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rapports humains

Saashi: ce mot peut se traduire librement par "compréhension", "sensibilité", "considération". Au japon, il s'agit d'un concept important régissant les rapports entre individus. En termes de modestie et de sincérité, deux principes que les Japonais estiment particulièrement, parler de soi directement n'est pas bien vu. On attend des gens qu'ils devinent ce que les autres ont l'intention de dire. S'ils ne sont pas suffisamment perceptifs et osent poser des questions indiscrètes sur des points restés en suspens, ils sont considérés comme grossiers.

Auteur: Copleton Jackie

Info: La Voix des vagues, Les escales, 2017

[ délicatesse ] [ intraduisible ]

 

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hommes-par-femme

Mais beaucoup de prostituées éprouvent une rancune dégoûtée à l'égard des hommes; elles sont entre autres écoeurées par leurs vices - soit parce qu'ils vont au bordel assouvir les vices qu'ils n'osent pas avouer à leur femme ou leur maîtresse; soit que le fait d'aller au bordel les incite à s'inventer des vices, quantité d'hommes exigent de la femme des 'fantaisies'. Marie-Thérèse se plaignait en particulier que les français fussent d'une imagination insatiable. Les malades soignées par le Docteur Bizard lui confièrent que "tous les hommes sont plus ou moins vicieux".

Auteur: Beauvoir Simone de

Info: le Deuxième Sexe

[ obsédés ] [ pervers sexuels ]

 

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beaux-arts

Pour qu'il y ait "culture", il faut des hommes et des femmes qui se risquent à dire ce qu'ils comprennent devant ces oeuvres déposées dans nos églises, nos palais, nos musées, nos livres. Il faut bien sûr des artistes, écrivains, scientifiques, architectes, musiciens... qui expriment leur vision et leur pensée, mais il faut tout autant de lecteurs qui osent lire, relire et relier ces oeuvres, dans une "interprétation" singulière. Chacun de nous peut le faire, car là commence le premier acte d'une culture vraiment personnelle, dans le désir de regarder "par soi-même".

Auteur: Cayol Christine

Info: A quoi pensent les chinois en regardant Mona Lisa ?

[ commentaires ]

 

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art pictural

Corbin le dit aussi : à Paris, les ouvrières, blanchisseuses, couturières ou fleuristes ne gagnent pas suffisamment pour vivre de leur salaire et se vendent occasionnellement. James Tissot ou Pascal Dagnan-Bouveret en témoignent. Beaucoup de ces grisettes cherchent un monsieur de la bourgeoisie qui leur assurerait un quotidien plus doux. Zola l'écrit dans Au Bonheur des Dames : certains métiers sont saisonniers et expliquant ce type de comportement. Les peintres qui osent montrer cela sont assez rares, et la présence d'un Tissot dans ces rangs est d'autant plus surprenante qu'il est le peintre de la bourgeoisie et de ses mondanités, à l'instar de Béraud.

Auteur: Internet

Info: in L'Objet d'Art hors-série 91, Le regard des écrivains, De la pierreuse à la petite employée, prostituée occasionnelle

[ putains ] [ historique ]

 

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analyse

La plupart des critiques d'art ont du mal à exprimer l'intérêt d'une peinture, ils ont besoin de bavarder, de théoriser. Ils sentent, mais comme ils ne savent pas, ils comblent, ils font des moulinets avec leur culture pour s'élever à la hauteur de ce qu'ils ressentent. Tout ça parce qu'ils n'osent pas parler d'eux, parce qu'ils ne vont pas chercher dans leurs profondeurs la minuscule attache qui les lie à ce qu'ils voient. Ils ne croient pas à cette bonne vieille méthode de l'authenticité, ils la raillent, soit qu'ils en aient peur, soit qu'il aient une idée de ce qui est décent, utile, prestigieux, totalement fausse. Une idée journalistique et sociale.

Auteur: Donner Christophe

Info: l'Empire de la morale, Grasset 2001, p. 259

[ superficiel ]

 

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vacherie

Jonathan Littell est le seul écrivain réellement génocidaire de notre époque. Il a mis en oeuvre une solution finale romanesque pour détruire les écrivains, les éditeurs, les journalistes, les libraires et même les lecteurs. Car acheter son livre dispense de le lire. [...] Chaque fois que 25 euros tombent dans sa poche (il s'est réservé tous les droits étrangers, cet enculé !), ça fait un livre non lu de plus, et donc un lecteur de vraie grande littérature en moins, quoi qu'en disent les larbins extasiés de la critique qui osent voir en lui un nouveau Tolstoï (ce qui le gêne lui-même) ou un fils de Thomas Mann (alors qu'il est celui de Robert Littell).

Auteur: Nabe Marc-Édouard

Info: Et Littell niqua Angot, Tract, 23 novembre 2006

[ littérature ]

 

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femmes-hommes

les femmes intellectuelles ressemblent à des hommes. Elles s’habillent de pantalon et se maquillent "nude". Il y a toujours le moment de surprise dans le regard des nouvelles rencontres quand j’ouvre la bouche. Il y a un raccord entre ma jupe et mon cerveau qui met du temps à se faire. Et parfois certains osent le constat à haute voix : "J’ai cru que tu étais une pouffe et tu es brillante." Le pire est peut-être l’arrogance qu’ils mettent dans leurs remarques. Il y a un vrai problème entre la jupe et le cerveau. Comme si la jupe court-circuitait le cerveau et l’empêchait de se développer normalement. J’ai trop l’air d’une femme pour avoir un cerveau. Aujourd’hui, je suis encore plus fière de mes talons et du cliquetis de mes colliers.

Auteur: Abnousse Shalmani

Info: Khomeiny, Sade et moi de

[ malentendu ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

racisme

Bonjour,
- N'est-ce pas là un simple calcul de la part de Mme Levy, qui, s'étant rendue compte de la fureur populaire et de la démonstration "in vivo" de dires de Dieudo, aurait décidé de s'occuper de rétablir chouïa l'équilibre, et par la même de se faire mousser et gonfler ses ventes.
- N'est-ce pas terrible de voir Madame l'ascenseur venir donner son "bon à tirer", comme s'il fallait que celui-ci vinsse d'une membresse de la communauté. Alors que tous les membres goys des cénacles d'en haut chient dans leurs culottes, se taisent, bref, ce qui est le pire, n'osent parler librement ?
Je ne conteste pas le rôle de "nerf principal" qu'occupe le judaïsme dans la civilisation occidentale, elle-même devenue minorité dans un monde rétréci.
Je rêve à un monde parisien, français... occidental... un peu mieux équilibré, sensé. Avec des goys qui montreraient un peu plus de couilles (Merci Dieudo) et les feujs un peu plus d'ouverture (Merci Elizabeth)...
Pour l'humilité on verra plus tard. C'est le plus difficile.

Auteur: Mg

Info: 14 janvier 2014, commentaire sur Causeur suite à un papier concernant l'affaire Dieudonné

[ judaïsme ] [ Gaule ] [ agacement ]

 

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femmes-hommes

En un sens, maintenant, le cumul des deux situations, transfuge social et femme, me confère de la force, de l'intrépidité, dirais-je, face à une société, une critique littéraire qui "surveillent" toujours ce que font et ce qu'écrivent les femmes. Remarquez qu'on désigne encore et toujours les écrivaines par leur sexe et groupées : "les femmes, aujourd'hui, osent écrire le sexe", "sont plus nombreuses à écrire que les hommes" -ce qui est faux-, etc. On ne lit pas, on n'entend pas "les hommes, aujourd'hui, publient des livres comme ci ou comme ça" ou encore "les hommes ont obtenu tous les grands prix de l'automne" (ce qui arrive). Il y a, à l'intérieur du champ littéraire, comme ailleurs, une lutte des sexes et je vois la mise en avant d'une "écriture féminine" ou de l'audace de l'écriture des femmes comme une énième stratégie inconsciente des hommes devant l'accès de celles-ci en nombre plus grand à la littérature, pour les en écarter en restant les détenteurs de "la littérature", sans adjectif, elle.

Auteur: Ernaux Annie

Info: L'écriture comme un couteau, entretien avec Frédéric-Yves Jeannet, Stock, janvier 2003, pp. 104-105

[ écriture ]

 

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toubibs

Les médecins, debouts, du haut de leur superbe, paradent tous les jours dans tous les mourroirs à pauvres de l'assistance publique, poursuivis par le zèle gluant d'un troupeau de sous médecins serviles qui leur collent au stétoscope comme un troupeau de mouches à merde sur une bouse diplômée !

Et les médecins, debouts, paradent au pied des lits des pauvres qui sont couchés, et qui vont mourrir. Et le médecin leur jette à la gueule, sans les voir, des mots en graco-latin, que les pauvres, couchés ne comprennent jamais. Et les pauvres, couchés, n'osent pas demander, pour ne pas déranger le médecin debout, qui pue la science, et qui cache sa propre peur de la mort en distribuant, sans sourciller ses sentences définitives et ses antibiotiques approximatifs, comme un pape au balcon dipersant la parole et le sirop de dieu sur le monde à ses pieds.

Alors, fais gaffe toubib, j'ai piégé me métastases, le premier qui touche à mon cancer, j'y saute à la gueule !

Auteur: Desproges Pierre

Info: Réquisitoire, prononcé dans le Tribunal des flagrants délires. Rapporté par Mona Chollet dans Sorcières

[ dénigrés ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste