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mécanisme

La religion est un champ où poussent les sophismes. En y semant quelques peurs, on y récolte plus tard des dieux, des paraboles et, en saison, des prophètes.

Auteur: Malka Francis

Info: Le Jardinier de Monsieur Chaos, p.123, HMH/amÉrica, 2007

[ pouvoir ]

 

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dialogue

[...] On commence par les tours nord et on fera retour par les sud.
- Tu te la joues pisteur indien? C'est où, le nord ?
- Lève les yeux et cherche les paraboles sur les fenêtres, elles sont toutes dirigées vers le sud, c'est une constante. Maintenant que tu sais où est le sud, ça va aller pour trouver le nord?
- A tes ordres, Pocahontas.

Auteur: Norek Olivier

Info: Code 93

[ boussole ] [ orientation ]

 

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pouvoir sémantique

La plupart des critiques littéraires s'accordent à dire que la fiction ne peut être réduite à un simple mensonge. Les protagonistes bien conçus prennent vie, la pornographie provoque des orgasmes, et le fait de prétendre que la vie est ce que nous voulons qu'elle soit peut, de manière concevable, provoquer la condition souhaitée. D'où les paraboles religieuses, le réalisme socialiste, la propagande nazie. Et si ce récit est également empreint d'un supernaturalisme réactionnaire, c'est peut-être parce que son auteur aspire à voir des lettres se déplacer sur les plafonds, amorçant prudemment leur réification en anges. Car si elles pouvaient le faire, pourquoi pas nous ?

Auteur: Vollmann William T.

Info: Europe Central

[ onrique ] [ littérature ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

zen

Le bouddha reprit : - tu es comme lui ; la flèche des vues fausses, enduite du poison du désir et de la convoitise, a percé ton esprit ; je veux t'arracher cette flèche, à toi qui es mon disciple ; mais toi, tu refuses que je te l'enlève et tu veux chercher à savoir si le monde est éternel ou non éternel, fini ou non fini, etc. Tu ne trouveras pas ce que tu cherches, mais tu perdras la vie de sagesse ; tu mourras comme un animal et tu seras précipité dans les ténèbres...
Le moine, peu à peu, comprit à fond les paroles du BOUDDHA et il obtint la Voie.

Auteur: Crépon Pierre

Info: Enseignements du bouddha contes et paraboles

[ maitre ]

 

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triade

Si je devais désigner les trois ressources de la vie les plus précieuses, je citerais les livres, les amis et la nature ; et des trois, la plus précieuse, celle du moins qui est la plus constante et la plus disponible, est la nature. La nature nous accompagne en permanence, elle est un inépuisable réservoir de ce qui touche le coeur, plait à l'esprit et enflamme l'imagination - santé du corps, stimulant de l'esprit, joie de l'âme. Pour le savant, la Nature est un réservoir de faits, de lois, de processus ; pour l'artiste, un réservoir d'images ; pour le poète un réservoir d'images, d'imaginations, une source d'inspiration ; pour le moraliste, elle est un réservoir de préceptes et de paraboles ; à tous elle peut apporter joie et connaissance.

Auteur: Burroughs John

Info: L'Art de Voir les Choses, Textes Choisis

[ réconfort ]

 

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acceptation

L'horizon vers lequel se dirige cette sagesse me paraît être un renoncement aux désirs mêmes dont la blessure engendre la plainte: renoncement d'abord au désir d'être récompensé pour ses vertus, renoncement au désir d'être épargné par la souffrance, renoncement à la composante infantile du désir d'immortalité ... Pareille sagesse est peut-être esquissés à la fin du livre de Job, quand il est dit que Job est arrivé à aimer Dieu pour rien ... Aimer Dieu pour rien, c'est sortir complètement du cycle de la rétribution ... Peut-être cet horizon de sagesse , dans l'Occident judéo-chrétien, recoupe-t-il celui de la sagesse bouddhique.

... la lutte éthique et politique contre le mal qui peut rassembler tous les hommes de bonne volonté ... anticipations sous forme de paraboles d'une condition humaine où, la violence étant supprimée, l'énigme de la vraie souffrance, de l'irréductible souffrance, serait mise à nu.

Auteur: Ricoeur Paul

Info: Le mal : Un défi à la philosophie et à la théologie, pp 64-65

[ sobriété ] [ croyance ] [ dualisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

Bible

Qu’il pleure aussi, le prêtre de Dieu, et il verra qu’en réponse les cœurs de ses auditeurs seront bouleversés. Il suffit d’une petite semence infime jetée dans l’âme du simple, et elle ne mourra pas, pendant toute sa vie elle vivra dans son âme, demeurera en lui au milieu des ténèbres, au milieu de la pestilence de ses péchés, comme un point lumineux, comme un grand rappel. Et il est inutile, bien inutile de beaucoup lui expliquer et enseigner, il comprendra tout, simplement. Croyez-vous que l’homme du peuple ne comprenne pas ? Essayez, lisez-lui l’histoire touchante et attendrissante de la belle Esther et de la hautaine Vasthi ; ou le merveilleux récit du prophète Jonas dans le ventre de la baleine. N’oubliez pas non plus les paraboles du Seigneur, notamment dans l’Évangile selon saint Luc (c’est ce que je faisais), puis dans les Actes des apôtres, la version de Saül (cela absolument, absolument !) et enfin, dans les Ménées, ne serait-ce que la vie d’Alexis homme de Dieu et de la joyeuse martyre, grande entre les grandes, sainte Marie l’Égyptienne, qui a vu Dieu et qui portait le Christ en elle.

Auteur: Dostoïevski Fédor Mikhaïlovitch

Info: Dans "Les Frères Karamazov", volume 1, traduction d'Elisabeth Guertik, le Cercle du bibliophile, pages 377-378

[ marquants ] [ impressionnants ] [ exemplarité ] [ transmission ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

terminologie

L’avènement de la mécanique quantique révèle sans doute pour la première fois que le langage descriptif de la physique ne constitue pas un simple "reflet" du monde qui nous entoure (et dont nous faisons partie intégrante), mais informe activement notre vision du "réel" : l’insistance de Bohr sur le fait que ce langage est littéralement imprégné par une série "d’images et de représentations qui se réfèrent aux événements de la vie quotidienne" (Bohr 1991 : 252) montre assez qu’à ses yeux il a une dimension proprement modélisante, qui va bien au-delà de son fonctionnement strictement dénotatif. Or, les paradoxes irréductibles auxquels on se heurte dès qu’on essaie de décrire l’univers quantique en fonction du système de représentations hérité de la physique "classique" laissent entrapercevoir les limites d’une telle démarche sur le plan ontologique : rien (autrement dit, aucune instance métaphysique semblable au Dieu cartésien qui ne saurait vouloir nous tromper) ne garantit en fait la pertinence de notre activité modélisante, puisqu’on ne saurait affirmer avec certitude à l’heure actuelle (a) que "les mots dont nous disposons – entendons les concepts que ceux-ci désignent – correspondent de façon bi-univoque à des "moellons" de la réalité" (d’Espagnat 2002 : 227) et (b) que les structures mêmes du langage verbal et/ou logico-mathématique utilisé par les physiciens correspondent par isomorphisme (ou, à tout le moins, par homomorphisme) aux linéaments d’un aliquid* préstructuré indépendamment de nos aptitudes perceptionnelles et des normes qui régissent nos activités expérimentales (v. d’Espagnat 2002 : 167, 427-428, 452, 499 n. 1, 518). La description raisonnée du "réel" microphysique (quel que soit le sens de cette expression) est donc pour nous un perpétuel défi, dans la mesure où elle nécessite de notre part un effort d’adaptation constant sur le plan conceptuel et discursif afin de verbaliser l’indicible et de penser l’impensable.

Auteur: Ilias Yocaris

Info: Des images et des paraboles : Niels Bohr et le discours descriptif en physique quantique. Conclusion. *quelque chose d’imaginaire ou supposé

[ limitation ]

 

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cité imaginaire

À Smeraldina, ville aquatique, un réseau de canaux et un réseau de rues se superposent et se recoupent.

Pour aller d’un endroit à un autre tu as toujours le choix entre le parcours terrestre et le parcours en barque : et comme la ligne la plus courte entre deux points à Smeraldina n'est pas une droite mais un zigzag qui se ramifie en variantes tortueuses, les voies qui s’ouvrent à chaque passant ne sont pas seulement au nombre de deux, mais il y en a beaucoup, et elles augmentent encore si on alterne des trajets en barque et des parcours à pied sec.

Ainsi l’ennui de parcourir tous les jours les mêmes rues est-il épargné aux habitants de Smeraldina. Et ce n'est pas tout : le réseau des voies de communication n'est pas disposé sur un seul niveau, mais il suit des escaliers qui montent et qui descendent, des galeries, des ponts en dos d’âne, des voies suspendues. En combinant les segments des différents trajets surélevés ou à la surface, chaque habitant se donne chaque jour le plaisir d’un nouvel itinéraire pour aller dans les mêmes endroits. À Smeraldina les vies les plus monotones et les plus tranquilles s’écoulent sans se répéter.

C’est à de plus grandes restrictions que s’exposent, ici comme ailleurs, les vies secrètes et aventureuses. Les chats de Smeraldina, les voleurs, les amants clandestins empruntent des chemins plus élevés et moins continus, sautant d’un toit à l’autre, se laissant tomber d’une terrasse sur un balcon, évitant les gouttières d’un pas de funambule. Plus bas, les rats courent dans l’obscurité des cloaques, à la queue leu leu, en compagnie des conspirateurs et des contrebandiers : ils passent la tête par les bouches d’égout et les grilles des caniveaux, ils se faufilent par les interstices et les ruelles, et traînent d’une cachette à l’autre des croûtes de fromage, des denrées prohibées, des barils de poudre à canon, ils traversent la densité de la ville trouée par l’éventail des galeries souterraines.

Un plan de Smeraldina devrait comprendre, indiqués avec des encres de couleurs différentes, tous ces tracés, solides et liquides, évidents et cachés. Il est plus difficile de fixer sur la carte les voies des hirondelles, qui fendent l’air par-dessus les toits, précipitent le long de paraboles invisibles avec leurs ailes tendues, s’écartent pour avaler un moustique, remontent en spirale en frôlant un pinacle, surplombent de chaque point de leur sentier d’air tous les points de la ville.

Auteur: Calvino Italo

Info: Villes invisibles. La ville et les échanges

[ tridimensionnelle ]

 

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Ajouté à la BD par miguel