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femmes-par-hommes

L'Italienne aime par tempérament ; l'Espagnole, par plaisir ; l'Allemande, par sensualisme ; la Russe, par corruption ; l'Orientale, par habitude ; l'Autrichienne, par virtuosité ; la Polonaise, par essence ; la Flamande, par devoir ; l'Anglaise, par hygiène ; la Créole, par instinct, l'Américaine, par calcul ; la Provinciale (française), par ennui ; la Parisienne, par curiosité ; et enfin, la Lyonnaise par sentiment.

Auteur: Anonyme

Info: "Le Carillon lyonnais" du 6 octobre 1907 - cité dans "Le Dictionnaire de la Bêtise", éd. Robert Laffont, p. 258

[ ethnologie comparée ] [ sexe ] [ ethos ] [ nations ] [ internationale ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

femmes-par-hommes

Le lendemain, une ordonnance était rendue qui interdisait à toute femme ou dame de conduire elle-même son cabriolet, à moins qu'elle ne présentât quelques garanties de prudence et de maturité, et qu'elle n'eût, par exemple, l'âge de raison, - trente ans.
Deux jours après aucun cabriolet ne passait dans la rue conduit par une femme. Il n'y avait pas dans tout Paris une Parisienne assez courageuse pour fouetter publiquement ses chevaux et pour avouer qu'elle avait trente ans.

Auteur: Claretie Jules

Info: Illustration

[ circulation ] [ ironie ]

 

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poésie

Je sortais toujours avec un livre dans la poche. Les grandes avenues parisiennes me permettaient de lire sans bousculer quiconque. Et accessoirement de ne regarder personne, ce qui m'évitait de percevoir des gens faussement pressés, caractéristique essentielle de la grande ville. Il faut être pressé pour être important. Etre pressé, c'est être attendu. Prendre son temps, c'est n'être pas attendu. N'intéresser personne. Alors, on fait mine de courir, de bousculer, de téléphoner frénétiquement. Dickinson ne faisait rien. Elle n'habitait pas Paris.

Auteur: Uras Michaël

Info: Aux petits mots les grands remèdes, p. 178

[ tranquillité ] [ stress urbain ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

vacances

S’évader de quoi ? J’admets volontiers qu’on tienne à se distraire de ses occupations journalières et à fuir un appartement en ville et des rues bruyantes et surpeuplées. Mais s’évader vers quoi ? Pour passer des journées dans une voiture plus exigüe que n’importe quel appartement citadin et sur des routes aussi encombrées, tapageuses et malodorantes que les artères parisiennes. En fait, on ne s’évade pas, on passe d’une prison immobile à une prison motorisée : le déplacement accéléré de la cage donne à l’oiseau l’illusion de la délivrance.

Auteur: Thibon Gustave

Info: Dans "L'équilibre et l'harmonie", Librairie Arthème, Fayard, 1976, page 105

[ transports ] [ embouteillages ] [ enfermement ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

castes parisiennes

Surtout pas Christophe. Sept ans de plus qu'elle, pas grand-chose comme points communs. Il fait un métier "tendance", photographe culinaire. Il peut vous expliquer pendant des heures comment on s'y prend pour photographier des tartes au citron meringuées, des sushis ou de la crème glacée. Elise, sa femme, exerce aussi un métier "tendance", web designer, elle crée des sites Internet et les habille de jolies couleurs, et leurs enfants ont aussi des prénoms "tendance", Garance et Hugo. Ils habitent à Paris, dans un arrondissement où les pères amènent leurs enfants à l'école en trottinette.

Auteur: Josse Gaëlle

Info: Ce matin-là

[ complexe psycho-social ] [ parisianisme ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

agacement

"Dors, min p'tit quinquin
Min p'tit pouchain,
Min gros rojin..."

Dors, mon petit enfant, mon petit poussin, mon gros raisin. Les notes coulent sans heurt, pas plus douloureuses que des piqûres d'épingle. Une vieille berceuse picarde un peu simplette que sa grand-mère lui chantait dans la petite mansarde parisienne.
[...]
Blanche se redresse sur le bord du lit et reprend :

"Tu m'f'ras du chagrin
Si tu n'dors point qu'à demain"

"Ferme ton clapet, bébé, avant que je ne te le cloue moi-même" traduit Jenny très librement. J'imagine que la plupart des berceuses se résument à ça."

Auteur: Donoghue Emma

Info: Frog Music

[ chanson ] [ endormir ]

 

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mégapole

Tony : Je suis juste à Paris, rien de spécial à raconter ...
Marie : Mais si, vas-y, dis-moi ce qu'il s'est passé, ce que tu as fait, ce que tu as vu... Raconte, c'est toi qui es dans une grande ville, capitale romantique !
Tony : Techniquement je n'ai fait qu'arriver dans la gare de lyon plein de monde, de bruit et de mendiant, puis j'ai mangé dans une brasserie coincé contre une vitre à côté de la porte d'entrée sous un chauffage trop fort, avant de prendre le RER puant le pisse et la transpiration pour arriver en banlieue Parisienne bétonné en plein brouillard.
Tony : C'est bon, Je te fais rêver là ?

Auteur: Internet

Info:

[ encombrement ] [ saleté ] [ dialogue-web ]

 

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provocation

Déguisé en fidèle, c’est-à-dire aussi vilainement habillé que possible, le journaliste était allé piéger les prêtres de diverses paroisses parisiennes en confessant des péchés de plus en plus fantaisistes. Il le racontait sur un ton amusé, impliquant comme une évidence qu’il était mille fois plus libre et intelligent que les malheureux prêtres et leurs fidèles. Même à l’époque, j’avais trouvé ça débile, choquant – d’autant plus débile et choquant que le type qui se serait permis une chose pareille dans une synagogue ou une mosquée aurait immédiatement soulevé, provenant de tous les bords idéologiques, un concert de protestations indignées : les chrétiens sont les seuls dont il semble qu’on ait le droit de se moquer impunément, en mettant les rieurs de son côté.

Auteur: Carrère Emmanuel

Info: Le royaume

[ religion ] [ transgression ] [ monothéisme ]

 

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Gaule

On apprend, en 1913, que Bécassine s'appelle Annaïck Labornez et qu'elle est originaire du Finistère. On se moque alors dans la bourgeoisie parisienne, avec mépris parfois, de ces domestiques incultes qui ne connaissent pas les pratiques et les codes de la vie parisienne. Bécassine est tout à la fois "bécasse" et "bornée". Elles sont si nombreuses alors les bonnes venues de Bretagne... Le succès populaire de Bécassine (née trois ans avant les Pieds nickelés), sera tel que son nom deviendra nom commun désignant une fille sotte et naïve... Ce succès participe à l'image de la Bretagne et des Bretons. Des "ploucs" travailleurs, un peu frustes, un peu bornés, sympathiques évidemment, mais si arriérés. Illustration par le dessin, et un personnage populaire, de propos écrits plusieurs décennies auparavant par ces voyageurs écrivains venus en Basse-Bretagne le temps d'un été.

Auteur: Le Boulanger Jean-Michel

Info: Etre breton ?

[ mépris ] [ ville ] [ province ]

 

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symbole

La ville se reflète dans mille yeux, mille objectifs. Car ce ne sont pas seulement le ciel et l’atmosphère, pas seulement les publicités lumineuses sur les boulevards du soir qui ont fait de Paris la "ville lumière". Paris est la "ville miroir" : l’asphalte poli comme un miroir de ses avenues. Devant tous les cafés des parois de verre ; les femmes se regardent ici plus encore qu’ailleurs. La beauté des Parisiennes est sortie de ces miroirs. Avant que l’homme ne les aperçoive, elles ont déjà interrogé dix miroirs. Une débauche de miroirs entoure aussi l’homme, surtout au café (pour les rendre plus clairs à l’intérieur et pour donner une agréable profondeur à tous les enclos et les boxes minuscules qui partagent les établissements parisiens). Les miroirs sont l’élément spirituel de cette ville, son emblème, à l’intérieur duquel sont venus s’inscrire les emblèmes de toutes les écoles poétiques.

Auteur: Benjamin Walter

Info: Dans "Paris, la ville dans le miroir" in Images de pensée, page 101

[ description ] [ Paname ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson