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écologie

Les plus grandes épreuves auxquelles le Monde aura à faire face dans les années à venir seront la surpopulation, le manque de ressources (eau, matières premières, pétrole...), des pandémies de toutes sortes de maladies connues et nouvelles, des pollutions de toutes sortes (chimiques, air, eau, alimentation...)

Auteur: Einstein Albert

Info:

[ visionnaire ] [ ressources ] [ limitation ]

 

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pandémies

Les quarantaines qu’imposaient les gouvernements [au XVIe siècle, en Allemagne] pendant les épidémies, par exemple, retardaient un peu la contagion, comme aussi de meilleures régulations sur les ordures et les déchets, mais fuir les zones urbaines lors des épidémies restait le plus efficace pour ceux qui le pouvaient.

Auteur: Harrington Joel F.

Info: L'honneur du bourreau

[ historique ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

variations indispensables

Les épidémies de zoonoses et de maladies à transmission vectorielle sont liées aux pertes de biodiversité, mesurés par le nombre d’espèces sauvages menacées ou par la densité du couvert forestier. Donc, si on résume : plus de biodiversité signifie plus de pathogènes, mais moins de biodiversité signifie plus d’épidémie infectieuses.

Auteur: Robin Marie-Monique

Info: La fabrique des pandémies

[ nécessaire diversité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

pandémies

Ne vous méprenez pas, ces épidémies qui se succèdent sont liées les unes aux autres. Et elles ne nous arrivent pas par hasard ; elles représentent les résultats involontaires de ce que nous faisons. Elles reflètent la convergence de deux formes de crise sur notre planète. La première est écologique, la seconde est médicale.

Auteur: Quammen David

Info: Spillover : Les infections animales et la prochaine pandémie humaine

[ surpopulation ] [ homme virus ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

pandémies

Ebola est une zoonose. Tout comme la peste bubonique. Tout comme la grippe espagnole de 1918-1919, dont la source ultime était un oiseau aquatique sauvage et qui, après être passée par une combinaison d'animaux domestiqués (un canard dans le sud de la Chine, une truie dans l'Iowa ?), a fini par tuer jusqu'à 50 millions de personnes avant de sombrer dans l'oubli.

Auteur: Quammen David

Info: Spillover : Infections animales et la prochaine pandémie humaine

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

capitalisme

On savait. Mais les politiques font la sourde oreille, en continuant de promouvoir une vision technicise et anthopocentrée de la santé, qui fait la part belle aux intérêts des multinationales pharmaceutiques et de l’agrobusiness, lesquelles partagent les mêmes actionnaires et fonds de pension, dont les dirigeants sont lobotomisés par la recherche de profit à cours terme. Ce grand aveuglement collectif est entretenu par la balkanisation des disciplines scientifiques et des instances ministérielles, qui fonctionnent en “silos“, sans aucune connexion entre elles.

Auteur: Robin Marie-Monique

Info: La fabrique des pandémies

[ big-pharma ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

anticiper

Benex-Voyager avait ainsi créé Black Swan en le dotant spécifiquement de la capacité à détecter de futures épidémies ou pandémies, et même les sauts zoonotiques, à savoir la transmission d'une maladie de l'animal à l'homme.

Le nom avait été choisi d'après la théorie du cygne noir de Nassim Nicholas Taleb. Selon celle-ci, il existait des événements totalement imprévisibles; ce n'était qu'après coup qu'on leur trouvait une explication logique laissant entendre qu'ils auraient pu être prédits. Ces événements totalement inattendus affectaient en outre de manière disproportionnée le cours de l'histoire, de façon beaucoup plus conséquente que ceux que l'on était en mesure de prévoir ou auxquels on pouvait s'attendre.

Auteur: Wendig Chuck

Info: Les Somnambules

[ science-fiction ] [ prévoir ] [ solitons ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

épidémies

On ne surestimera jamais assez l'importance de la sédentarité et de la concentration démographique qu'elle a entraînée. Cela signifie que presque toutes les maladies infectieuses dues à des micro-organismes spécifiquement adaptés à Homo sapiens ne sont apparues qu'au cours des derniers dix millénaires et nombre d'entre elles depuis seulement cinq mille ans. Elles constituent donc un "effet civilisationnel", au sens fort du terme. Ces maladies historiquement inédites — choléra, variole, oreillons, rougeole, grippe, varicelle et peut-être paludisme — n'ont émergé qu'avec les débuts de l'urbanisation et, comme nous allons le voir, de l'agriculture. Jusqu'à très récemment, dans leur ensemble, elles constituaient la principale cause de mortalité humaine. Cela ne signifie pas que les populations d'avant la sédentarité ne possédaient pas leurs propres parasites et maladies ; simplement, il ne s'agissait pas de pathologies d'origine démographique, mais plutôt de maladies caractérisées par une longue période de latence et/ou par des réservoirs non humains : typhoïde, dysenterie amibienne, herpès, trachome, lèpre, schistosomiase et filariose.

Auteur: Scott James C.

Info: Homo Domesticus. Chapitre 3. Zoonoses : la tempête épidémiologique parfaite

[ historique ] [ pandémies ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

principe de précaution

Un point semble acquis depuis que la canicule, en août dernier, a fait les ravages que l’on sait : notre société doit se doter de toute urgence d’outils susceptibles d’anticiper les situations à risque, de les repérer, de les renifler, de les identifier si possible avant même qu’elles ne se connaissent elles-mêmes. 

L’idéal serait d’écraser le serpent dans l’œuf avant que l’œuf ne soit pondu. Avant que le serpent ne songe à le pondre. Avant que le serpent n’existe. Avant la Genèse, en somme. Avant le monde, cet amas infernal d’aléas de toutes sortes, de dangers toujours nouveaux, toujours en devenir et toujours surprenants, et qui ne veulent pas dire leur nom avant de se manifester dans toute leur ampleur dévastatrice. [...] On a fait sévèrement grief au gouvernement de ne pas avoir reconnu le risque alors qu’il était encore incertain. Et aux autorités sanitaires d’avoir fait montre, les premiers jours, d’un déficit flagrant de réactivité par rapport à un phénomène encore relativement invisible. Mais aussi aux municipalités et aux conseils généraux, qui auraient pu trouver sans grande difficulté les moyens et les énergies nécessaires pour organiser des actions préventives et anticipatrices de prophylaxie et de contraception si seulement ils avaient pensé à penser à la canicule avant que tout le monde y pense. Mais ils n’ont pas pensé à y penser. D’où les dysfonctionnements dont on les accuse et dont ils essaient tant bien que mal, plutôt mal que bien, de se disculper.

Mais on ne les y reprendra plus. Ils vont travailler désormais sur toutes les menaces et suspensions. Sur les prochaines canicules, bien entendu, et sur les inondations, sur les orages, sur les incendies, sur les ouragans, sur les tremblements de terre, sur les tempêtes de grêle, sur les marées noires. Sur les épidémies en projet et sur les intentions de pandémies. Sur le vent, sur la pluie, sur la neige. Sur les déluges et sur les crues. Sur les giboulées de feu, les inondations de vent, les fournaises de neige. Sur le cyanure qu’un dingue injectera un de ces jours dans les yaourts des supermarchés. Ou dans les petits pots de bébé.

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Exorcismes spirituels, tome 4", Les Belles Lettres, Paris, 2010, page 1720

[ sécurité ] [ absurde ] [ pouvoir prophétique ] [ peur ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

pandémies

À partir du moment où nous disposons d'archives écrites, les preuves de l'occurence d'épidémies mortelles se multiplient et l'on peut en déduire de façon prudente leur existence à des périodes antérieures. L'épopée de Gilgamesh en est peut-être le témoignage le plus parlant, avec le passage où son héros affirme que sa renommée survivra à la mort tout en décrivant le spectacle d'un flot de cadavres descendant l'Euphrate, probablement victimes d'une maladie infectieuse. Il semble bien que les Mésopotamiens aient constamment vécu sous la menace d'épidémies létales. C'est ce dont témoignent les amulettes, les prières, les poupées prophylactiques et l'existence de déesses et de temples aux vertus " curatives " — le plus célèbre étant celui de Nippur — destinés à protéger les humains contre ces maladies collectives. Ces phénomènes étaient, bien entendu, assez mal compris à l'époque, et souvent attribués à la colère meurtrière d'un dieu, ou bien perçus comme la punition d'une transgression qui exigeait un rituel compensatoire, tel le sacrifice de boucs émissaires.
Les premières sources écrites montrent toutefois que les peuples de la Mésopotamie antique comprenaient le principe de la contagion. Chaque fois que c'était possible, ils prenaient des mesures afin de mettre en quarantaine les premiers cas identifiables en les confinant à leurs domiciles sans laisser entrer ni sortir personne. Ils comprenaient que les voyageurs de longue distance, les commerçants et les soldats pouvaient être porteurs de maladies. Leurs pratiques d'isolement et de prévention préfigurent les mesures de quarantaine des lazarets des ports de la Renaissance. Et cette compréhension de la contagion se manifestait non seulement par l'évitement des personnes infectées, mais aussi par celui de leur vaisselle, de leurs vêtements ou de leur literie. Les soldats de retour d'une campagne militaire et soupçonnés d'être porteurs d'infection étaient contraints de brûler leurs vêtements et leurs boucliers avant de pénétrer dans la ville. Lorsque l'isolement et la quarantaine échouaient, ceux qui le pouvaient fuyaient la cité, laissant derrière eux les morts et les agonisants, et ne revenant chez eux, s'ils revenaient, que bien longtemps après la fin de l'épidémie. Ce faisant, il est probable qu'ils aient fréquemment transporté avec eux la maladie dans les régions voisines, engendrant ainsi un nouveau cycle de quarantaines et de fuites. De mon point de vue, il y a peu de doute qu'une bonne partie des abandons précoces et non chroniqués de régions fortement peuplées aient eu des causes épidémiologiques plutôt que politiques.

Auteur: Scott James C.

Info: Homo Domesticus, Chapitre 3. Zoonoses : la tempête épidémiologique parfaite.

[ historique ] [ propagation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel