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écriture

Au Lutetia, j'avais mes amis et mes habitudes. Celui que je surnommais le Loup, par exemple, l'un des meilleurs écrivains français, un auteur orphique, qui faisait revenir les femmes de la mort en habillant leur souvenir d'une chair phosphorescente de mots.

Auteur: Ono-Dit-Biot Christophe

Info: Plonger

 

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symbolisme

Ce symbole cosmogonique de l’"Œuf du Monde" n’est nullement spécial à l’Inde ; il se retrouve notamment dans le Mazdéisme, dans la tradition égyptienne (l’Œuf de Kneph), dans celle des Druides et dans celle des Orphiques. — La condition embryonnaire, qui correspond pour chaque être individuel à ce qu’est le Brahmânda dans l’ordre cosmique, est appelé en sanskrit pinda ; et l’analogie constitutive du "microcosme" et du "macrocosme" considérés sous cet aspect est exprimée par cette formule : Yathâ pinda tathâ Brahmânda, "tel l’embryon individuel, tel l’Œuf du Monde".

Auteur: Guénon René

Info: Dans "L'homme et son devenir selon le Védânta", page 143

[ hindouisme ] [ comparé ] [ signification ]

 

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symbolisme

Narcisse et Dionysos sont assimilés de très près (si ce n’est identifiés) dans la mythologie orphique. Les Titans se saisissent de Zagreus-Dionysos, tandis qu’il contemple son image dans le miroir qu’ils lui ont donné. Une tradition ancienne (Plotine-Proclus) interprète la duplication par le miroir comme le commencement de l’auto-manifestation de Dieu dans la multitude des phénomènes du monde, processus qui trouve son symbole final dans la partition déchirante de Dieu par les Titans et sa renaissance grâce à Zeus. Le mythe exprimerait ainsi la réunification de ce qui a été séparé de Dieu et du monde, de l’homme et de la nature, l’identité de l’unité et de la pluralité. 

Auteur: Marcuse Herbert

Info: Dans "Eros et civilisation", trad. de l'anglais par Jean-Guy Nény et Boris Fraenkel, éditions de Minuit, Paris, 1963, page 148

[ comparée ] [ signification ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

mythologie

Le "premier Dionysos" - la tradition en compte trois -, le Zagreus orphique, naquit de Zeus et de Déméter (ou de Perséphone, selon les versions du mythe). Furieuse d’avoir été trompée, Héra, l’épouse légitime du roi des dieux, demanda aux Titans de tuer le petit Zagreus que son père aimait au point de vouloir en faire son successeur ; ils l’amadouèrent avec des jouets, le démembrèrent, le rôtirent et le dévorèrent malgré les neuf métamorphoses tentées par le jeune dieu qui comprit trop tard leurs intentions ; Athéna, toutefois, réussit à récupérer son cœur battant que Zeus avala afin de le ressusciter (selon une autre version, Zeus demanda à Apollon de brûler les restes de son fils devant le mont Parnasse, à l’exception du cœur, qu’il confia à une mortelle, Sémélé, afin qu’elle l’enfantât à nouveau). Le maître de l’Olympe foudroya ensuite les Titans, des cendres desquelles naquirent les hommes à la fois bons et mauvais puisqu’en eux se mêlent le divin (le dionysiaque) et le titanesque. 

Auteur: Soulié Rémi

Info: Dans "Nietzsche ou la sagesse dionysiaque", éditions Point, 2014, pages 43-44

[ origines ] [ naissance ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

empyrée

Un monde divin multiple, divisé par conséquent au-dedans de lui-même par la pluralité des êtres qui le composent ; des dieux dont chacun, ayant son nom propre, son corps singulier, connaît une forme d'existence limitée et particulière : cette conception n'a pas manqué de susciter, dans certains courants religieux marginaux, dans des milieux de sectes et chez des philosophes, interrogations, réserves ou refus. Ces réticences, qui se sont exprimées de façons fort diverses, procèdent d'une même conviction : la présence du mal, du malheur, de la négativité dans le monde tient au processus d'individuation auquel il a été soumis et qui a donné naissance à des êtres séparés, isolés, singuliers. La perfection, la plénitude, l'éternité sont les attributs de l'Être totalement unifié. Toute fragmentation de l'Un, tout éparpillement de l'Être, toute distinction de parties signifient que la mort entre en scène avec l'apparition conjointe d'une multiplicité d'existences individualisées et de la finitude qui nécessairement borne chacune d'elle. Pour accéder à la non-mort, pour s'accomplir dans la permanence de leur perfection, les dieux de l'Olympe devraient donc renoncer à leur corps singulier, se fondre dans l'unité d'un grand dieu cosmique ou s'absorber dans la personne du dieu morcelé, puis réunifié par Apollon, du Dionysos orphique, garant du retour à l'indistinction primordiale, de la reconquête d'une unité divine qui doit être retrouvée, après avoir été perdue.

En rejetant catégoriquement cette perspective pour placer l'accompli, le parfait, l'immuable, non dans la confusion de l'unité originelle, dans l'obscure indistinction du chaos, mais à l'inverse, dans l'ordre différencié d'un cosmos dont les parties et éléments constitutifs se sont peu à peu égarés, délimités, mis en place et où les puissances divines, d'abord incluses dans de vagues forces cosmiques, ont pris, à la troisième génération, leur forme définie et définitive de dieux célestes, vivant dans la lumière constante de l'éther, avec leur personnalité et leur figure particulières, leurs fonctions articulées les unes aux autres, leurs pouvoirs s'équilibrant et s'ajustant sous l'autorité inébranlable de Zeus, la Théogonie orthodoxe d'Hésiode donne à la nature corporelle des dieux son fondement théologique : si les dieux possèdent plénitude, perfection, inaltérabilité, c'est qu'au terme de ce progrès qui a conduit à l'émergence d'un cosmos stable, organisé, harmonieux, chaque personne divine a désormais son individualité clairement fixée.

Auteur: Vernant Jean-Pierre

Info: L'Individu, la mort, l'amour. Soi-même et l'autre en Grèce ancienne

[ déités ] [ divinités ] [ mythologie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel