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répartie

Un jour que j'étais chez elle, une de ses copines s'amène et se met à lui expliquer qu'elle faisait une grossesse nerveuse. Tu veux croire que tu es enceinte, elle lui dit. Complexe de culpabilité. L'opération, le paquet que ça va te coûter, c'est la punition que tu t'infliges. Alors la nana - je l'aimais bien celle-là - lève les yeux calmement et lui dit : bon, eh bien si c'est une grossesse nerveuse, je me ferai faire un avortement nerveux et je paierai en billets nerveux.

Auteur: Dick Philip K.

Info: Substance mort

[ femmes-par-hommes ]

 

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musique

J'ai plein de copains qui se sont suicidés. Je peux citer un paquet de gens qu'on a connus aux Halles et qui ne sont plus là. Pareil dans ma cité ; des amis d'enfance, j'en ai plus beaucoup. Sida, suicides, overdoses... C'est ce que tu as quand tu soulèves le rideau d'une petite cité, tranquille. J'en arrive souvent à penser que si l'enfer existe, il est ici sur Terre. On est en plein dedans. Tout être humain qui a de la sensibilité a envie de se foutre en l'air.

Auteur: Helno Noël Rota

Info:

[ banlieue ] [ autodestruction ]

 

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désir

"Maman ! Maman !" Ah ! chères petites innocentes ! Musiciennes familières minuscules ! Vous entendre appeler maman cinquante ou cent fois par jour, et bander quand même le soir. Et pour maman justement. Et la sauter quand même, la nuit, en écartant non seulement sa belle touffe échevelée, mais encore tout son paquet de cris, d’appels accrochés à ses seins, à son ventre, ses fesses, ses hanches, toutes ces grappes de "Maman !" multipliés, dissuasifs, préservatifs, cantilations surveillantes, vocalises accusatrices : est-ce pas là qu’on voit un homme ?

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "On ferme !" page 226

[ vie domestique ] [ famille ] [ baise ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

Gaule

Quand on en a fini avec les salutations préliminaires, la conversation peut commencer. on dépose paniers à provisions et paquets, on attache les chiens à une table de café, on appuie bicyclettes et outils contre le mur le plus proche. Indispensable précaution, car toute discussion sérieuse et satisfaisante exige qu'on ait les mains libres : il faut assurer une ponctuation visuelle, terminer des phrases laissées en suspens, souligner ou simplement enjoliver des propos qui, s'il s'agit seulement de remuer la bouche, n'ont pas par eux-mêmes un caractère assez physique pour le Provençal.

Auteur: Mayle Peter

Info: Une année en Provence

[ palabre ] [ latin ] [ gesticuler ]

 

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alcool

Tous [les Canaques, habitants des îles Marquises] couchés à terre, les uns à plat ventre, les autres assis.... formaient le cercle autour d'un vase de bois plein aux trois quarts d'un liquide savonneux, et tenaient en main des paquets d'une racine à peu près semblable à la réglisse ; tous se livraient à une mastication acharnée de cette racine et lançaient à l'envi des flots de salive écumante dans le récipient commun.... Iotété.... nous présenta une poignée de racines et nous pria de participer à la singulière besogne qui s'accomplissait et qu'on nous dit être le kava.

Auteur: Radiguet Max

Info:

[ exotisme ] [ rite ]

 

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océan

L'Eole butte contre une mer hachée - "maniable", écrit l'enseigne au journal de bord - sous le brasillement de cent mille étoiles et l'ombre épaisse des nuages. Un paquet d'embruns étincelants s'élève de l'étrave, aussitôt gelé, rabattu avec un crépitement de chevrotine sur la tôle. La coque vibre, toute la masse est prise d'un tremblement. L'Eole roule, comme trébuche un cheval, se redresse, retrouve peu à peu son long et souple galop dans la plaine noire et blanche et froide, mouvante, infinie. La plainte étrange - si triste - qu'on entend parfois à travers les hurlements du vent, ferait croire que l'univers à une âme.

Auteur: Schoendoerffer Pierre

Info: Le crabe tambour

[ hostile ] [ inquiétant ] [ tempête ] [ tourmente ]

 

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saison

L'horizon qui commençait à s'éclairer à l'est était celui de juillet, car juin s'en était allé dans la nuit. Juillet est de cuivre alors que juin est d'or, il est de plomb alors que juin est d'argent. Les feuilles de juillet sont lourdes et grasses et drues. Le chant des oiseaux de juillet est un refrain bruyant mais sans passion, car les nids sont vides et les petits aux formes rebondies sautillent maladroitement. Les fruits poussent mais ils sont sans douceur et sans couleur, le maïs n'est qu'un paquet vert et mou avec un ponton jaune. Les courges portent encore les couronnes ombilicales des fleurs desséchées.

Auteur: Steinbeck John

Info: L'Hiver de notre Déplaisir

[ été ] [ végétaux ]

 

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AVC

Maman n'allait plus le faire chier maintenant, défoncée au Zopiclone. Double dose. Il essayait d'en avoir toujours de côté... Pour quelques heures, il serait peinard. Il faudrait simplement ne pas rater l'auxiliaire de vie dans la matinée, et avant cela, le passage de l'infirmière à domicile vers 8h, avec sa précieuse barquette de pilules : la garantie de sa tranquillité... L'accident vasculaire cérébral de la daronne avait en effet scellé sa prise d'autonomie trois ans plus tôt : paraplégie, paralysie faciale, aphasie partielle, escarre au sacrum... Le prix de la bibine, du cholestérol et du paquet de clopes journaliers depuis trente ans. Elle l'avait bien cherché !

Auteur: Osmont James

Info: Sandrine

[ causes-effets ]

 

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poésie

Je pouvais écrire des romans et des paquets de nouvelles, mais j'étais incapable d'aligner un seul poème valable, c'était un terrain que je sentais pas très bien. J'éprouvais une admiration sans bornes pour ces types qui trouvaient le moyen de vous descendre en quelques phrases, qui vous coupaient la respiration, l'ennui c'est qu'ils étaient tous à moitié cinglés. Une des questions que je me posais était de savoir si la poésie rendait fou ou si c'était l'inverse qui se produisait. Enfin ce que je voyais, c'était qu'un écrivain pouvait encore préparer le repas du soir, tandis qu'un poète, c'était tout juste bon à glisser les pieds sous la table.

Auteur: Djian Philippe

Info: Maudit manège, J'ai lu, 2000

[ écriture ]

 

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langage

À l'article Navajo (langue des indiens du même nom) : (...) beaucoup de verbes usuels n'ont littéralement pas d'expression en soi. Ainsi, alors que la plupart des langues ont un verbe "donner", le navajo (...) propose une vingtaine de verbes différents selon que l'on donne un objet souple, comme une lanière, long, comme un bâton, susceptible d'être rassemblé en paquet, comme du foin (...). L'étude des langues nous apprend à embrasser la diversité des modes d'appréhension du monde : ce qui paraît insignifiant aux uns est capital pour les autres, ce que la langue des uns ne mentionne même pas, celle des autres en décrit sans répit les plus menus détails.

Auteur: Hagège Claude

Info: Dictionnaire amoureux des langues

[ précision ] [ traduction ] [ spécificité ]

 

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