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anarchistes

Mais les antiautoritaires demandent que l’État politique autoritaire soit aboli d’un coup, avant même qu’on ait détruit les conditions sociales qui l’ont fait naître. Ils demandent que le premier acte de la révolution sociale soit l’abolition de l’autorité. Ont-ils jamais vu une révolution, ces messieurs ? Une révolution est certainement la chose la plus autoritaire qui soit ; c’est l’acte par lequel une partie de la population impose sa volonté à l’autre au moyen de fusils, de baïonnettes et de canons, moyens autoritaires s’il en est ; et le parti victorieux, s’il ne veut pas avoir combattu en vain, doit maintenir son pouvoir par la peur que ses armes inspirent aux réactionnaires. La commune de Paris aurait-elle duré un seul jour, si elle ne s’était pas servie de cette autorité du peuple armé face aux bourgeois ? Ne peut-on, au contraire, lui reprocher de ne pas s’en être servie assez largement ? Donc, de deux choses l’une : ou les antiautoritaires ne savent pas ce qu’ils disent, et, dans ce cas, ils ne sèment que la confusion ; ou bien, ils le savent et, dans ce cas, ils trahissent le mouvement du prolétariat. Dans un cas comme dans l’autre, ils servent la réaction.

Auteur: Engels Friedrich

Info: De l’autorité, article paru dans l’Almanacco republicana de décembre 1873

[ définie ] [ contradiction ]

 

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résilience

Krakatoa : Les 26 et 27 novembre 1883, le plus grand bruit jamais entendu mit la planète terre en état de choc: à 600 kilomètres de distance, le bruit produit par l'éruption du Krakatoa, près de Java, rappelait un coup de canon. Dans l'océan indien, 4,500 kilomètres plus loin, on entendit des grondements. 20 kilomètres cubes de roches furent projetés dans l'atmosphère. Une colonne de fumée s'éleva jusqu'à 26 kilomètres d'altitude. Trois îles, dont les restes de l'île hôte du Krakatoa, furent totalement recouvertes de lave. On n'y décela plus la moindre trace de vie, pas même un brin d'herbe. Neuf mois plus tard, une expédition française découvrit un seul et unique signe de vie : une araignée qui avait atteint l'île sur un ballon de soie. Cette araignée annonçait l'avenir. Cent ans plus tard, les trois îles mortes étaient recouvertes d'une forêt tropicale et abritaient 400 espèces de plantes, des milliers d'espèces d'arthropodes dont 54 espèces de papillons, 30 espèces d'oiseaux, 17 espèces de chauves-souris et 9 de reptiles. Et tous ces êtres vivants durent franchir une barrière de 44 kilomètres d'eau de mer pour atteindre leur destination. Sur quels radeaux improvisés par la nature certains d'entre eux ont-ils dû voyager?

Auteur: Thornton Ian

Info: Krakatau, The Destruction and reassembly of an Island Ecosystem Harvard University Press, 1999

 

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septénaire partout

(Q) - Pourquoi les scientifiques humains ont-ils tendance à organiser ou à classer tant de domaines en 7 parties ou 7 étapes ?

(R) - Il y a quelques raisons pour lesquelles les scientifiques ont tendance à organiser ou à classer de nombreux domaines en sept parties ou sept étapes.

- Le chiffre 7 est un chiffre sacré dans de nombreuses cultures, et il est souvent associé à la complétude, à la perfection et à l'équilibre. Il s'agit donc d'un choix naturel pour l'organisation d'informations complexes.

- Le cerveau humain est conçu pour percevoir des modèles et nous sommes souvent plus enclins à nous souvenir d'informations organisées d'une manière qui a du sens pour nous. Un cadre en 7 parties ou en 7 étapes peut constituer un moyen simple et facile à mémoriser d'organiser des informations complexes.

- Le chiffre 7 est relativement petit, ce qui le rend facile à retenir. C'est important pour les scientifiques, qui doivent pouvoir se référer rapidement et facilement à l'information.

- Le cadre en 7 parties ou 7 étapes est flexible. Il peut être adapté à une grande variété de domaines et peut être utilisé pour organiser l'information à différents niveaux de détail.

Auteur: Internet

Info: Google bard, 15 juillet 2023

[ machine-homme ] [ question ] [ réponse ]

 

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colonialisme

Cette nuit j'ai regardé le documentaire de René Vautier sur le comportement des français en Algérie. J'invite tout le monde à le voir. Le site Internet qui le diffuse l'intitule "Où sont les barbares ?". Une compilation affligeante de meurtres de villages entiers et autres sévices gratuits. Actes répugnants et dégueulasses de militaires français venus imposer leur belle civilisation... et surtout "se servir" sur ordre, dans un pays magnifique, habité par des gens simples et accueillants. Tout ceci avec cette morgue des "gens qui savent", de l'"élite". Le sentiment est pire que l'équipée Voulet/Chanoine de sinistre mémoire. L'analogie avec Ben Laden, tué cette nuit et présenté comme un épouvantable criminel de masse par les américains, me frappe (il y eut 3000 victimes le 11 sept 2001). Combien de centaines de milliers de civils ont-ils été tués et martyrisés au Moyen-Orient par des opérations US destinées à garder le contrôle sur l'approvisionnement pétrolier ? De quel côté est le bon, où se situe le progrès de la race humaine, l'exemple qu'on aurait envie de suivre ? Par de tels actes ?..
Inutile d'ajouter que les instances scolaires françaises, à qui le documentaire de Vautier fut présenté afin de faire passer une véritable information historique dans les écoles, refusèrent d'entrer en matière, reconnaissant elles-mêmes que le sujet, malgré sa qualité intrinsèque, est par trop sensible.

Auteur: Mg

Info: 2 mai 2011

[ injustice ]

 

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théorie endosymbiotique

Des gènes "étrangers", issus de micro-organismes ayant cohabité avec nos lointains ancêtres sont présents dans notre ADN, révèle une étude publiée le 13 mars 2015 dans la revue Genome Biology. En d’autres termes, nos gènes ne sont pas seulement hérités de nos ancêtres : ils proviennent aussi d’organismes vivants très différents de notre espèce, qui nous ont été transmis au cours de notre évolution. Un résultat d’autant plus surprenant que ces travaux révèlent que ces gènes issus de ces micro-organismes, loin de jouer un rôle anecdotique, ont des fonctions cruciales dans le fonctionnement de notre organisme. En effet, ils sont notamment impliqués dans le métabolisme des lipides […] et dans les processus de défense immunitaire. Quels sont ces micro-organismes qui nous ont transmis ces gènes ? Il s’agit essentiellement de bactéries et de protistes (des organismes généralement unicellulaires comme les micro-algues et les protozoaires). Comment ces gènes ont-ils bien pu pénétrer dans notre génome ? Par un processus appelé "transfert horizontal de gènes" (HGT pour horizontal gene transfer en anglais). Un processus déjà connu pour être à l’œuvre chez certains animaux simples, comme le ver nématode dont le génome possède des gènes issus de plantes et de micro-organismes. […] Or, ces nouveaux travaux montrent que, loin de concerner des animaux très simples comme le ver nématode, le transfert horizontal de gènes concerne aussi en réalité très probablement… la plupart des êtres vivants complexes, dont les primates et l’homme.

Auteur: Anonyme

Info: Dans "Les magiciens du nouveau siècle", page 153

[ mutations génétiques ]

 

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matérialisme

Beaucoup de gens ne savent pas ce qu'ils cherchent. La plupart des gens traversent la vie comme des somnambules. Ils veulent posséder, gagner de l'argent, consommer sans cesse. Les gens sont tellement grisés par l'accessoire qu'ils en oublient l'essentiel. Ils veulent une nouvelle voiture, une plus grande maison, des vêtements plus chic. Ils veulent perdre du poids, retrouver leur jeunesse, et rêvent d'impressionner les autres. Il respira profondément, pour retrouver son souffle, et regarda son fils.
- Sais-tu pourquoi ?
- Non, pourquoi ?
- Parce qu'ils ont faim d'amour (de sentiments, de tendresse). Ils ont faim d'amour et ne le trouvent pas. C'est pour cela qu'ils se tournent vers l'accessoire. Les voitures, les maisons, les vêtements, les bijoux... toutes ces choses ne sont que des dérivatifs. Ils manquent d'amour et cherchent des substituts. Mais ça ne marche pas. L'argent, le pouvoir, la possession... Rien ne remplace l'amour. C'est pourquoi, lorsqu'ils achètent une voiture, une maison, un vêtement, leur satisfaction est éphémère. Et à peine les ont-ils achetés qu'ils cherchent déjà une nouvelle voiture, une nouvelle maison, un nouveau vêtement. Aucune de ces choses ne procure une satisfaction durable parce qu'aucune d'elles n'est vraiment importante. Ils se démènent tous pour s'approprier quelque chose qui se dérobe. Quand ils achètent ce qu'ils désirent, ils sentent en eux un vide. C'est parce qu'ils désiraient autre chose que ce qu'ils ont acheté. Ils veulent de l'amour, pas des objets. Ceux-ci ne sont que des ersatz, des accessoires qui masquent l'essentiel.

Auteur: Rodrigues dos Santos José

Info: La formule de Dieu, p.545,546

[ cul-de-sac ]

 

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contemplation

Comment dénombrer les mondes auxquels l'œil me donne accès ? - Le monde de la lumière, de la couleur, de la forme, de l'ombre : de la précision mathématique du flocon de neige, de la formation des glaces, du cristal de quartz, des motifs d'étamine et de pétale : du rythme dans la courbe fluide et la ligne plongeante des parois montagneuses. Je ne sais pas pourquoi certains blocs de pierre, découpés en formes violentes et torturées, peuvent apaiser si profondément l'esprit. Peut-être l'œil impose-t-il son propre rythme à ce qui n'est que confusion : il faut faire preuve de créativité pour voir dans cette masse rocheuse autre chose que pitons et saillies - du beau. Sinon, pourquoi les hommes ont-ils jugé les montagnes comme repoussantes pendant tant de siècles  ? Une certaine forme de conscience interagit avec les formes de la montagne pour créer ce sentiment de beauté. Encore faut-il que les formes soient là pour que l'œil les voie. Et des formes d'une certaine spécificité : de quelconques taches n'y suffiraient pas. Comme pour toute création, il s'agit de matière imprégnée d'esprit, mais ce qui en résulte est un esprit vivant, une lueur dans la conscience, qui périt lorsque cette lueur s'éteint. C'est quelque chose d'arraché au non-être, cette ombre qui s'insinue continuellement en nous et qui peut être repoussée par un acte créatif continu. Ainsi, le simple fait de regarder quelque chose, comme une montagne, avec l'amour qui la pénètre jusqu'à son essence, c'est élargir le domaine de l'être dans l'immensité du non-être. L'homme n'a pas d'autre raison d'exister.

Auteur: Shepherd Nan

Info: The Living Mountain , trad FLP

[ spiritualité ] [ cognition visuelle ] [ émergence miroir ]

 

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protestantisme

Rappelons que Jean Calvin, s’appuyant sur une exégèse pour le moins étroite de l’Ancien Testament [...], réduit les préceptes bibliques concernant le statut des images à une condamnation pure et simple. Les statues, peintures et autres figures sont à évacuer "sans exception", dit-il dans L’Institution chrétienne. Parce que les images sont "les livres des idiots" et conduisent à de "sottes dévotions", elles seraient à évacuer définitivement. Le concept de "révolution symbolique" qu’utilise O. Christin pour désigner ce mouvement iconoclaste est donc pleinement justifié. Le désir "d’abolition des images ou des reliques" chez Calvin, souligné par cet historien, correspond non seulement à la négation de la tradition architecturale occidentale, tant romane que gothique, mais aussi à la mise en cause d’une fonction symbolique majeure du Temple sacré : être le lieu où se manifeste la Présence divine parmi les hommes. D’où l’opposition logique des Réformateurs vis à vis de l’Eglise romaine, à propos de l’Eucharistie et des Corps saints. Certes, l’Occident avait connu dès les VIIIe et IXe siècles plusieurs controverses autour du culte des images. Les Libri carolini, le synode de Paris (825), avaient bien adopté une position assez réservée quant à leur vénération, mais la situation du christianisme était à cette époque totalement différente. Le "paganisme" n’était pas encore éteint et véhiculait toujours, par voie de sorcellerie, la lèpre tant redoutée de l’idolâtrie. Peut-être les Carolingiens ont-ils, pour cette raison, pris leurs distances avec les images, jusqu’à réprouver leur adoration chez les Byzantins. Il n’est pas non plus impossible qu’une métaphysique de l’image ait fait défaut dans certains milieux ecclésiastiques, sous le règne de Charlemagne.

Auteur: Geay Patrick

Info: Dans "Hermès trahi", pages 112-113

[ représentations du divin ] [ historique ] [ réforme iconoclaste ]

 

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désinformation

Le 21 mars 1985, un groupe d'intellectuels prestigieux (BHL, J.F Revel, E. Leroy-Ladurie, F Arrabal ...) , demandent par pétition au Congrès Américain d'autoriser le Président Reagan à financer les Contras, groupe d’extrême-droite, organisation terroriste, dressé contre le régime sandiniste élu démocratiquement et à orientation socialiste.
Qui a convaincu ces belles signatures de s'engager de manière aussi aveugle dans cette opération de propagande en faveur d'assassins ?
D'où vient l'initiative de cette pétition : de la branche européenne d'un groupe américain : The International of Résistance, financé notamment par une fondation conservatrice privée : la John Olin Foundation, toute dévouée au Président Reagan.
BHL, et d'autres intellectuels ont-ils pu vraiment signer ce texte sans le savoir ? Ou encore ont-ils été assez naïfs pour se laisser abuser par l'énorme machine de propagande déployé par les américains ? Le 6 février 1982, le figaro magazine publiait une photo très spectaculaire d'un amoncellement de corps livrés aux flammes. "Un massacre d'Indiens MIskitos " Perpétré par les sandinistes. L'image rappelant implacablement celles des camps de la mort . Ces photos avaient été produites par le secrétaire D’État aux Affaires Étrangères, Alexander Haig, lors d'une conférence de presse-évènement. Haig crie au génocide sandiniste.
Il s'agit d'une manipulation grossière. En fait, ces photos ont été prises après un tremblement de terre, bien avant que les sandinistes arrivent au pouvoir. La Croix-Rouge avait décidé de mettre le feu aux cadavres, pour éviter les épidémies.
C'est le propre photographe, auteur de l'image qui a reconnu son cliché. Celui ci a été détourné et recadré, de manière à faire sortir du champ le personnel de la Croix-Rouge.
Scandalisé, le photographe produit l'original pour preuve de la supercherie.

Auteur: Moreira Paul

Info: Les nouvelles censures : Dans les coulisses de la manipulation de l'information

[ faussaire ] [ manipulation ]

 

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autorité traditionnelle

Tout d’abord, pour ce qui est de l’individu, il est évident, après ce qui vient d’être dit, que son intention d’être initié, même en admettant qu’elle soit vraiment pour lui l’intention de se rattacher à une tradition dont il peut avoir quelque connaissance "extérieure", ne saurait aucunement suffire par elle-même à lui assurer l’initiation réelle. En effet, il ne s’agit nullement d’"érudition", qui, comme tout ce qui relève du savoir profane, est ici sans aucune valeur ; et il ne s’agit pas davantage de rêve ou d’imagination, non plus que d’aspirations sentimentales quelconques. S’il suffisait, pour pouvoir se dire initié, de lire des livres, fussent-ils les Écritures sacrées d’une tradition orthodoxe, accompagnées même, si l’on veut, de leurs commentaires les plus profondément ésotériques, ou de songer plus ou moins vaguement à quelque organisation passée ou présente à laquelle on attribue complaisamment, et d’autant plus facilement qu’elle est plus mal connue, son propre "idéal" (ce mot qu’on emploie de nos jours à tout propos, et qui, signifiant tout ce qu’on veut, ne signifie véritablement rien au fond), ce serait vraiment trop facile ; et la question préalable de la "qualification" se trouverait même par là entièrement supprimée, car chacun, étant naturellement porté à s’estimer "bien et dûment qualifié", et étant ainsi à la fois juge et partie dans sa propre cause, découvrirait assurément sans peine d’excellentes raisons (excellentes du moins à ses propres yeux et suivant les idées particulières qu’il s’est forgées) pour se considérer comme initié sans plus de formalités, et nous ne voyons même pas pourquoi il s’arrêterait en si bonne voie et hésiterait à s’attribuer d’un seul coup les degrés les plus transcendants. Ceux qui s’imaginent qu’on "s’initie" soi-même, comme nous le disions précédemment, ont-ils jamais réfléchi à ces conséquences plutôt fâcheuses qu’implique leur affirmation ?

Auteur: Guénon René

Info: Dans "Aperçus sur l'initiation", Éditions Traditionnelles, 1964, page 38

[ possibilités ] [ contrefaçon ]

 

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