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humour

Ce qui tuera l'ancienne société, ce ne sera ni la philosophie, ni la science. Elle ne périra pas par les grandes et nobles attaques de la pensée, mais tout bonnement par le bas poison, le sublimé corrosif de la blague.

Auteur: Goncourt Edmond et Jules de

Info: Journal, t.2, Robert Laffont, Bouquins 1989 l'esprit français, 30 juin 1868 p.159

[ séditieux ] [ révolutionnaire ]

 

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anthropocentrisme

Quelque chose qui est né de l'orgueil humain et de la quête du plaisir ne peut pas être considéré comme vraie culture. La vraie culture naît dans la nature, elle est simple, humble et pure. Si elle manque de vraie culture, l'humanité périra.

Auteur: Fukuoka Masanobu

Info: La révolution d'un seul brin de paille : Une introduction à l'agriculture sauvage

[ égoïsme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

misanthropie

L’homme est de tous les animaux celui qui peut le moins vivre en troupeaux. Des hommes entassés comme des moutons périraient tous en très peu de temps. L’haleine de l’homme est mortelle à ses semblables : cela n’est pas moins vrai au propre qu’au figuré.

Auteur: Rousseau Jean-Jacques

Info: Dans "L'Emile", Livre Ier

[ antisocial ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

ingratitude

Selon l'ordre naturel, le père doit finir avant son fils. Si tous les enfants mouraient de douleur à la mort de leur père, le genre humain périrait bientôt. N'est-ce point pour prévenir ce malheur que la nature a pris soin d'endurcir le coeur des enfants ?

Auteur: Dufresny Charles

Info: Amusements sérieux et comiques, 1698, Moralistes du XVIIe siècle, Robert Laffont Bouquins 1992 <p.1033>

 

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déclaration d'amour

Reste, O ma douce, ne te lève pas !
La Lumière qui brille vient de tes yeux;
Ce n'est pas le jour qui perce; c'est mon coeur qui est percé,
Parce que toi et moi devons nous séparer
Reste, ou sinon toute joie chez moi mourra
Et périra dans sa prime enfance.

Auteur: Donne John

Info: Reste, O ma douce, ne te lève pas !

[ poème ]

 

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fin du monde

Il arriva que le feu prit dans les coulisses d'un théâtre. Le bouffon vint en avertir le public. On pensa qu'il faisait de l'esprit et on applaudit ; il insista ; on rit de plus belle. C'est ainsi, je pense, que périra le monde : dans la joie générale des gens spirituels qui croiront à une farce.

Auteur: Kierkegaard Søren Aabye

Info: Ou bien... Ou bien..., 1843, Gallimard 1943 Diapsalmata, p.27

[ malentendu ] [ rigoler ] [ eschatologie ]

 

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écriture

La littérature en prose, telle que nous la connaissons, est un produit du rationalisme, de plusieurs siècles de protestantisme et de l’autonomie individuelle. Et la suppression de la liberté intellectuelle paralyse successivement le journaliste, le sociologue, l’historien, le romancier, le critique et enfin le poète. Dans l’avenir, il se peut qu’un nouveau genre de littérature ne faisant appel ni à la sensibilité individuelle, ni à l’acuité de l’observation puisse voir le jour, mais une telle éventualité est inimaginable à l’heure actuelle. Il semble beaucoup plus probable que, si la culture libérale qui a été la nôtre depuis la Renaissance venait réellement à disparaître, l’art littéraire périrait avec elle.

Auteur: Orwell George

Info: "Où meurt la littérature" (1946), EAL-4, p. 88.

[ diachronie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

judaïsme

Dans son "testament politique" dicté la veille de son suicide le 29 avril 1945, Hitler y déclarait: " Je n'ai laissé subsister aucun doute. Si les nations européennes doivent être à nouveau considérées comme de simples paquets d'actions de ces conspirateurs monétaires et financiers internationaux; alors cette race, qui est réellement coupable de ce combat meurtrier, sera elle aussi appelée à rendre des comptes: la juiverie! Je n'ai pas non plus dissimulé que cette fois des millions d'hommes adultes n'iraient pas au-devant de la mort, et des centaines de milliers de femmes et d'enfants ne périraient pas brûlés et écrasés sous les bombes dans les villes sans que le véritable fautif doive expier sa culpabilité, fût-ce pas des moyens plus humains."

Auteur: Kershaw Ian

Info: Hitler, 1936-1945 : Flammarion, 2000, p. 1171-1172

[ antisémitismne ]

 

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temps

Il faut, bien loin de se plaindre, remercier l'auteur de la nature, de ce qu'il nous donne cet instinct qui nous emporte sans cesse vers l'avenir. Le trésor le plus précieux de l'homme est cette espérance qui nous adoucit nos chagrins, et qui nous peint des plaisirs futurs dans la possession des plaisirs présents. Si les hommes étaient assez malheureux pour ne s'occuper que du présent, on ne sèmerait point, on ne bâtirait point, on ne planterait point, on ne pourvoirait à rien ; on manquerait de tout au milieu de cette fausse jouissance. Un esprit comme M. Pascal pouvait-il donner dans un lieu commun aussi faux que celui-là ? La nature a établi que chaque homme jouirait du présent en se nourrissant, en faisant des enfants, en écoutant des sons agréables, en occupant sa faculté de penser et de sentir, et qu'en sortant de ces états, souvent au milieu de ces états mêmes, il penserait au lendemain, sans quoi il périrait de misère aujourd'hui. Il n'y a que les enfants et les imbéciles qui pensent au présent ; faudra-t-il leur ressembler ?

Auteur: Voltaire

Info: Lettres Philosophiques Mélanges, la Pléiade, nrf 1961 <p.118>

[ à venir ] [ futur ] [ espoir ] [ pessimisme ] [ question ]

 

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fric

Plus lucide que tous les pour et les contre, un homme du tiers, le libraire Ruault, est l'un des premiers "non-notables" à connaître la nouvelle, qui mettra du temps à émouvoir "la France profonde". C'est lui qui, dans une lettre à son frère, trouve les mots pour ce lever de rideau : " Il faut de l'argent, c'est tout dire ; il en faut pour les dépenses connues et inconnues ; il en faut pour l'ordinaire et pour l'extraordinaire ; il en faut pour cinq ou six rois qui règnent en France et qui puisent largement dans le trésor public (...) La finance est devenue si puissante, si orgueilleuse, si despote qu'il faut croire qu'elle ne peut aller plus haut et qu'elle périra infailliblement avant peu d'années. Quand la finance est honorée, dit Montesquieu, l'Etat est perdu. Une révolution effrayante est très prochaine, nous en sommes tout près, nous touchons à une crise violente. Les choses ne peuvent aller longtemps encore comme elles vont. Cela saute aux yeux. Tout est agio, finance, banque, escompte, emprunt, pari, virement, etc. Toutes les têtes sont tournées vers l'argent, sont folles de ces sortes de spéculations. Patience, nous verrons beau jeu en 1800 ! Vivons cependant et faisons en sorte de n'être pas emportés par la débâcle future.

Auteur: Manceron Claude

Info: Les hommes de la liberté, la révolution qui lève, 1785-1787, tome 4, p. 376

[ Gaule ] [ pouvoir ] [ historique ]

 

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