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justifications

Nous sommes comme un grand parlement, assemblage de composants divers et de sous-systèmes. Au-delà d'une collection de systèmes experts locaux, nous rassemblons des superpositions de mécanismes sans cesse réinventés, un ensemble de factions contradictoires. L'esprit conscient fabrique des histoires pour expliquer la dynamique parfois inexplicable du sous-système à l'intérieur du cerveau. Il peut être inquiétant de considérer à quel point toutes nos actions sont motivées par des systèmes câblés qui font de leur mieux, aux sujet desquelles nous pondons des scénarios sur le pourquoi de ce qui fut choisi.

Auteur: Eagleman David

Info: "Incognito : The Secret Lives of the Brain", p.157, 2011

 

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Ajouté à la BD par miguel

indépendance

La femme un peu trop effrontée, qui a jeté aux orties toutes les croyances, idéologies et habitudes, se sent libre mais elle est seule. Je citerai l'exemple d'une fonctionnaire du Parlement suisse qui a posté sur Facebook des photos où on la voit nue. Elle a perdu son poste. Les filles qui font du sexting ne se rendent pas compte du danger qu'elles courent avec ces photos. C'est donc le côté négatif. Etre libre implique des risques. La liberté a besoin de berges, doit être canalisée, comme une rivière. Sinon, elle devient marécage.

Auteur: Pasini Willy

Info: Entretien avec Barbara Witkowska, à propos de son ouvrage : Libre et parfois effrontée, éditions Odile Jacob

[ danger ]

 

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personnage

Sir Robert Aylward, baronnet et membre du parlement, était assis dans ses bureaux de la city de Londres. C'était un bâtiment d'une grande magnificence, assurément un des plus beaux que l'on pût trouver dans un périmètre d'un demi-mile autour de l'hôtel de ville. [...]
Sir Robert était assis devant son bureau d'ébène et jouait avec un crayon, la lumière d'un bon feu éclairant son visage.
Dans son genre, c'était un visage remarquable, tel qu'il se présentait alors dans sa quarante-quatrième année, très pâle, mais d'une pâleur naturelle, très bien modelé, et dans l'ensemble impassible....

Auteur: Haggard Henry Rider

Info: Le dieu jaune, extrait de : la société Sahara, premier chapitre du volume paru aux éditions Garancière 1985

 

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démocratie détournée

Dans le régime parlementaire, le peuple n’exerce pas le pouvoir. Il ne fait plus de lois, il ne gouverne plus, il ne juge plus. Mais il dépose un bulletin dans l’urne ; sorte d’opération magique par laquelle il s’assure d’une liberté qui n’est plus dans ses actes quotidiens. À tous les degrés, et surtout au premier, c’est sous la forme de la démission que se manifeste la vie politique : démission du peuple entre les mains de ses représentants, démission de la majorité parlementaire entre les mains de son gouvernement, démission des hommes de gouvernement devant la nécessité politique incarnée par les grands commis de l’administration.

Auteur: Charbonneau Bernard

Info: Dans "L'Etat"

[ vote ] [ compensation ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

oppression

L'usinier qui édifiait une fortune colossale sur le travail de ses ouvriers, qui, eux, manquaient de tout, était un monsieur honnête. Le député, le ministre dont les mains étaient toujours ouvertes aux pots-de-vin, étaient dévoués au bien public. L'officier qui expérimentait le fusil nouveau modèle sur des enfants de sept ans avait bien fait son devoir, et, en plein parlement, le président du Conseil lui adressait ses félicitations. Tout ce que je vis me révolta, et mon esprit s'attacha à la critique de l'organisation sociale. Cette critique a été trop souvent faite pour que je la recommence. Il me suffira de dire que je devins l'ennemi d'une société que je jugeais criminelle.

Auteur: Henry Émile

Info:

[ révolte ] [ pessimisme ] [ anarchie ]

 

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manipulation

Naturellement les gens ordinaires ne veulent pas la guerre. Ni en Russie, en Angleterre, en Allemagne ou ailleurs. Nous sommes bien d'accord. Mais, après tout, ce sont les dirigeants d'un pays qui déterminent la politique et il est toujours facile d'entraîner un peuple, que ce soit en démocratie, sous une dictature fasciste, dans un parlement ou avec une dictature communiste. Qu'il ait la parole ou pas le peuple peut toujours être convaincu par la position de surenchère de ses dirigeants. C'est facile. Il suffit de dire qu'on est attaqué et dénoncer les artisans de paix en expliquant que leur manque de patriotisme expose le pays au danger. Ca fonctionne pareil dans tous les pays.

Auteur: Goering Hermann

Info: au procès de Nuremberg

[ pouvoir ] [ conflit ] [ propagande ]

 

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classes sociales

Quand on dit le peuple, aujourd’hui, on fait de la littérature électorale, politique, parlementaire.

Il n’y a plus de peuple.

Tout le monde est bourgeois.

Puisque tout le monde lit son journal.

Le peu qui restait de l’ancienne ou plutôt des anciennes aristocraties est devenu une basse bourgeoisie.

L’ancienne aristocratie est devenue comme les autres une bourgeoisie d’argent.

L’ancienne bourgeoisie est devenue une basse bourgeoisie, une bourgeoisie d’argent.

Quant aux ouvriers ils n’ont plus qu’une idée, c’est de devenir des bourgeois.

C’est même ce qu’ils nomment devenir socialistes.

Il n’y a guère que les paysans qui soient restés profondément paysans.

Auteur: Péguy Charles

Info: L'argent

[ rêve démocratique d'enrichissement ] [ indifférenciation ] [ société marchande ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

gouvernement

La nouvelle alliance du pouvoir avec les forces invisibles joue en défaveur de l'Eglise catholique qui ne dispose plus que d'un siège de commissaire à l'assemblée nationale révolutionnaire contre trois pour les animistes. Elle ouvrit la voie d'une incorporation officielle du mystique et de l'invisible au politique, puisque deux des plus grands chefs vodun, Daagbo Hounon et Yahoïcha Gankpé firent leur entrée au parlement. Associés officiellement et formellement au pouvoir, la présence des prêtres vodun renforce la légitimité du chef de l'Etat et sacralise la perception populaire de Mathieu Kérékou. Ce dernier, désormais lié à la fine fleur de la sorcellerie béninoise, paraît aux yeux de ses compatriotes plus invulnérable qu'il ne l'était, d'autant plus que tous les africains croient à l'efficacité des talismans.

Auteur: Aïvo Frédéric Joël

Info: Le président de la république en afrique noire francophone

[ religions ] [ pacte ] [ croyances ]

 

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démocratie

Il n’y a de pouvoirs que ceux constitués par la volonté du peuple exprimée par les représentants ; il n’y a d’autorités que celles déléguées par lui ; il ne peut y avoir d’action que celle de ses mandataires revêtus de fonctions publiques. C’est pour conserver ce principe dans toute sa pureté que, d’un bout de l’Empire à l’autre, la Constitution a fait disparaître toutes les corporations, et qu’elle n’a plus reconnu que le corps social et les individus.[…] Il n’y a plus de corporations dans l’État ; il n’y a plus que l’intérêt de chaque individu et l’intérêt général. Il n’est permis à personne d’inspirer aux autres citoyens un intérêt intermédiaire, de les séparer de la chose publique par un esprit de corporation.

Auteur: Le Chapelier Isaac-René-Guy

Info: Exposé des motifs de la proposition de décret sur les sociétés populaires, Assemblée nationale constituante, 29 septembre 1791, publié dans les Archives parlementaires, 1re série, t. XXXI, p. 617–619

[ peuple ] [ intermédiaires ]

 

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politique

La vérité est que vous avez racialisé la société, en faisant l'éloge du métis, cet aboutissement de l'homme parfait. Vous êtes devenus les vrais racistes, à vouloir raisonner en fonction des "ethnies". Vous qui pouvez traiter de fasciste un contradicteur, ne voyez-vous pas comment vous vous comportez, en comptabilisant les Noirs et les Arabes à la télévision, au parlement, chez les entraîneurs de foot ? Parce que vous avez voulu voir dans l'élection de Barack Obama la victoire de l'homme noir ou métissé, vous avez fait de la couleur de la peau et de ses mélanges un critère de qualité, dans une nation qui n'a jamais été l'expression d'une race ni d'une religion, et qui se l'interdit dans sa Constitution. Vous êtes devenus obsédés par les origines, tout en interdisant aux autres d'y faire référence.

Auteur: Rioufol Ivan

Info: De l'urgence d'être réactionnaire, chapitre, les antiracistes, ces vrais racistes, p 127

[ racisme ]

 

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