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gamberge

La mort hypnotise la vie, comme le rêve illusionne la réalité.

Auteur: Pansaërs Clément

Info: Bar Nicano

[ inéluctable ] [ fuite ]

 

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déséquilibre

... C'est fâcheux.
Mon encéphale est désaccordé.
Impossible de remettre mon entendement
au diapason des volitions cosmiques à la mode.

Auteur: Pansaers Clément

Info: L'Apologie de la paresse

[ inquiétude ] [ anxiété ] [ intranquille ]

 

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poème

... Je paresse...
Le fier mutisme indifférent du poisson dans l'eau.
La silencieuse insouciance de l'escargot sous la feuillée.
Je sens les arômes de la miellée...
Les arbres déambulent.
Le soleil broute l'herbe.

Auteur: Pansaers Clément

Info: L'Apologie de la paresse

[ méditation ]

 

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extraterrestre

On vit des espèces d'armes et de traits s'élever avec grand bruit de la terre vers le ciel. Les enseignes de la légion que Pansa avait laissée pour la garde de la ville, se trouvèrent couvertes de toiles d'araignées comme si elles fussent sorties d'un lieu où elles eussent été longtemps déposées.

Auteur: Prodigiorum Liber

Info: extrait d'événements étranges survenus à Rome entre l'an -249 et -12 avant J.-C., CXXIX. Sous les consuls Caïus Pansa et Hirtius

[ historique ]

 

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frangine

Ma soeur,

une nuée toujours ombrait

tes paupières.

Accoudée au balcon

- une enfant encore -

tu regardais la mer

dérouler le rêve

de la solitude sans fin.

Tu alimentais ton coeur

des feuilles de l'automne

La mère reflétait

l'énigme de son ombre

dans le fond de tes yeux.

La pâle lueur de ton visage

errait sur le plancher

de notre demeure.

Nous ne te vîmes jamais pleurer.

Là seulement sur tes tempes

les veines ténues

pareilles à des filons de lumière bleue

battaient la fièvre

de tes lèvres recluses.

(Combien de fois,

aux heures où tu dormais,

je me penchais sur elles pour y lire

ton secret.)

Remplie d'amour et de pitié

tu pansais nos blessures

et te taisais.

Ton silence avisait de tout.

Par les soirs d'hiver

tu avançais seule dans la forêt

pour soigner

les moineaux nus,

pour réchauffer

les insectes transis.

Grain à grain tu amassais en toi

les larmes des pauvres, des humbles.

Et quand s'effondra notre maison

ce fut toi encore qui resta droite

- ombre de la Sainte Vierge -

afin de me montrer les étoiles

au travers des trouées du toit.

Désormais ton silence s'est brisé

et dans le petit coquillage que tu cachais

j'ai écouté les clameurs de l'océan.

Ma soeur, il ne m'est resté

pas même une pierre où m'étendre.


Auteur: Yannis Ritsos

Info: Le chant de ma soeur : Edition bilingue français-grec.

[ eulogie ] [ poème ]

 
Ajouté à la BD par miguel