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grâce

Deux catégories de gens édifient le monde : ceux qui ont trouvé Dieu et ceux qui Le cherchent – assoiffés, affamés, avides de Le trouver ! Et les grands pécheurs arrivent plus près de Lui que les intellectuels tout remplis d’eux-mêmes ! L’orgueil enfle et exalte le moi, tandis que les grands pécheurs qui s’humilient sont contrits et vides d’eux-mêmes, ce qui laisse de la place pour Dieu. Le Père céleste préfère le pécheur qui aime au soi-disant "saint" qui est sans amour.

Auteur: Sheen Fulton

Info: Dans "La vie du Christ", trad. Abbé Giraud P.S.S., éditions Dominique Martin Morin, 2012, page 120

[ anti-pharisianisme ] [ christianisme ] [ abandon de soi ] [ justification théologique ]

 

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animal

À cette heure bénissais-je la condition du chien et du crapaud, avec joie eussé-je accepté la condition du chien ou du cheval, car je savais qu'ils n'avaient pas d'âme qui pût périr sous le poids, éternel de l'Enfer ou du Péché, ainsi que mon âme le pouvait. Or non, et bien que je visse cela, sentisse cela et fusse brisé par cela, pourtant ce qui ajoutait à ma peine était, que je ne pusse trouver de toute mon âme que je désirasse vraiment la délivrance.

Auteur: Bunyan John

Info: La Grâce abondante pour le chef des pécheurs

[ religion ] [ repentir ]

 

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être humain

Besace des métaphysiciens. - Il ne faut pas répondre du tout à ceux qui parlent avec tant de fanfaronnade de ce que leur métaphysique a de scientifique ; il suffit de farfouiller dans le baluchon qu'ils dissimulent derrière leur dos avec tant de pudeur ; si l'on réussit à le défaire quelque peu on amènera à la lumière, à leur plus grande honte, les résultats de ce caractère scientifique : un tout petit bon Dieu, une aimable immortalité, peut-être un peu de spiritisme et certainement tout l'amas confus des misères d'un pauvre pécheur et de l'orgueil du pharisien.

Auteur: Nietzsche Friedrich

Info: Humain, trop humain, Oeuvres I, R Laffont, Bouquins 1990, 12 p.710

[ mesquin ] [ universel ]

 

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jésuites

En vérité, mon Père, je sais que les dévotions à la Vierge sont un puissant moyen pour le salut, et que les moindres sont d’un grand mérite, quand elles partent d’un mouvement de foi et de charité, comme dans les saints qui les ont pratiquées ; mais de faire accroire à ceux qui en usent sans changer leur mauvaise vie, qu’ils se convertiront à la mort, ou que Dieu les ressuscitera, c’est ce que je trouve bien plus propre à entretenir les pécheurs dans leurs désordres, par la fausse paix que cette confiance téméraire apporte, qu’à les en retirer par une véritable conversion que la grâce seule peut produire.

Auteur: Pascal Blaise

Info: Les " Provinciales ", Neuvième lettre, éditions Gallimard, 1987, page 144

[ superstition ] [ objection ]

 
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protestantisme

Le déplacement du centre de gravité qu’opère le calvinisme en mettant l’accent sur le caractère pécheur du monde conduit à représenter la vie terrestre de l’homme comme un pèlerinage à travers un monde conçu plus ou moins nettement comme un pays ennemi. Le "salut" des Églises "populaires" en prend un caractère dramatique qui dénature la véritable portée du salut, en même temps que le monde foncièrement pécheur est considéré toujours davantage comme un objet d’exploitation, et cette tendance se renforce à mesure que la sécularisation s’accentue. Ce n’est certes pas par hasard que les pays anglo-saxons marqués par le calvinisme ont pris la tête du développement industriel. Il ne faut pas s’étonner de voir une "pérégrination" apparemment humble et d’une orthodoxie puritaine devenir en même temps une exploitation des ressources de la nature, exploitation qui porte la marque de l’orgueil spirituel.

Auteur: Lindbom Tage

Info: Dans "L'ivraie et le bon grain", trad. du suédois par Roger Du Pasquier, éditions Archè, Milan, 1976, page 27

[ exploitation des ressources ] [ dualisme ] [ dénigrement terrestre ] [ critique ]

 

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judéo-christianisme

La circoncision était le symbole de l’Alliance de Dieu avec Abraham et sa descendance. On la pratiquait le huitième jour après la naissance. Elle laissait présumer que celui qui la subissait était un pécheur. L’Enfant Jésus prenait maintenant la place du pécheur – ce qu’Il devait faire par la suite tout au long de Sa vie. [...] La circoncision de l’Ancien Testament préfigurait le baptême du Nouveau Testament. L’une comme l’autre symbolisait la renonciation de la chair à ses péchés. La première se faisait par une mutilation du corps, le second par une purification de l’âme. La première incorporait l’enfant à la communauté israélite, le second l’incorpore à la communauté du nouvel Israël, qui est l’Eglise. Le mot "circoncision" a été utilisé par la suite dans l’Ecriture pour signifier le sens spirituel de l’application de la Croix à la chair par la pénitence personnelle.

Auteur: Sheen Fulton

Info: Dans "La vie du Christ", trad. Abbé Giraud P.S.S., éditions Dominique Martin Morin, 2012, page 33

[ transformation ] [ signification ] [ ablation rituelle ]

 

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inégalités

...je suis terriblement choqué par les gens qui vous disent qu'on est libre, que le bonheur se décide, que c'est un choix moral. Les professeurs d'allégresse pour qui la tristesse est une faute de goût, la dépression une marque de paresse, la mélancolie un péché. Je suis d'accord, c'est un péché, c'est même le péché mortel, mais il y a des gens qui naissent pécheurs, qui naissent damnés, et que tous leurs efforts, tout leur courage, toute leur bonne volonté n'arracheront pas à leur condition. Entre les gens qui ont un noyau fissuré et les autres, c'est comme entre les pauvres et les riches, c'est comme la lutte des classes, on sait qu'il y a des pauvres qui s'en sortent mais la plupart, non, ne s'en sortent pas, et dire à un mélancolique que le bonheur est une décision, c'est comme dire à un affamé qu'il n'a qu'à manger de la brioche.

Auteur: Carrère Emmanuel

Info: D'autres vies que la mienne, p 156

[ disparités ] [ donneurs de leçons ]

 

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péché originel

Un monarque fait comte un de ses sujets [...] et joint au titre une riche propriété, déclarant que s’il lui demeure fidèle, le titre et la propriété passeront à ses fils. Le nouveau comte se rebelle contre le monarque et conspire contre lui ; le monarque le dépouille, le punit, lui enlève son titre et la propriété qui s’y rattache et le chasse en exil : le roi fera cela à bon droit, oui ou non ? À bon droit, certes. Le noble dégradé en exil aura des fils ; comment naîtront ceux-ci ? Dépouillés du titre et de la propriété et exilés eux aussi. Tel est le cas d’Adam et le nôtre. Adam perdit par sa faute son titre et l’état de fils adoptif de Dieu, en perdant la grâce il perdit les titres qui s’y rattachaient et dont ses fils étaient censés hériter ; et nous, en naissant de lui, nous naissons déshérités de la grâce et du Ciel, ainsi que pécheurs.

Auteur: Bonomelli Geremia

Info: Il giovane studente, traité XI

[ comparaison ] [ transmission ]

 

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stoïcisme

Se dire dès l'aurore : je vais rencontrer un indiscret, un ingrat, un violent, un perfide, un arrogant. Tous leurs défauts leur viennent de ce qu'ils ignorent les biens et les maux. Pour moi, je connais la nature du bien, c'est l'honnête, et celle du mal, c'est le vil ; je connais aussi la nature du pécheur : c'est un être de même race que moi, non pas de même sang ni de même père, mais participant à la raison et ayant une part de la divinité ; nul d'entre eux ne peut donc me nuire, car nul ne peut me faire faire une chose vile ; et je ne puis non plus m'irriter contre un être de ma race ni le laisser de côté. Nous sommes nés pour collaborer, comme les pieds, les mains, les paupières, ou les deux rangées de dents, celle du haut et celle du bas. Il est contre nature de s'opposer les uns aux autres : et c'est s'opposer à eux que de s'irriter ou se détourner d'eux.

Auteur: Marc-Aurèle

Info: Pensées, Les Stoïciens/la Pléiade, nrf Gallimard 1962, II, 1 p.1146

[ rapports humains ] [ sagesse ] [ tolérance ] [ discernement ]

 

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thérapies

Dans l'Europe du XVI°s, les gens, y compris les médecins diplômés et les guérisseurs populaires, croyaient en général que les cadavres possédaient des pouvoirs de guérison puissants. Cela conduisait à une pratique qui paraît maintenant bizarre voire révoltante, mais qui était bien connue à l'époque de Meister Frantz : c'était l'ingestion, le port ou l'usage médical de parties de corps humain pour soigner les maladies ou les blessures. (...) Boire le sang, "la plus noble des humeurs", était considéré (comme ) un remède très puissant ; les usages étaient nombreux, dont dissoudre des caillots sanguins, protéger des humeurs douloureuses ou de la toux, prévenir les convulsions, libérer des menstruations bloquées ou même guérir les flatulences. Comme les écoles de médecine croyaient que le sang était produit en continu par le foie, son approvisionnement était en théorie illimité, diminuant ainsi toute inquiétude sur les saignées fréquentes, ou phlébotomies, destinées à restaurer l'équilibre entre les humeurs. L'âge et la virilité déterminant la puissance du fluide, le sang des jeunes criminels exécutés d'un coup, dont la force vive n'avait pas eu le temps de s'échapper, était très prisé. Les épileptiques, voulant boire le sang frais et chaud des "pauvres pécheurs" [exécutés], s'alignaient souvent près de l'échafaud après une décapitation - une scène choquante pour nous mais banale pour Frantz Schmidt et ses contemporains.

Auteur: Harrington Joel F.

Info: L'honneur du bourreau, pp. 250-251

[ superstitions ] [ santé ] [ historique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel