Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 4
Temps de recherche: 0.0355s

vocabulaire

Dépuceler une bouteille: "l'ouvrir"... ce folâtre et rusé compère, grand brasseur de filles et dépuceleur de bouteilles, l'éternel rival d'Arlequin: Pierrot."J. K. Huysmans, Croquis parisiens.
San Antonio dit aussi: déniaiser un flacon.

Auteur: Courtois Martine

Info: Les mots du vin et de l'ivresse

[ débouchonner ] [ décapsuler ]

 

Commentaires: 0

dénonciation

Je préférerais m’asseoir par terre pour vendre des tortillas au marché de Toluca plutôt que de devoir m’associer à ces putains d’"artistes" parisiens. Ils passent des heures à réchauffer leurs précieuses fesses aux tables des cafés, parlent sans discontinuer de la culture, de l’art, de la Révolution, en se prenant pour les dieux du monde et en infectant l’atmosphère avec des théories qui ne deviennent jamais réalité. Le lendemain, ils n’ont rien à manger, vu que pas un seul d’entre eux ne travaille. Ils vivent comme des parasites, aux crochets d’un tas de vieilles peaux pleines aux as qui admirent le "génie". Ça valait le coup de venir, rien que pour voir pourquoi l’Europe est en train de pourrir sur pied et pourquoi ces gens sont la cause de tous les Hitler et Mussolini.

Auteur: Kahlo Frida

Info:

[ colère ] [ choc culturel ] [ décadence ] [ blabla français ]

 
Commentaires: 1
Ajouté à la BD par Coli Masson

accommodements

Passé l'après-midi au bar du Lutetia avec un jeune professeur de philosophie, 27 ans, Michel Onfray, qui promène mélancoliquement avec lui un manuscrit refusé par tous les éditeurs parisiens. Il se réclame de Cioran, Matzneff, Bott et moi - et se refuse à tout compromis, ajoutant qu'il a suffisamment souffert dans son enfance des humiliations vécues par son père, simple ouvrier agricole. Comme je lui explique comment fonctionne le monde intellectuel parisien, il me demande à brûle-pourpoint comment je peux concilier tant de frivolité avec ma passion pour Louise Brooks? Les deux me sont également nécessaires et j'ai passé l'âge du "tout ou rien". Le mot qu'on exècre le plus dans sa jeunesse, celui de "compromis", est aussi celui auquel on doit de survivre encore après trente ans. Et c'est sans doute celui qui vaudra un jour sa gloire à notre jeune philosophe inconnu.

Auteur: Jaccard Roland

Info: "Le Monde d'avant", journal, 26 avril 1986. Sur le post FB de Lionel Chiuch, qui ajoute "Lacan aurait sans doute dit quelque chose sur ce "com-promis" à propos d'Onfray à l'aube de la carrière que l'on sait..."

[ concessions ] [ écrivain-sur-écrivain ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

vacherie

Tu n’as pas idée du genre de salauds que sont ces gens. Ils me donnent envie de vomir. Je ne peux plus supporter ces maudits " intellectuels " de mes deux. C’est vraiment au-dessus de mes forces. Je préférerais m’asseoir par terre pour vendre des tortillas au marché de Toluca plutôt que de devoir m’associer à ces putains d’" artistes " parisiens. Ils passent des heures à réchauffer leurs précieuses fesses aux tables des " cafés ", parlent sans discontinuité de la " culture ", de l’ " art ", de la " révolution " et ainsi de suite, en se prenant pour les dieux du monde, en rêvant de choses plus absurdes les unes que les autres et en infectant l’atmosphère avec des théories et encore des théories qui ne deviennent jamais réalité.

Le lendemain matin, ils n’ont rien à manger à la maison vu que pas un seul d’entre eux ne travaille. Ils vivent comme des parasites, aux crochets d’un tas de vieilles peaux pleines aux as qui admirent le " génie " de ces " artistes ". De la merde, rien que de la merde, voilà ce qu’ils sont. Je ne vous ai jamais vu, ni Diego ni toi, gaspiller votre temps en commérages idiots et en discussions " intellectuelles " ; voilà pourquoi vous êtes des hommes, des vrais, et pas des " artistes " à la noix. Bordel ! Ça valait le coup de venir, rien que pour voir pourquoi l’Europe est en train de pourrir sur pied et pourquoi ces gens — ces bons à rien sont la cause de tous les Hitler et les Mussolini. Je te parie que je vais haïr cet endroit et ses habitants pendant le restant de mes jours. Il y a quelque chose de tellement faux et irréel chez eux que ça me rend dingue. 

Auteur: Kahlo Frida

Info: A propos d'André Breton et des surréalistes, dans une lettre à son amant, le photographe Nikolas Murray lors de son passage à Paris en 1938

[ détestation ] [ cénacles parisien ] [ salonards centralisés ] [ anti-intelligentsia  ] [ beaux-arts ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel