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dernières paroles

Oh, mon pays! Comment je quitte mon pays!

Auteur: Pitt William the Younger

Info: Il mourut dans son bureau, probablement d'une cirrhose du foie aggravée par le surmenage. A l'époque, il était désespéré parce qu'il connaissait la situation périlleuse de l'Angleterre après la victoire de Napoléon à Austerlitz. Variante : Je pense que je pourrais manger un de ces pâtés en croûte du veau de Bellamy

[ . ]

 

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eau

Les ruisseaux dégouttent lentement sous la pellicule de glace et rêvent de ce printemps où ils se feront périlleuses rivières.

Auteur: Sjon

Info: Le moindre des mondes

[ fonte des glaces ]

 

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usa

Abraham Lincoln vit le jour sur un matelas de feuilles de maïs, au milieu de peaux d'ours, le matin du dimanche 12 février 1809. Les États-Unis étaient alors une toute jeune nation, à la veille d'une seconde guerre périlleuse contre l'Empire britannique. Ce nouvel enfant de la république eut pour berceau une cabane en rondins -une unique pièce, sans fenêtres, au sol en terre battue- située dans le comté de Hardin, près de Hodgenville, dans le Kentucky.

Auteur: Keneally Thomas

Info: Abraham Lincoln

[ anecdote ] [ historique ]

 

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pensée-de-femmes

Elle regardait José Luciano d'un oeil nouveau, étonnée de le découvrir aussi jeune. Quel âge pouvait-il avoir ? Guère plus de trente ans, elle-même en avait plus de trente. C'était un peu embarrassant, et elle trouva que son mari n'aurait pas dû l'engager pour lui servir de compagnon. Mais ce mari-là était étrange. Il aimait la provoquer, la mettre dans des situations périlleuses et jouir ensuite du rôle qu'il lui attribuait : celui de l'épouse fidèle. Etait-il simplement niais, ou également sournois ?

Auteur: Bessa Luís Agustina

Info: L'Ame des riches

[ femmes-hommes ] [ couple ] [ interaction ]

 

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naissances

J’écris, je coupe, je remanie, je précise, je m’approche, je m’affirme, telle est ma joie. Ratures ou coupes, disent les écrivains. Scansions ou castration, disent les psychanalystes. Suicide cellulaire, disent les biologistes. Apoptose végétale, disent les naturalistes. Il s’agit toujours de la mort créatrice, c’est-à-dire la vie par recomposition incessante, c’est-à-dire l’activité fiévreuse et effervescente et périlleuse par laquelle la vie recourt passionnément à la mort comme s’il s’agissait d’un instrument interne à elle-même. La vie interprète la vie par la mort .

Auteur: Quignard Pascal

Info: L'homme aux trois lettres, p 81

[ extraction ] [ travail ] [ exister ] [ incessante métabolisation ]

 
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Ajouté à la BD par Plouin

dernières paroles

Je déclare à la face du Ciel et de la terre, répond-il, que je ne veux de mal à personne, que je n'ai absolument aucune animosité contre Messieurs de Lausanne, puisque Dieu seul a conduit tout ce qui m'est arrivé, m'ayant préservé d'une infinité d'occasions périlleuses, afin de se servir de moi pour le soulagement de son peuple. Je lui rends les infinies actions de grâce de ce que ne l'ayant pas assez glorifié pendant ma vie, il veut que je le glorifie dans ma mort..... Vos prières, dit-il en se relevant, sont exaucées, puisque Dieu m'assure du sentiment de sa grâce, et m'inspire toute la confiance en sa bonté dont j'ai besoin.

Auteur: Davel Jean-Daniel Abraham dit le Major

Info:

[ exécution ]

 

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philosophe-sur-philosophe

Derrida soutient que le cogito est un déchaînement de la folie pour sauver la raison, une expérience de pensée aventureuse, périlleuse, énigmatique "en laquelle la raison est plus folle que la folie  - car elle est non-sens et oubli – et où la folie est  plus rationnelle que la raison car elle est plus proche de la source vive quoique silencieuse ou murmurante du sens" ; tandis que Foucault voit dans les Méditations l’un des moments fondateurs de l’élaboration de la rationalité classique en ce qu’elle consiste à décider d’exclure la folie – suivant cette hypothèse de lecture, il voit dans les Méditations "une technique de soi, c’est-à-dire un exercice volontaire, contrôlé et maîtrisé de bout en bout par un sujet méditant qui ne se laisse jamais surprendre".

Auteur: Lochmann Arthur

Info: A propos de Descartes dans "Toucher le vertige", éditions Flammarion, 2021, page 188

[ mouvements contraires ] [ interprétations ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

misère

Marilou a mal aux dents, elle a toujours eu mal aux dents. Dans ces cas-là, le dentiste lui semble la plus périlleuse des solutions. Trop compliqué, trop douloureux, trop cher, une idée d'un autre monde en somme. Elle se tient la joue et la contrariété rend son visage rond encore plus enfantin : "De toute façon, si un dentiste m'approche, je le frappe."
L'autre soir, en rentrant du ferry, elle a appelé SOS Médecins, on lui a donné des calmants, pour patienter. Elle attend que toutes ses dents soient pourries pour les faire arracher à l'hôpital, d'un coup, sous anesthésie générale. "Tout le monde fait ça, maintenant." Elle me regarde comme si je débarquais de la Lune. Son homme y est déjà passé. On se réveille après l'opération, tout est parti sans qu'on se rende compte de rien, on rentre chez soi très vite, on mange de la purée pendant un mois, puis on commande un appareil intégral, que la Sécurité sociale rembourse. On est tranquille pour la vie.

Auteur: Aubenas Florence

Info: Le quai de Ouistreham

[ débrouille ] [ France ]

 

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autocratie

(…) la dictature est une sage invention de la république romaine, le dictateur est un magistrat romain extraordinaire qui a été établi après l'expulsion des rois afin qu'existe un puissant "imperium" pendant les périodes de périls, qui ne soit pas entravé, comme c'était le cas de l'autorité des consuls, par la collégialité, le droit de veto des tribuns de la plèbe et la "provocation ad populum" (l'appel au peuple). Le dictateur, qui est désigné par le consul, sur requête du Sénat, a pour mission de mettre fin à la situation périlleuse qui est la raison de sa nomination, soit en menant une guerre ("dictatura rei gerendae"), soit en réprimant une sédition intérieure ("dictatura seditionis sedandae") ; par la suite, il a également été désigné pour régler des affaires particulières, telles que l'organisation d'une assemblée du peuple ("comitiorum habendorum"), le plantage du clou qui, pour des raisons religieuses, devait être l'acte du "praetor maximus" ("clavi figendi"), la direction d'une enquête, la détermination des jours fériés, etc. Le dictateur est nommé pour six mois, mais selon une louable coutume de l'époque républicaine, après avoir rempli sa mission, il abandonne sa charge dès avant l'expiration de ce délai. Il n'est pas lié par les lois et il est une sorte de roi ayant un pouvoir illimité de vie et de mort.

Auteur: Schmitt Carl

Info: La dictature, pp. 23-24

[ historique ] [ étymologie ] [ absolutisme ]

 

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élitisme

La certitude d’être un destin implique d’être pour l’éternité. C’est-à-dire de souffrir dans l’étroitesse de l’instant présent. Elle installe dans le devenir et rend périlleuse la fixité des moments actuels. Sûr de son fait, il (Arnold) écrit à Rufer, en 1921 : "J’ai fait une découverte qui assurera la suprématie de la musique allemande pour les cent ans à venir." À savoir la composition à l’aide des douze sons. Nietzsche détruit le platonisme, l’enjambe et promeut son esthétique vitaliste ; Schönberg pulvérise la tonalité, la dépasse et fonde le dodécaphonisme. Fort de ces certitudes, le musicien, tout comme le philosophe, débouchent sur une éthique solaire et solitaire, radieuse et radicalement aristocratique. D'où une croyance indéfectible aux droits de la plus petite des minorités qui va avec une certaine morgue à l’endroit du plus grand nombre et des troupeaux attardés.

Formulant cette éthique qui assume ouvertement ce que Nietzsche appelait "le pathos de la distance", le compositeur écrit : "Si c’est de l’art, ce n’est pas pour les masses ; si c’est pour les masses, ce n’est pas de l’art." Il n’en démordra pas. Et peut-on lui donner tort ? Les régimes totalitaires, sous toutes leurs formes, pourvu qu’ils aspirent à l’homme unidimentionnel visent la musique populaire, pour les masses et pour des consommations qui ont moins à voir avec l’esthétique qu’avec l’idéologie ― de la révolution prolétarienne au grand Reich antisémite en passant par le marché généralisé.

Auteur: Onfray Michel

Info: Journal hédoniste : Tome 1, Le désir d'être un volcan. Arnold et Frédéric pp 370-371

[ beaux-arts ] [ dodécaphonisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel