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contemplation

Une montagne coiffée de neige
Avec de paisibles nuages drapés autour de ses épaules.
L'air est tout pénétré d'amour et de paix.
Ce qui doit être est ce qui est,
C'est l'amour.

On ne craint pas de sauter dans l'espace infini de l'amour
Tomber amoureux ?
Ou : êtes-vous amoureux ?
De telles questions ne peuvent recevoir de réponses,
Car dans la paix de la présence toute-pénétrante,
Personne n'est dans et ne tombe dans.
Personne n'est possédé par un autre.

Auteur: Trungpa Chögyam

Info: Mudrâ : L'esprit primordial

[ méditation ]

 

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statut socio-économique

[...] les classes populaires sont la réserve naturelle des classes élevées et toutes ont besoin de se compénétrer pour vivre. Seulement, cette compénétration ne doit pas procéder par assaut, mais par infiltration ; autrement dit, il vaut mieux que l’ascension sociale, soit dans la même classe, soit d’une classe à l’autre, ait un caractère familial et progressif, plutôt que purement individuel et soudain ; l’une s’observe dans les sociétés paisibles et en progrès, l’autre dans les époques troublées qui font surtout des malheureux.

Auteur: La Tour du Pin Charles-Humbert-René de

Info:

[ risque ] [ changement ] [ progressivité ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

contemplation

Dans la limpidité de l'air himalayen, les montagnes se rapprochent, et cette splendeur me tire des larmes paisibles qui rafraichissent mes joues brûlées. Ce n'est pas de la sensiblerie, et l'altitude ne me rend pas gâteux. Mes idées se sont décantées au cours de ces semaines sans intrusions, courrier, téléphone, exigences des gens, et je réagis spontanément aux choses, sans écrans de défense ou de pudibonderie. Pourtant cette aptitude à "ressentir" est stupéfiante : je pouvais affirmer sans mentir, il n'y a pas si longtemps, qu'en vingt ans je n'avais pas pleuré une seule fois.

Auteur: Matthiessen Peter

Info: Le léopard des neiges

[ émotion ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

solitude

Sortir acheter du pain me coûte. Dès le matin je m'enroule dans ma robe de chambre rouge en me disant : "Aujourd'hui personne ne viendra." Cette seule pensée me comble. Du café, des livres, de longues heures à basculer d'une fenêtre à l'autre, des ciels, un stylo que je tripote, mon cahier. Il y a belle lurette que je ne cherche plus le bonheur, je cherche les jours paisibles, libres, silencieux, de lentes journées de rêve.
(...) Lentement l'imagination a envahi ma vie. J'ai de moins en moins de chagrins réels, de réelles joies, mes émotions vraies sont dans ces livres qui ont jauni entre mes doigts. Quelques mots me font battre le coeur plus vite qu'une rencontre, qu'un événement.

Auteur: Frégni René

Info: La fiancée des corbeaux

[ plaisir ] [ écriture ] [ méditation ] [ retraite ]

 

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s'endormir

Enfant, elle perdait toujours un peu la tête quand elle avait sommeil. Elle entortillait ses cheveux en spirale autour de ses doigts en prononçant des phrases incohérentes. Ses parents savaient alors qu’elle avait dépassé son heure. C’était sa manière d’éloigner les démons qui la poursuivaient. Lorsqu’ils étaient trop près, son père lui avait appris à respirer lentement dans son lit et à desserrer autour d’elle les cercles maléfiques qui l’oppressaient. Ça l’aidait à sentir qu’elle n’était qu’un humain sur la terre parmi des milliards d’autres humains, un arbre comme les autres, invisible parmi les milliards d’arbres de la forêt, une feuille parmi les feuilles, aussi fragile soit-elle. Les démons s’échinaient dans les branches, perdaient sa trace et laissaient place aux rêves paisibles.

Auteur: Maudet Jean-Baptiste

Info: Des humains sur fond blanc

 

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Ajouté à la BD par miguel

paysage

Les appels d'un enfant ou d'un coq apportés de la plaine par le vent, le vol plané d'un épervier, le tintement d'un marteau qui là-bas redresse une faucille, le bruissement de l'air animent seuls cette immensité de silence et de douceur. Ce sont de paisibles journées faites pour endormir les plus dures blessures. Cet horizon où les formes ont peu de diversité nous ramène sur nous-mêmes en nous rattachant à la suite de nos ancêtres. Les souvenirs d'un illustre passé, les grandes couleurs fortes et simples du paysage, ses routes qui s'enfuient composent une mélodie qui nous remplit d'une longue émotion mystique. Notre cœur périssable, notre imagination si mouvante s'attachent à ce coteau d'éternité. Nos sentiments y rejoignent ceux de nos prédécesseurs, s'en accroissent et croient y trouver une sorte de perpétuité.

Auteur: Barrès Maurice

Info: La Colline inspirée

[ France ] [ sérénité ] [ racines ] [ sonorités ]

 

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vieillir

[...] par la vertu du grand mystère de la vie humaine, l’ancien chagrin se transforme progressivement en une douce joie attendrie ; à la place du jeune sang bouillant, vient une vieillesse douce et sereine ; je bénis le lever quotidien du soleil et mon cœur lui chante comme jadis, mais déjà je préfère son coucher, ses longs rayons obliques, et avec lui de doux souvenirs paisibles, attendris, les chères images de toute une vie longue et bénie, et au-dessus de tout la vérité divine qui attendrit, apaise, qui absout ! Ma vie s’achève, je le sais et je le perçois, mais pour chaque jour qui me reste, je sens ma vie terrestre rejoindre déjà une vie nouvelle, infinie, inconnue, mais toute proche et dont le pressentiment fait vibrer mon âme de ravissement, resplendir mon esprit et pleurer mon cœur d’allégresse...

Auteur: Dostoïevski Fédor Mikhaïlovitch

Info: Dans "Les Frères Karamazov", volume 1, traduction d'Elisabeth Guertik, le Cercle du bibliophile, page 375

[ mort ] [ perception du monde ] [ crépuscule ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

lecture

Le lecteur désespéré (et plus encore le lecteur de poésie désespérée, celui-là est insupportable, croyez-moi) finit par se désintéresser des livres, finit inéluctablement par se transformer en un désespéré tout court. Ou alors il se soigne! Et alors, cela fait partie de son processus de régénération, il revient lentement, comme dans du coton, comme sous une averse de pilules tranquillisantes fondues, il revient, je dis, vers une littérature écrite pour des lecteurs sereins, paisibles, avec l'esprit bien centré. C'est ça qu'on appelle (ou si on ne l'appelle pas comme ça, moi je l'appelle comme ça) le passage de l'adolescence à l'âge adulte. Par là je ne veux pas dire qu'une fois transformé en un lecteur paisible on ne lira plus de livres écrits pour les désespérés. Évidemment qu'on les lit! Surtout s'ils sont bons ou passables ou qu'un ami nous les a recommandés. Mais dans le fond ils nous ennuient! Dans le fond cette littérature acrimonieuse, pleine d'armes blanches et de Messies pendus, ne réussit pas à nous pénétrer jusqu'au cœur comme y réussit une page sereine, une page méditée, une page techniquement parfaite!

Auteur: Bolaño Roberto

Info: Les détectives sauvages

[ maturité ]

 

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humour

Ça se passe au Texas du temps des cow-boys à grands chapeaux, à grandes bottes et à pistolets (c'est important). C'est un vendredi après-midi sous un soleil de plomb dans la rue principale d'un petit village lors d'un marché. L'histoire proprement dite :
Deux cow-boys se baladent dans la foule. John dit à Bob : tu vois le gars là-bas je l'aime pas.
Bob : Lequel ??? (y a à peu près 1000 personnes, bon j'exagère... disons 117)
John : ben celui avec un grand chapeau
Bob : ben tout le monde a des chapeaux !!
John : Mouais.. bon celui avec des grandes bottes
Bob : ben tout le monde a des grandes bottes
John : Mouais... bon celui avec 2 pistolets à la ceinture
Bob : mais... tout le monde a 2 pistolets à la ceinture
John : attend...
John sort ses 2 pistolets et tire sur toutes les personnes se trouvant sur la place. C'est un vrai massacre, les paisibles citoyens tombent les uns après les autres. Il n'en reste qu'un.
John : Tu vois le gars qui reste ??
Bob : ben ouais
John : et ben, tu vois ce gars j'l'aime pas !!

Auteur: Internet

Info:

[ absurde ]

 

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bouquins

Ordinairement une bibliothèque a trois sortes d'ennemis : les insectes, l'humidité et les rats; quelques mauvais plaisants y ajoutent les emprunteurs. "Les livres ont toujours été la passion des honnêtes gens", écrivait le poète polyglotte Vadius Ménage; si nous paraphrasons cette pensée devenue célèbre, nous dirons que les livres ont toujours été le goût favori, la passion raisonnée des hommes paisibles, rangés, d'un esprit correct et systématique.
(...)
L'emprunteur, ennemi des livres, bibliophage et insouciant, ne calcule rien de tout cela; il tombe au milieu de ces doctes jouissances, comme un renard dans un poulailler; il est possédé tout à coup d'une fringale de lecture; il arrive et laisse gravir impudemment ses convoitises sur les rayons où juchent les volumes que son esprit voudrait dévorer; il implore avec des paroles caressantes, il jure ses grands dieux que l'emprunt qu'il fait est un emprunt forcé, il affirme que le livre demandé sera couvert soigneusement,
enveloppé, serré sous clef, loin des regards indiscrets et des mains malheureuses; il invoque l'amitié la plus confraternelle, la sympathie la moins déguisée et promet de rendre le livre dans la huitaine. C'est, hélas! la cigale qui quémande à la fourmi. Et la cigale est oublieuse.

Auteur: Rouveyre Édouard

Info: Connaissances Nécessaires À Un Bibliophile, Vol. 8: Accompagnées de Notes Critiques Et de Documents Bibliographiques

[ triade ]

 

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Ajouté à la BD par miguel