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sotériologie

En prononçant les parles de la consécration, le prêtre détermine la transsubstantiation et libère, par-là, les créatures que sont le pain et le vin de leur état d’éléments imparfaits. Cette conception n’est absolument pas chrétienne ; elle est alchimique. Alors que le catholique souligne la présence efficace du Christ, l’alchimiste s’intéresse au destin et à la rédemption manifeste des substances ; car l’âme divine est captive en elles et attend la rédemption qui lui est octroyée au moment de la libération. Elle apparaît alors sous la forme du "fils de Dieu". Pour l’alchimiste, ce n’est pas l’homme qui a, en premier lieu, besoin de rédemption, mais la divinité qui est perdue et sommeille dans la matière. Ce n’est qu’en second lieu qu’il espère que la substance transformée lui sera profitable, sous la forme de la medicina catholica (remède universel), à lui comme aux corpora imperfecta (corps imparfaits), comme par exemple les métaux vils, "malades", etc

Il ne vise donc pas à sa propre rédemption par la grâce de Dieu, mais à la libération de Dieu de l’obscurité de la matière.

En s'appliquant à cet œuvre miraculeux, il bénéficie de son action salutaire, mais secondairement. Il peut aborder l’œuvre en souffrant du besoin de rédemption, mais il sait que sa rédemption dépend du succès de son œuvre, c'est-à-dire de la libération, par ses soins, de l'âme divine. Dans ce but, il a besoin de la méditation, du jeûne et de la prière ; de plus, il a besoin de l'aide du Saint-Esprit comme πάρεδροζ.

Ce n'est pas l'homme qui doit être racheté, mais la matière.

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: Dans "Psychologie et alchimie", éd. Buchet-Chastel, 2014, trad. par Henry Pernet et Roland Cahen, pages 427-428

[ serviteur ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

mousson

Cet été-là, je l'avais passé à ruisseler de sueur sous un soleil de plomb, écartant les herbes et les feuilles dans les rigoles des rizières ou les ruisseaux, à la recherche de grenouilles. A bout de souffle, je m'arrêtais un moment pour regarder le ciel, le vent traversait les rizières, soufflant au-dessus de ma tête dressée au milieu de la mer des épis verdoyants. Le bruit des vagues résonnait lourdement dans ma tête vide de pensées.

Si un orage me surprenait, j'allais m'abriter sous un arbre et je regardais la rizière éclairée par la lumière verdâtre des éclairs. La forêt d'un vert dense où s'enchevêtraient les feuillages bruissait sous le vent mêlé de pluie, comme un être étrange tremblant de tous ses membres verts. J'étais trempé jusqu'aux os, les grenouilles s'agitaient dans leur boîte en plastique. Je savais bien que si le tonnerre grondais, je devais m'éloigner des arbres, mais je n'avais aucun autre endroit où me réfugier. La seule chose que je pouvais faire était d'essayer de me protéger.

Les souvenirs que j'avais oubliés se bousculaient dans ma mémoire. Cependant, ils ne se recoupaient pas avec le paysage qui s'offrait à mes yeux. Ils flottaient dans le cosmos, je ne savais plus moi-même où je me trouvais. En fait de nostalgie, mon coeur se serrait jusqu'à éclater. Les larmes m'ont assailli. Il n'y avait personne pour me voir mais je me suis accroupi pour cacher mon visage en larmes, j'ai mis la main sur mes yeux. Un long moment, je suis resté à sangloter sans bruit, à cause du paysage disparu à jamais.

Auteur: Izumi Shiga

Info: Quand le ciel pleut d'indifférence

[ nocturne ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

Islam

Le concept de harem est intrinsèquement spatial, c’est une architecture où l’espace public, dans le sens occidental du terme, est inconcevable, car il n’y a qu’un espace intérieur où les femmes ont le droit d’exister et un espace masculin extérieur d’où les femmes sont exclues. C’est pour cela que la bataille actuelle de la démocratisation du monde musulman se focalise et tourne jusqu’à l’obsession autour du voile et l’enfermement symbolique des femmes (le monde arabe a l’un des prolétariats féminins les plus misérables du monde), et que dans les sociétés où la crise de l’Etat et sa remise en question sont radicales comme en Algérie, on n’hésite pas à tirer sur celle qui se dévoilent. Car l’accès des femmes dévoilées à la rue, l’école, le bureau et le Parlement est un acte hautement politique et révolutionnaire, comme une revendication immédiate, non-voilée d’un espace public. Une femme voilée accepte la règle, le voile signifie :“ je traverse rapidement et secrètement cet espace que je reconnais être masculin”. Celle qui se dévoile se revendique comme citoyenne, et bouleverse du coup toute l’architecture non seulement sexuelle mais aussi politique, recréant donc par ce petit geste symbolique un Etat musulman qui reconnait l’existence d’un espace public. […]

On peut résumer la bataille qui se déroule de nos jours dans le monde musulman autour de la démocratie et des droits de la personne, comme une bataille pour la création d’une espace public, chose totalement étrangère à la culture politique musulmane. Dans ce modèle, l’homme est aussi politiquement voilé, car l’espace public est rejeté comme étranger à la nature du système.

Auteur: Mernissi Fatima

Info: Rêves de femmes : Une enfance au harem

[ femmes-hommes ] [ niqab ]

 

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sport

Courir le rendait heureux, à tout le moins le soulageait, et épargnait aux autres son agitation infernale et son despotisme. Courir, dans la merveilleuse odeur des feuilles, dans les exhalaisons d’écorce. Briser les petites branches sur le sentier, sentir glisser son pied sur la boue quand la pente se fait plus forte. Le plaisir des premiers essoufflements qui font trembler la voix dans le martèlement irréversible de la foulée. Le danger joyeux du rire qui risque de ralentir la course. Se sentir emporté en avant, aspiré par le vide qu’on crée devant soi. Sentir la chaleur de son visage épouser la fraîcheur des brumes, et ses cheveux coller aux tempes. Les nuances des labours, l’immensité de la Flandre. Apercevoir de fines haleines à sang chaud monter du sol, d’entre les taillis morts. Bombés, les chemins pavés. Le revers des maisons, et leurs petites cours qu’on ne voit autrement que du train. Trébucher, le regard perdu dans les glèbes molles ou les ornières gelées, sur toutes les surprises et les brusqueries malicieuses du paysage, qui désagrégèrent les petites meutes de coureurs et en dissipent la chaleur organique. Les bifurcations qu’il ne faut pas manquer, où le chemin s’engouffre sous les arbres et oblige à courir l’un derrière l’autre. L’allure qui se tend, le pouls qui s’étrangle et se fait bruyant. Ne pas céder sa place, s’imposer du coude, en riant puis sans rire. N’accorder de larmes qu’à la vitesse et à l’air froid.

À la bouche, le gout ferreux du sang.

Toute mélancolie bue, le versant féroce de la joie.

Le sentiment époumoné de sa supériorité.

Auteur: Haralambon Olivier

Info: Le versant féroce de la joie

[ dépense physique ]

 

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irrécupérable médiatique

La métamorphose d’une épidémie en œuvre d’art contribue à la délivrer de sa fonction épidémique. La transformation du choléra en exercice de style, son appropriation par toutes les souplesses de la langue et par le choix des rythmes, autrement dit le surclassement, par l’esthétique, de tous les "mots d’ordre" dont ce cataclysme est gorgé, telles sont les propriétés qui font du Hussard [de Giono] un livre très exactement irrécupérable par la vision humanitaire du monde, par la machine à sauver les baleines, à mettre en scène les victimes de famines, à noyer les souffrances de la planète sous l’abominable cataracte des bons sentiments. Le secourisme mondial à grand spectacle, la vision-ONG déréalisante n’auraient aucun profit à tirer de ce roman de l’absence de complicité avec la surréalité trop réelle de l’épidémie. Tout le tragique qu’elle signifie, et dans lequel se précipiterait tête la première un mauvais écrivain (un Camus), un médecin sans frontières, Giono en fait un objet artistique, une pure question de forme. Que pour démontrer à tous les passionnées de la dramatisation en toc que la tragédie peut être ramenée à un effet de style. Dans les années 50 déjà, il faisait partie des rares élus à savoir que les catastrophes ne sont plus que des épisodes de la guerre livrée par les médias à l’inattendu, c’est-à-dire à la vie : "La bombe atomique n’est pour moi qu’un événement du journal", confie-t-il à la même époque dans un entretien. Le choléra aussi, dans son genre, est un événement du journal. Et quand on croit trop aux événements du journal comme réalités, on en meurt.

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Exorcismes spirituels, tome 2 : Mutins de Panurge", éd. Les Belles lettres, Paris, 1998, page 160

[ virtualité ] [ détachement ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

littérature

J'ai un rêve. Ça serait d'avoir les deux Nobel, parce que ça me sortirait de l'emmerdement : celui de la paix et celui de la littérature. J'ai demandé, je demande partout. Ça ne vient pas. Mais les deux Nobel, ça me sortirait, je serais content. Mais alors, oui, oui, oui, Voltaire le disait, n'est-ce pas, mélancoliquement et c'est rare que Voltaire soit mélancolique, mais enfin il l'était un jour, il disait : je fréquente beaucoup les tragédiens grecs mais je n'en vois que trois : Sophocle, Euripide et Eschyle. Ils traitent tous les trois les mêmes sujets en même temps et puis après, il n'y a plus personne. Alors, dit Voltaire qui était assez théoricien, il vient une giclée dans un certain pays, à un certain moment, représentée par trois, quatre types, et puis, après, une nuée de bonnes gens qui ne veulent rien dire, une myriade de crottes qui sont partout. Bon, c'est un peu ce qui s'est produit en France pour l'impressionnisme. Il y a dix gros impressionnistes, surtout trois ou quatre très gros, et puis, après, des imitateurs. C'est comme un feu d'artifice. Après, il n'y a plus rien. Voltaire remarque encore : Faire des fables après La Fontaine, c'est ridicule. Bien sûr, des fables il y en a toujours. Mais en somme il y a plus rien à dire. C'est fini après La Fontaine. Rien. Plus personne. Mais c'est comme ça pour tout, bien sûr. Il y a de bonnes années et puis, après, il y a des années creuses et même des époques creuses, n'est-ce pas. C'est fini.

Auteur: Céline Louis-Ferdinand

Info: Interview de Roger Mauge en 1960 pour Paris Match

[ occidentale ] [ survol ] [ historique ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

occultisme

C’est en France, comme nous l’avons dit, qu’on employa pour la première fois la dénomination de "spiritisme" ; et ce mot nouveau servit à désigner quelque chose qui, tout en se basant sur les mêmes phénomènes, était effectivement assez différent, quant aux théories, de ce qu’avait été jusqu’alors le modern spiritualism des Américains et des Anglais. On a souvent remarqué, en effet, que les théories exposées dans les "communications" dictées par les prétendus "esprits" sont généralement en rapport avec les opinions du milieu où elles sont produites, et où, naturellement, elles n’en sont acceptées qu’avec plus d’empressement ; cette observation peut permettre de se rendre compte, au moins en partie, de leur origine réelle. Les enseignements des "esprits", en France, furent donc en désaccord avec ce qu’ils étaient dans les pays anglo-saxons sur nombre de points qui, pour n’être pas de ceux que nous avons fait entrer dans la définition générale du spiritisme, n’en sont pas moins importants ; ce qui fit la plus grande différence, ce fut l’introduction de l’idée de réincarnation, dont les spirites français firent un véritable dogme, alors que les autres refusèrent presque tous de l’admettre. Ajoutons d’ailleurs que c’est surtout en France qu’on paraît avoir éprouvé, presque dès le début, le besoin de rassembler les communications" obtenues de façon à en former un corps de doctrine ; c’est ce qui fait qu’il y eut une école spirite française possédant une certaine unité, du moins à l’origine, car cette unité était évidemment difficile à maintenir, et il se produisit par la suite diverses scissions qui donnèrent naissance à autant d’écoles nouvelles.

Auteur: Guénon René

Info: Dans "L’Erreur Spirite", éd. Éditions Traditionnelles, 1952, pages 31-32

[ historique ] [ variations géographiques ] [ origine humaine ] [ métaphysique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

réanimation

J'éclairai de toutes parts l'enceinte où j'étais parvenu. C'était un caveau, et j'avais quelques raisons de m'en douter. Le milieu de ce milieu universel était occupé par un cippe (*) qui portait une bobèche (**) qui ne portait rien, au moins en apparence. A force de tourner les cendres d'une mèche usée sur laquelle avaient passé trente ou quarante siècles, je parvins cependant à en extraire une petite figure d'homme si pâle, si cassée, si ridée, si ratatinée, si mesquine et si rabougrie que ma première pensée fut de la mettre dans les manchettes. Un petit cri m'avertit qu'il restait je ne sais quel souffle de vie dans cet embryon ; je le saisis, je le réchauffai de mon haleine, je le frottai d'une goutte d'eau-de-vie retrouvée dans ma gourde de voyage, et je le replantai au milieu de sa bobèche, plus allègre que je m'y étais attendu. Comme il s'y tint ferme et la main sur la hanche avec toute la dignité que pouvait comporter sa taille de deux pouces et demi, je ne pensai plus qu'à remonter par où j'étais venu pour retrouver mes confrères et mon équipage. Cela me parut difficile.

"Arrête, Berniquet, me dit le nain, et ne sors pas d'ici sans me rendre tout à fait la vie que j'attendais de toi depuis des siècles sans nombre !"

Je me prosternai d'admiration en voyant que cela parlait. Vous l'auriez fait comme moi, Messieurs. Il est si rare qu'une idée articulée, et qui s'énonce en bons termes, jaillisse d'un chandelier, surtout quand la bougie est morte !

Auteur: Nodier Charles

Info: in "Contes satiriques", éd. La Chasse au Snark, p. 114-115 - (*) cippe : petite stèle funéraire ou votive, sur laquelle est généralement gravée une inscription (**) bobèche : disque de verre, de métal ou de porcelaine, percé au centre, adapté à une bougie ou un chandelier pour empêcher la cire de couler

[ modelage ] [ génie ] [ prodige ] [ adresse au lecteur ] [ résurrection ] [ ressuscitation ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

bullshit jobs

L’univers de conte de fées, qui remplace peu à peu le vieux réel dont personne ne veut plus, lance aux romanciers d’aujourd’hui un défi sans commune mesure avec ceux d’hier. En sont-ils conscients ? Se rendent-ils compte vraiment de l’ampleur de la tâche ? Qu’est-ce qu’un agent accompagnateur ? Par quel bout ça se prend exactement ? Et un développeur du patrimoine ? Et un coordinateur petite enfance ? Comment décrire avec justesse un coordinateur petite enfance ? Ses pensées ? Ses gestes ? Ses arrière-pensées ? Le surprendre en plein travail, accomplissant sa mission qui consiste, je cite, à "aiguiller les familles vers les structures existantes", sans oublier au passage de "faciliter le décloisonnement entre les différents services d’accueil" ? Ça se peint comment, des choses comme ça ? Des activités de ce genre ? Ça se raconte comment ? Un magistrat du temps de Balzac, un usurier, une femme de chambre, un ancien soldat de l’Empire, on savait plus ou moins ce qu’ils voulaient, ce qu’ils fabriquaient. Leurs histoires, leurs drames, même les plus complexes, sont d’une limpidité, d’un réalisme, d’une palpabilité formidables à côté de ce qu’on peut supposer comme aventures, comme drames, à un agent d’ambiance ou à une adjointe de sécurité. Qu’est-ce que ça peut être, le comportement d’un type en train d’aiguiller des familles ou de faciliter un décloisonnement ? Et qu’est-ce que c’est un faciliteur de décloisonnement qui ne fait pas bien son boulot ? Ça s’attrape par quel bout ? Et un coordinateur petite enfance qui tire au flanc ? Un agent de médiation qui bâcle ? Un accompagnateur de personnes dépendantes placées en institution qui cochonne le travail ? Un développeur du patrimoine qui sabote ? 

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Exorcismes spirituels, tome 2 : Mutins de Panurge", éd. Les Belles lettres, Paris, 1998, pages 467-468

[ fonction tertiaire ] [ emploi ] [ virtualisation ] [ professions émergentes ]

 
Mis dans la chaine

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Ajouté à la BD par Coli Masson

consumérisme

Si un Bulgare me demandait de lui donner une idée de la vie quotidienne aux USA, je lui recommanderais sans hésitation de se procurer une pile des suppléments publicitaires du New York Times. Ils vous donnent une idée de la richesse et de la variété de la vie américaine qui dépasse tout ce que les étrangers peuvent imaginer dans leurs rêves les plus fous. Comme pour prouver ce que j'avance, mon numéro contenait un catalogue d'idées cadeaux, publié par la firme Zwingle de New York. Il offrait une gamme incroyable d'objets, de ceux dont on ne soupçonnait pas jusque-là qu'ils fussent indispensables : des embauchoirs musicaux, des parapluies avec radio incorporée dans le manche, des polissoirs à ongles électriques. Quel pays fabuleux ! Mon préféré était une petite plaque chauffante-à-poser-sur-son-bureau-pour-empêcher-son-café-de-refroidir. Une véritable aubaine pour ceux qui souffrent d'un dérangement cérébral qui les pousseraient à partir à l'aventure en oubliant leur boisson. J'imaginais les lettres d'épileptiques reconnaissants, venues du monde entier (Chère Zwingle compagnie, Je ne peux vous dire combien de fois je me suis retrouvé sur le plancher, saisi du grand mal, en train de me dire : "mon Dieu, mon café va encore être froid." ) Sérieusement, qui donc peut bien avoir l'idée d'acheter ces gadgets, cure-dents argentés, caleçons avec monogramme, miroirs ornés de l'inscription "homme de l'année" ? Si je dirigeais une de ces firmes, je produirais une petite planche d'acajou, avec une plaque de laiton où serait gravé : "les mecs, j'ai dépensé 22 dollars 95 pour cette merde absolument inutile." Je suis sûr que ça partirait comme des petits pains.

Auteur: Bryson Bill

Info: Motel Blues

[ absurde ] [ humour ]

 

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