Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 64
Temps de recherche: 0.0527s

spiritualité

Celui qui se repent vraiment est prêt a supporter toutes sortes de souffrances : faim et dénuement, froid et chaleur, maladie et pauvreté, mépris et persécution, injustice et calomnie, - car son âme s'élance vers le Seigneur dans une prière pure, oubliant ce qui est sur terre. Mais celui qui est attaché à ses biens et à l'argent ne pourra jamais avoir l'esprit pur en Dieu.

Auteur: Saint Silouane l'Athonite

Info: Archimandrite Sophrony, Starets Silouane : Moine du Mont Athos. Vie, Doctrine, Écrits, Éditions Présence, Sisteron, 1995

[ posséder ] [ rédemption ]

 

Commentaires: 0

nouvel-an

Puisse la nouvelle année être remplie de magie, de rêves et de bonne folie. Je vous souhaite de lire quelques beaux livres et d'embrasser quelqu'un qui pense que vous êtes merveilleux, tout en n'oubliant pas de faire un peu d'art - écrire, dessiner ou construire, ou chanter, ou vivre comme vous seul le pouvez. Et j'espère qu'à un moment dans la prochaine année, vous vous surprendrez.

Auteur: Gaiman Neil

Info:

[ voeux ]

 

Commentaires: 0

fantasme

J'embrasse Hippoménès mais je pense à Léandre ;
Mais que j'embrasse la dernière, et je ne pense
Qu'à Xanthos : un baiser à la même Xanthos,
Hippoménès m'obsède : ainsi de l'une à l'autre
Je passe, en oubliant la femme que j'étreins
Pour une autre pensée. Quelle sensation !
Que celle qui me blâme aille vers son époux
- Son unique - et se cloître au fond de sa maison.

Auteur: Paul le Silentiaire

Info: De l'une à l'autre

[ phantasme ]

 

Commentaires: 0

être humain

Dans un monde factice où le masque prévient le visage, où le rôle résume l'homme, comme des mouches dans le miel on s'agglutine aux apparences, le masque se colle au visage, le rôle marque l'homme ; on vit comme au théâtre, oubliant le reste du monde, sur une scène exiguë ; on traîne vers la mort, après son petit personnage, comme une ombre démesurée, un inconnu gigantesque au visage effaré.

Auteur: Ferron Jacques

Info: Le Don Juan Chrétien p.349 in Théâtre 1, Éd. Typo no47

[ comédien ] [ perdu ]

 

Commentaires: 0

responsabilité

Le débat théorico-éthique autour du procès d’Eichmann s’est figé depuis les années 1970 dans les termes d’une opposition abstraite : soit vous faites d’Eichmann un monstre d’antisémitisme, en oubliant de mettre en cause la modernité gestionnaire et nos propres lâchetés, parce qu’Eichmann est rejeté dans une extériorité maléfique ; soit vous faites le procès de la monstruosité de la modernité technique, au risque de faire de lui un rouage "innocent" du système.

Auteur: Gros Frédéric

Info: Désobéir

[ guerre ] [ génocide ] [ dilemme ] [ société ]

 

Commentaires: 0

thérapie

Combien de jeunes gens déprimés s'en sont sortis grâce à un bon mariage ? Beaucoup, et beaucoup plus que ne le croient les psychiatres. Ceux-là n'ont pas cherché un conjoint pour se soigner. Ils n'ont pas cherché une béquille, un substitut de père ou de mère, un infirmier ou une infirmière. Ils ont vécu l'expérience d'être aimés. Cette expérience est la plus importante de l'existence. Sous le regard de l'autre, leur amour d'eux-mêmes s'est restauré et ils ont aimé en retour, en s'oubliant. Ils se sont épanouis.

Auteur: Megglé Dominique

Info: La Dépression

[ couple ] [ amour ]

 

Commentaires: 0

paysage

Mathieu ouvrit les yeux et vit le ciel ; il était gris perle, sans nuage, sans fond, rien qu'une absence. Un matin s'y formait lentement, une goutte de lumière qui allait tomber sur la terre et l'inonder d'or. Un commencement, un matin. Le premier matin du monde, comme tous les matins : tout était à faire, tout l'avenir était dans le ciel.(...)

Un chat passa près d'eux à toute vitesse, en zigzaguant. Il se tapit soudain, parut prêt à bondir ; puis, oubliant son projet, s'éloigna nonchalamment.

Auteur: Sartre Jean-Paul

Info: Dans "Les chemins de la liberté"

[ description ] [ instantané de vie ] [ espoir ]

 
Mis dans la chaine

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

paternité

Depuis trente ans, les suffisances qui dirigent les principales institutions psychanalytiques, les illettrées qui les représentent le plus souvent, prises dans le discours dominant sans vouloir rien en savoir, au nom d’une pseudo-lutte contre "le patriarcat" (qui selon Marx lui-même avait déjà disparu au XIXe siècle), ne veulent rien savoir non plus de la différence du père avec le nom-du-père*, oubliant par là-même que pour Lacan, la fonction paternelle c’est précisément par où s’articulent et s’unifient le désir et la loi, comme l’a montré Freud dans son livre-testament: L’homme Moïse et la religion monothéiste...

Auteur: Dubuis Santini Christian

Info: *le "Nom du Père" est aussi, en même temps, le "Non du Père"

[ métapsychologie ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

ennui

Comment peut-on naître au sein de ce merdier ? J'ai grandi ailleurs, en Capitale, avec des saisons nettes, malodorantes et noyées d'oxyde de carbone, mais bien découpées. Un printemps sans oiseaux, un été vaseux dans les jupes des filles, un automne à contempler les balayeurs des parcs miteux, leur outil glissant le long des mains relâchées, un hiver de neige grise, sous le ciel gris, et toujours sans le moindre pigeon estropié pour venir picorer les miettes de pain lancées par des vieillards oubliés et oubliant. Une misère de vie citadine bien balisée par la monotonie.

Auteur: Di Rollo Thierry

Info: La lumière des morts

[ morne ] [ grisaille ] [ ville ]

 

Commentaires: 0

colonialisme

Ecrasés militairement lors de la Grande Battue à travers la pampa, tirés comme des lapins à coups de Remington, livrés aux écoles religieuses ou comme esclaves aux estancieros qui s'étaient partagés leurs terres, parqués, acculturés appauvris, réduits au silence, mentant sur leur origine lors des rares recensements, oubliant leur culture, les Mapuche avaient traversé le siècle comme des ombres.
Des fantômes; En rayant vingt-cinq ans de traités signés avec l'Espagne, la Constitution de 1810 avait purement et simplement nié les Mapuche, les "gens de la terre" qui vivaient en nomades ici depuis deux mille ans.

Auteur: Férey Caryl

Info: Mapuche

[ argentine ] [ oppression ] [ dictature ]

 
Mis dans la chaine

Commentaires: 0