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pouvoir

La main qui fait osciller le berceau gouverne le monde.

Auteur: Proverbe américain

Info:

[ natalité ]

 

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être humain

Ce qu'aiment les hommes, ce que tu aimes, ce n'est pas connaître, ce n'est pas savoir, c'est osciller entre deux vérités ou deux mensonges...

Auteur: Giraudoux Jean

Info:

[ hésitant ]

 

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voguer

[…] Quand je flotte sur des eaux calmes, je suis moi aussi une planète ; j’ai ma propre orbite dans l’espace et je ne suis plus un satellite de la terre.

Auteur: Thoreau Henry David

Info: Journal (I) octobre 1837- décembre 1840 - 8 août.

[ osciller ] [ électron libre ] [ libération ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

folie

La tête me tournait ; je me suis mis à osciller lentement sur mes jambes. la douche que j'avais reçue en venant, la fatigue et cette longue discussion m'avaient dégrisé ; mais, moi, c'est quand j'étais déssaoulé que je devenais ivre.

Auteur: Thompson Jim

Info: Monsieur Zero

 

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ufos

Des gens ont […] aperçu les ovnis rouler, vibrer, pulser, osciller, voire changer de couleurs. A moins que le symbole de "fréquence" associé à celui de "vibration" ne représente le concept de multi-dimensionnalité ? et notre psychisme fonctionnerait alors de façon non locale comme une espèce de catalyseur pour ouvrir des portes qui normalement restent fermées.

Auteur: Teodorani Massimo

Info: Synchronicité : Le rapport entre physique et psyché de Pauli et Jung à Chopra

[ a-syntones ] [ extraterrestres ] [ spéculation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

mégalomanie positive

En de nombreux domaines l'excès d'ambition est critiquable, mais non pas en littérature. La littérature ne peut vivre que si on lui assigne des objectifs démesurés, voire impossible à atteindre. [...] la littérature doit relever un grand défi et apprendre à nouer ensemble les divers savoirs, les divers codes, pour élaborer une vision du monde plurielle et complexe.

S'il est un écrivain peu enclin à limiter ses ambitions, c'est bien Goethe : en 1780, il confie à Charlotte von Stein son intention d'écrire "un roman sur l'univers". [...] Vers la même époque, Lichtenberg écrit : "Je crois qu'un poème sur le vide de l'espace pourrait atteindre au sublime." L'univers et le vide : je reviendrai sur ces deux termes, entre lesquels nous voyons osciller le point d'arrivée de la littérature, et qui tendent à se confondre.

Auteur: Calvino Italo

Info: Leçons américaines, "Multiplicité"

[ folle ambition ] [ dépassement ] [ citations s'appliquant à ce logiciel ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

couchant

Le vent d’automne, aux bruits lointains des mers pareil,

Plein d’adieux solennels, de plaintes inconnues,

Balance tristement le long des avenues

Les lourds massifs rougis de ton sang, ô soleil !



La feuille en tourbillons s’envole par les nues ;

Et l’on voit osciller, dans un fleuve vermeil,

Aux approches du soir inclinés au sommeil,

De grands nids teints de pourpre au bout des branches nues.



Tombe, Astre glorieux, source et flambeau du jour !

Ta gloire en nappes d’or coule de ta blessure,

Comme d’un sein puissant tombe un suprême amour.



Meurs donc, tu renaîtras ! L’espérance en est sûre.

Mais qui rendra la vie et la flamme et la voix

Au cœur qui s’est brisé pour la dernière fois ?

Auteur: Leconte de Lisle Charles-Marie

Info: La Mort du Soleil

[ poème ] [ crépuscule ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

conditionnel

.....l’idée des mouvements de fond, invasions ou transformations sociales qui fonderaient l’Histoire et la rendraient compréhensible et donc prévisible m’a toujours un peu agacé, parce qu’elle ne prend pas en considération le facteur humain et encore moins le plus grand vecteur de l’Histoire à mon avis, à savoir le hasard, l’imprévu.. Si Hitler avait été tué au cours de la Première Guerre mondiale, si un artilleur français avait fait osciller de quelques millimètres son canon ou sa mitrailleuse, si un soldat allemand n’avait pas malencontreusement tué d’un coup de baïonnette un soldat français qui un instant plus tard aurait trouvé sur sa trajectoire l’affreux Adolf qu’il aurait abattu ou embroché, tout n’aurait-il pas été différent ? Certes, il y aurait eu l’injustice du traité de Versailles, et le désir de revanche allemand, et l’antisémitisme dans l’Europe de cette époque. Mais ils ne se seraient pas exprimés de la même manière, et peut-être pas avec la même violence. Le monde n’aurait pas été ravagé ni les juifs exterminés de la sorte, et du coup, la mauvaise conscience n’aurait pas poussé les Européens à soutenir la naissance d’Israël, qui n’aurait peut-être pas vu le jour, ou pas comme cela s’est produit. Toutes les misères qui se sont ensuite succédées n’auraient pas eu lieu, et la situation ici aujourd’hui, là où nous nous trouvons, et qui peut-être découle d’un coup de baïonnette raté il y a cent ans, n’aurait pas été celle-là, et vous et moi n’aurions pas été en train d’en parler à l’instant.

Auteur: Majdalani Charif

Info: Dernière oasis

[ avec des si ] [ effet papillon ]

 
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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

discrimination

Rien, vraiment rien dans ce pays n'évoquait tant la tragédie que de naître atteint d'albinisme. Des albinos, on rapportait qu'il ne leur manquait pas un don d'ubiquité et qu'ils répandaient la mort dans leur sillage. On prétendait que leur sécrétion érotique allongeait la vie de la femme qui se prévalait de la recueillir dans son ventre, mais qu'à travers leurs yeux se profilaient les chemins de l'enfer. On soutenait que leur coeur continuait à battre dans la tombe, augmentait d'intensité, créait des secousses telluriques, faisait osciller la plaque terrestre, entraînait le dérapage des pieds. On prétendait que la main d'un albinos, fermée sur une pièce de monnaie, de plus petite valeur qui fût, apportait la fortune. On disait que la cendre de sa mèche, mélangée à quelque onguent dans lequel on avait pris soin de rajouter une goutte d'urine canine, procurait à celui qui s'en enduisait un attrait incommensurable. On affirmait que le bout de son prépuce, gardé sur soi en permanence, décuplait la virilité. Aussi se méfiait-on des albinos. Aussi évitait-on de leur emboîter le pas, de croiser leur regard. On brisait les règles de bienséance pour accéder à l'intimité de leur corps. On les violait, les yeux fermés. On les violentait, le regard détourné. On les tondait comme des moutons noirs. On les amputait des mains à la hampe. On leur sectionnait la verge pour s 'emparer du gland. Morts, on livrait leurs cadavres aux charognards de peur de les enterrer auprès des siens, sur sa terre, dans les limites de sa contrée. Ils vivaient terrés, dans la terreur, comme des varans. Lorsqu'ils apparaissaient au grand jour, ils semblaient surgir des catacombes. Certains parents préféraient les occire à la naissance, avant qu'ils ne fussent conscients du sort qui leur serait réservé, avant que l'oeil de la société ne s'ouvrit sur ces familles, que sa langue ne crachât le pire du venin. Car une famille qui en comptait parmi ses membres était abhorrée à l'échelle du pays.

Auteur: Kathémo Victor

Info: Le Lit des Ombres

[ sorcellerie ] [ racisme ] [ achromique ]

 

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rêve

Je suis de nouveau au bord de la mer. Tout est exactement comme je me le rappelle. L'océan et la plage, le soleil et la grande maison en rondins noircis au goudron avec sa longue véranda ; je me souviens de tout dans les moindres détails. L'escalier qui mène à la galerie, et sa rampe étroite. La troisième marche qui grince quand on descend vers la grève. La digue de pierres polies par les marées sur lesquelles je me suis blessé en tombant à la fin de l'été 1924. Les rochers sont comme dans mon souvenir. Le sable, le sable chauffé par le soleil et qui va de la digue jusqu'au rivage. Les oiseaux de mer aux pattes raides et aux becs allongés, qui picorent dans les congères d'algues échouées. Les vagues qui lèchent le rivage, s'étirent, essayant en vain d'atteindre les oiseaux, puis refluent, déçues, et meurent sous la lame suivante. Je n'ai rien oublié. Je suis revenu sur cette plage d'hier, et je cours, heureux bondissant au-dessus des goémons. Je me jette à l'eau, les embruns me giflent de leurs gouttelettes glacées. Je nage, je nage, le plus loin possible, au-delà de la troisième lagune où mon père m'interdit d'aller, et me laisse tomber dans l'océan froid et salé. Il m'embrasse, m'immerge dans son astringente verdure. Je nage, je plonge dans sa froidure, frotte mon ventre contre son fond sablonneux, traverse les rais de lumière oblique, brasse jusqu'à ce que mes poumons crient grâce et m'obligent à remonter. J'explose le miroir de la surface où se reflète le soleil. Le sel me brûle les yeux, je les ferme et jouis de la chaleur de l'air sur ma poitrine. Je suis là, les yeux fermés, et autour de moi je sens l'océan et le soleil et l'écume des brisants et les vagues qui me font osciller d'avant en arrière, d'arrière en avant.
Quand je m'éveille, l'océan n'est plus là. Le fracas que j'entends est celui des roues du train à bestiaux, le flux et le reflux du wagon qui grince et tangue. Chaque embranchement des rails se répercute à travers les lattes du plancher et martèle ma colonne vertébrale.

Auteur: Brask Morten

Info: Terezin plage

[ mémoire ]

 

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