialogue ]

 

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progrès

Voici un exemple actuel du défi auquel nous sommes confrontés. Au plus fort de son pouvoir, la société de photographie Kodak employait plus de 140 000 personnes et valait 28 milliards de dollars. Ils ont même inventé le premier appareil photo numérique. Mais aujourd'hui, Kodak est en faillite, et le nouveau visage de la photographie numérique est devenu Instagram. Lorsque Instagram fut vendu à Facebook pour un milliard de dollars en 2012, la compagnie n'employait que treize personnes. Où tous ces emplois ont-ils disparu ? Et qu'est-il arrivé à la richesse que tous ces emplois de la classe moyenne ont créée ?

Auteur: Lanier Jaron

Info: Who Owns the Future? 2013

[ technologie ] [ question ] [ chômage ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

animal domestique

Tout le monde vieillit. Les humains de quatre-vingts ans ne ressemblent pas à ceux qui en ont vingt, et c'est bien comme ça. Nous vivons dans la culture du tout-jetable, qui cache les plus âgés pour ne plus les voir. [...] Et nous ne voulons pas le voir. Même les anciens les plus accomplis, même ceux qui ont consacré toute leur vie aux autres, nous préférons ne pas les voir et ne plus y penser. Mais peut-être les vieilles personnes et les vieux chats ont-ils des choses à nous apprendre, si ce n'est sur le monde, au moins sur nous-même.

Auteur: Myron Vicky

Info: Dewey

[ vieillards ] [ vingtième siècle ]

 

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matérialisme

Non, ils ont nommé, pesé, compté et attribué toutes choses. Ils en ont fait ce qui leur convenait. Et qu’en ont-ils fait ! Tu as vu la puissance qu’ils déployaient – mais ainsi ils ont donné du pouvoir aux choses et ne le savaient pas. Mais le temps est venu où les choses se mettent à parler. Le morceau de viande dit : combien d’êtres humains ? Le morceau de minerai dit : combien d’êtres humains ? Le bateau dit : combien d’êtres humains ? Le charbon dit : combien d’êtres humains ? La maison dit : combien d’êtres humains ? Et les choses se lèvent et comptent, et pèsent, et attribuent et dévorent des millions d’êtres humains. 

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: Dans le "Livre Rouge", trad. Béatrice Dunner, La Compagnie du Livre rouge, Paris, 2012, page 584

[ déshumanisation ] [ piège ] [ objets ] [ management ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

bon sens

Sachez-le tout d'abord, mon opinion est qu'il ne peut y avoir d'amitié qu'entre gens de bien; je ne prends pas le mot dans un sens trop radical comme le font ces philosophes qui développent à ce sujet des considérations subtiles; peut-être ont-ils raison, mais ce qu'ils disent n'a guère d'application à la vie, car ils nient qu'à moins d'être un sage on puisse être homme de bien. Je le veux bien, mais par sagesse ils entendent une perfection que nul mortel n'a jamais possédée, tandis que nous, nous avons en vue des mérites adaptés à la pratique de la vie ordinaire et non une perfection qui n'existe que dans l'imagination ou qui n'est qu'un idéal inaccessible.

Auteur: Cicéron

Info:

[ fraternité ] [ pragmatisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

barbarie

Nous venions de reprendre un village... Nous cherchons un endroit pour faire provision d'eau. Nous entrons dans une cour où s'élève un chadouf. Il y a là un puits en bois, sculpté... Le maître des lieux gît sur le sol, le corps criblé de balles... Un chien semble monter la garde à côté. Le chien nous voit, commence à geindre. Nous avons mis un moment à comprendre qu'en fait il nous appelait. Il nous a conduits vers l'entrée de la chaumière.... Nous l'avons suivi. Sur le sol étaient étendus la femme de l'homme et trois petits enfants...
Le chien s'assoit près d'eux et se met à pleurer. A pleurer vraiment. Comme un être humain... Un grand chien... J'ai pensé pour la première fois : "Pourquoi les hommes n'ont-ils jamais honte devant les animaux ?..."

Auteur: Alexievitch Svetlana

Info: Oeuvres : La guerre n'a pas un visage de femme ; Derniers témoins ; La supplication, p. 146

[ atrocités ] [ homme-animal ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

couvent

Avant toute action dans ce village, nous avons coutume de consulter l’oracle. Nous nous sommes prêtés à cet exercice. Nous avons interrogé la fa, imploré les dieux, sollicité l’assistance des mânes de nos ancêtres. Mais ils nous ont tous répondu par la négation. Toute tentative de neutralisation du fétiche est formellement déconseillée. Car ont-ils dit, ce peuple risquerait d’y laisser la vie. N’étant point convaincus, nous nous sommes rendus dans la forêt sacrée où nous avons passé trois jours et trois nuits au cours desquels nous nous sommes entêtés de savoir s’il y avait un moyen d’apaiser asholé. La réponse qui nous a été servie est la suivante : Le fétiche réclame du sang humain. Combien d’hommes devons-nous sacrifier ? Telle était notre question. Mais la réponse ne s’est pas fait attendre. Autant d’hommes qu’il a été nécessaire de sacrifier pour le constituer, a répondu l’oracle.

Auteur: Wassi A. Sanni

Info: Gbèdossou

[ tradition ] [ rites ] [ fétichisme ]

 

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commentateurs

On a souvent considéré le critique comme un pas-grand-chose, payé par les maisons d'édition, médiocre trameur d'intrigues, de complots, inventeur de valeurs inexistantes et d'idées futiles. Peut-être pense-t-on que les critiques sont devenus critiques par vocation naturelle à la servilité et au vice littéraire.

Il n'en est malheureusement pas ainsi ; il existe un nombre, pas énorme mais notable, de critiques comme il faut, qui font leur métier avec acharnement et patience. Ont-ils des idées ? Oui, souvent, malheureusement ; et même, jusqu'à il y a quelques années, on exigeait qu'ils en aient ; la critique dite militante était généralement faite par des critiques qui avaient des idées. Je me suis toujours méfié de l'homme de lettres doté d'idées ; ce n'est pas son métier ; il doit se contenter d'idées de seconde main, simplifiées et mal comprises ; et d'ailleurs inutiles.

Auteur: Manganelli Giorgio

Info: in "Le bruit subtil de la prose", éd. Le Promeneur, p. 126-127 - trad. Dominique Férault

[ intellectualisme ] [ profession méprisée ] [ ironie ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama