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judaïsme

L'homme saisit par-ci par-là quelques bribes de vérité, mais il ne saurait dominer la nature. Il doit savoir, au contraire, qu'il est dépendant de la Création. Et cette attitude conduit plus loin que les superstitions entretenues par l'Eglise. Le christianisme est la pire des régressions que l'humanité ait jamais subie, et c'est le Juif qui, grâce à cette invention diabolique, l'a rejetée quinze siècles en arrière. La seule chose qui serait encore pire serait la victoire du Juif à travers le bolchevisme. Si le bolchevisme triomphait, l'humanité perdrait le don du rire et de la joie. Elle deviendrait une simple masse informe, vouée à la grisaille et au désespoir.

Auteur: Hitler Adolf

Info: Propos de Table, notés par Martin Bormann

[ communisme ] [ historique ]

 

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faux self

Un déprimé a toujours perdu son enfance, j’ai pu le constater chez mes patients. Tous avaient renoncé à leur position infantile, tentant par-là de soulager leurs parents du fardeau d’avoir à s’occuper d’eux. Ils avaient grandi trop vite, faisant un effort pour se montrer à la hauteur de ce qu’on attendait d’eux. Ils achetaient ainsi le droit d’être approuvés et acceptés. Ils étaient devenus, ou ils avaient essayé de devenir, quelqu’un qui "fait", qui accomplit, et ils avaient découvert bien vite que ce bel accomplissement était dénué de sens puisqu’il se faisait aux dépens de leur être. Alors, incapables aussi bien d’être que de faire, ils étaient tombés en dépression.

Auteur: Lowen Alexander

Info: Dans "La dépression nerveuse et le corps", pages 233-234

[ satisfaction détournée ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

kyudo

La découverte au plus profond de l'âme de l'essence sans fond et sans forme (ou mieux encore son identification avec elle) découle d'une méditation dirigée avec méthode, dans les voies propres au Zen, et suivie en vue de parvenir à des expériences décisives.

Ramené au tir à l'arc, cela signifie-pour employer une formule toute provisoire et sans doute par-là même discutable- que les exercices spirituels susceptibles de faire un art de la technique de tir à l'arc, et éventuellement un art dépouillé d'art sont des exercices mystiques. C'est à dire que le tir à l'arc ne consiste nullement à poursuivre un résultat extérieur avec un arc et des flèches, mais uniquement à réaliser quelque chose en soi-même.

Auteur: Herrigel Eugen

Info: Le zen dans l'art chevaleresque du tir à l'arc

[ sport ] [ spiritualité ]

 

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bon sens

Le sage se réfugie dans les livres des Anciens où il n'apprend que de pures arguties de langage. Le fou aborde les réalités et en fait l'épreuve de près ; il acquiert par-là, si je ne me trompe, le véritable bon sens. C'est ce qu'Homère paraît avoir bien vu, tout aveugle qu'il était, quand il dit : "Le fou s'instruit à ses dépens." Il y a en effet deux obstacles principaux qui empêchent de parvenir à la connaissance des choses : l'hésitation, qui répand une fumée sur l'esprit, et la crainte, qui à la vue du péril vous détourne d'agir. Mais la Folie vous en délivre à merveille. Peu de mortels comprennent les nombreux avantages qu'il y a à être sans hésitation et à tout oser.

Auteur: Érasme

Info: Eloge de la Folie/Robert Laffont/Bouquins 1992 <p.33>

 

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sérénité animale

Un zoologiste qui, en Afrique, a observé de près les gorilles, s'étonne de l'uniformité de leur vie et de leur grand désoeuvrement. Des heures et des heures sans rien faire... Ils ne connaissent donc pas l'ennui ? Cette question est bien d'un homme, d'un singe occupé. Loin de fuir la monotonie, les animaux la recherchent, et ce qu'ils redoutent le plus c'est de la voir cesser. Car elle ne cesse que pour être remplacée par la peur, cause de tout affairement. L'inaction est divine. C'est pourtant contre elle que l'homme s'est insurgé. Lui seul, dans la nature, est incapable de supporter la monotonie, lui seul veut à tout prix que quelque chose arrive, n'importe quoi. Par-là, il se montre indigne de son ancêtre : le besoin de nouveauté est le fait d'un gorille fourvoyé.

Auteur: Cioran Emil Michel

Info:

[ éloge ] [ homme-animal ] [ paresse ] [ naturelle ]

 

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aube

A l'horizon grisâtre, perçait une lueur rouge. Les arbres, au loin, paraissaient plus noirs. Peu après, le rouge et le gris se mêlèrent ; le ciel devint couleur de raisins mûrs, avec par-ci par-là, des taches gris-violet et d'autres franchement rouge. Un point d'un jaune brillant se forma bientôt à l'horizon, donnant naissance à toute une gamme de couleurs chatoyantes. L'orient tourna au carmin, tandis que le reste du ciel virait au bleu. Soudain, les nuages s'ouvrirent, laissant le soleil darder mille rayons d'or. Une vraie toile d'araignée, tissée de lumière. Les champs, les arbres, les herbes passèrent du vert sombre à l'émeraude scintillant. Les branches de sapin se teintèrent de rouge et les ailes des oiseaux étincelèrent. Tout souriait. Devant le spectacle de cette aurore grandiose, Siang-tse eut envie de pousser des cris.

Auteur: Lao She Shu Qingchun

Info: Le Pousse-pousse

[ émerveillement ]

 
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nature

C'était une vallée misanthrope, n'aimant pas les hommes et ne faisant aucun effort pour être aimée d'eux.
En fait, elle repoussait l'homme comme elle invitait le loup.
Pas un brin de tendresse, dans ses pentes. Abruptes, elles plongeaient du plateau dans le creux d'une rivière plus sinueuse que bien des serpents, et qui, là, en bas, usait ses crocs liquides sur quelques rochers barbus.
Et la forêt, maîtresse partout.
Elle tapissait ce coin du monde, lui faisait chevelure hirsute, de branches et de feuillages, touffue en diable. On la sentait habile à vous gober l'imprudent, à le perdre dans ses entrailles d'écorces et d'humus, à lui tendre racines et branches traîtresses pour mieux le rudoyer.
Par-ci, par-là, verrues granitiques, lui poussaient quelques dents de pierre qui perçaient les gencives brun et or des bois... Des rocs sans nom que personne n'avait jamais songé à baptiser.

Auteur: Marcastel Jean-Luc

Info: Louis le Galoup, Tome 3 : Le Maître des Tours de Merle

[ hostile ]

 

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besoin de croissance

Ce qui me manque, au fond, c’est de voir clair en moi, de savoir ce que je dois faire, et non ce que je dois connaître... Il s’agit de comprendre ma destination, de voir ce que Dieu au fond veut que je fasse ; il s’agit de trouver une vérité qui en soit une pour moi, de trouver l’idée pour laquelle je veux vivre et mourir.

C’est de cela que mon âme a soif, comme les déserts de l’Afrique aspirent après l’eau…

C’est là ce qui me manque pour mener une vie pleinement humaine et pas seulement bornée au connaître, afin d’en arriver par-là à baser ma pensée sur quelque chose qui tienne aux plus profondes racines de ma vie, par quoi je sois comme greffé sur le divin et qui s’y attache, même si le monde croulait. C’est bien cela qui me manque et à quoi j’aspire.

Auteur: Kierkegaard Søren Aabye

Info:

[ action ] [ cohérence ] [ individuation ] [ quête ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

folie

Du temps que Lée le poète était renfermé à Bedlarn un de ses amis alla le voir et comme le nourrisson du Pinde avait des moments lucides, l'autre s'imagina qu'il était absolument guéri, et se promena avec lui dans l'enceinte de cette maison. Ils montèrent même ensemble jusqu'à la coupole du bâtiment. Comme ils en regardaient tous les deux la hauteur prodigieuse, Lée saisit son ami par le bras, et lui dit : immortalisons... et sautons du parapet à terre. - Tout le monde peut sauter en bas, et nous ne nous immortaliserons pas par-là, reprit celui-ci, d'un grand sang-froid, mais descendons et essayons de sauter de bas en haut. Le fou, flatté d'une idée qui lui présentait un saut plus étonnant que celui qu'il avait proposé, accepta la proposition et son ami, en le voyant descendre l'escalier, s'applaudit du nouveau projet qui roulait dans la tête du malheureux, auquel le goût de l'immortalité avait fait perdre l'esprit.

Auteur: Internet

Info: in le Dictionnaire encyclopédique d'anecdotes modernes, anciennes, françaises et étrangères d'Edmond Guerard

[ anecdote ] [ autodéfense ]

 

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appariement

Il faut voir notre ADN comme un long collier constitué de perles de 4 couleurs, les 4 nucléotides A, C, T, G. Nous avons tous reçu deux colliers, un de notre père, l'autre de notre mère. Chaque collier est unique, en ce sens qu'il possède de petites singularités propres à chaque individu : une perle par-ci par-là est différente, un A à la place d'un T.

Pour former la génération suivante, nous produisons des gamètes, les ovules pour les femmes, les spermatozoïdes pour les hommes. Dans chaque gamète ne se trouve qu'un seul collier, et c'est à la reproduction que les deux colliers, l'un venant du gamète mâle et l'autre du gamète femelle, s'uniront pour former un nouvel individu.

Lors de la formation des gamètes, les premières perles viennent du collier reçu de la mère, les suivantes du collier du père, puis encore un bout qui vient de la mère, etc. Comme si, après avoir bien aligné les deux colliers, on les coupait en bouts et on rabibochait les morceaux dans l'ordre, en piochant au hasard chez le père et chez la mère.

Auteur: Heyer Evelyne

Info: L'Odyssée des gènes

[ reproduction ] [ génétique ] [ fusion ] [ tétravalence ]

 

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Ajouté à la BD par miguel