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beaux-arts

Dans l’exaltation de la beauté féminine, l’art hindou dépasse de loin l’art grec, dont l’idéal spirituel, progressivement réduit à un idéal purement humain, est le cosmos en tant qu’il s’oppose à l’indéfinité du chaos, et partant la beauté du corps mâle, avec ses proportions nettement articulées ; la beauté souple et indivise du corps féminin, sa richesse tour à tour simple et complexe, comme celle de la mer, échappe à l’art grec, du moins sur le plan intellectuel. L’hellénisme reste fermé à l’assentiment de l’Infini, qu’il confond avec l’indéfini ; ne concevant pas l’Infinité transcendante, il ne l’entrevoit non plus sur le plan "prakritique", c’est-à-dire comme océan inépuisable des formes. Ce n’est d’ailleurs qu’à l’époque de la décadence que l’art grec s’ouvre à la beauté "irrationnelle" du corps féminin, qui l’éloignera de son éthos. Dans l’art hindou, par contre, le corps féminin apparaît comme une manifestation spontanée et innocente du rythme universel, comme une vague de l’océan primordial ou une fleur de l’arbre du monde.

Quelque chose de cette beauté innocente enveloppe aussi les images de l’union sexuelle (maïthuna), qui ornent les temples hindous. Dans leur signification la plus profonde, elles expriment l’état d’union spirituelle, la fusion du sujet et de l’objet, de l’intérieur et de l’extérieur dans le samadhi. En même temps, elles symbolisent le complémentarisme des pôles cosmiques, de l’actif et du passif, l’aspect passionnel et équivoque de ces images s’effacent ainsi dans une vision universelle.

Auteur: Burckhardt Titus

Info: Principes et méthodes de l'art sacré, pp. 56-57

[ orient-occident ] [ dualité ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

gastronomie

Ce n'est que par le vécu qu'on est soi-même. Un vécu réel, pas reproduit ni singé, mais ressenti. Il est là, l'intérêt majeur du goût, qui vous rappelle que vous ne pouvez parler d'une sensation que ressentie. On finira par se rendre compte un jour que, si on ne se construit pas par cette voie sensorielle, si on n'associe pas son corps à sa propre évolution, il reste sur la touche. Il se déplace, il avale, il regarde la télé, mais il est dépourvu de perceptions et de références personnelles, exclu de la vraie vie. L'écoute des aliments est le premier apprentissage du goût. A force de manger des produits muets, un homme devient muet à son tour, il n'a rien à raconter. Consommant des produits faux et déguisés, il parle faux et déguise sa pensée. (...) La culture américaine est une culture (...) du passif, qui donne satisfaction à une société physique cherchant à se remplir la panse, à obtenir la satiété sans connaître d'émotion. C'est pourquoi l'obésité fait de tels dégâts outre-Atlantique et commence d'en faire chez nous. Tentez cette expérience, prenez un fromage sans caractère sensoriel précis: vous allez en manger la moitié sans pain et sans plaisir, jusqu'à vous être rempli la panse; mais s'il s'agit d'un munster, avec son passé et son caractère, vous en mangerez moins, vous y associerez le pain, peut-être le vin, et vous éprouverez une telle densité émotionnelle que vous vous arrêterez de manger à temps.

Auteur: Puisais Jacques

Info: entretien à Télérama, 27 décembre 2000

 

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vingtième siècle

Nous vivons dans les ruines d'un monde dans lequel "Dieu est mort", comme l'a déclaré Nietzsche. Les idéaux d'aujourd'hui sont le confort, l'opportunisme, la connaissance superficielle, le mépris de l'héritage ancestral et des traditions, la satisfaction des plus bas niveaux de goût et d'intelligence, l'apothéose du dérisoire, l'accumulation d'objets matériels et de possessions, le manque de respect pour tout ce qui est intrinsèquement supérieur et meilleur - en d'autres termes

une inversion complète des vraies valeurs et des idéaux, déploiement des étendards de l'ignorance et de la dégénérescence. Dans pareille époque, la décadence sociale est si répandue qu'elle apparaît comme une composante naturelle de toutes les institutions politiques. Les crises qui dominent la vie quotidienne de nos sociétés font partie d'une guerre occulte secrète visant à supprimer le soutien des valeurs spirituelles et traditionnelles afin de transformer l'homme en un instrument passif de puissances obscures.

Le point commun du capitalisme et du socialisme est une vision matérialiste de la vie et de l'être. Dans sa guerre contre l'esprit, le matérialisme a pris de nombreuses formes ; certaines ont promu ses objectifs avec une grande subtilité, tandis que d'autres l'ont fait avec un manque alarmant de finesse, mais tous deux ont contribué, dans une mesure plus ou moins grande, à la misère croissante de l'humanité. Les formes qui ont fait le plus de dégâts à notre époque peuvent être énumérées comme suit : la franc-maçonnerie, le libéralisme, le nihilisme, le capitalisme, le socialisme, le marxisme, l'impérialisme, l'anarchisme, le modernisme et le New Âge.

Auteur: Hossein Nasr Seyyed

Info:

[ bilan ] [ idéologies ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

filiation

Pendant des millénaires, l'homme a transmis à ses enfants [...] un certain nombre de biens symboliques, un certain nombre de savoirs allégoriques, mais il lui transmettait quelque part une possibilité de transgression, de récusation et d'insurrection. Et aujourd'hui, dans la dictature absolument réalisée de la marchandise, il doit simplement lui transmettre des recettes de normalisation à travers le vécu affectif de "je t'aime bien parce que tu es mon fils", "je t'aime bien parce que tu es ma fille", [...] pas parce que tu as des qualités spécifiques mais simplement parce que tu es la programmation narcissique de mon angoisse reproduite. [...] Donc je transmets ça. Mais ce qu'il faut absolument transmettre, c'est l'unidimensionnalité de la servitude obligatoire de la dictature de la marchandise. Nous vivons pour la première fois dans l'histoire du monde une époque historique où la contestation ne se transmet plus. Dans les années 30, dans les années 60 du siècle précédent - même si c'était déjà extrêmement destructuré - autour de la famille, autour du bistrot, autour de la chasse, autour de la pêche, autour de la campagne, autour des balades, on transmettait autre chose que le visuel passif du regard. Il y avait quelque chose qui pétillait parce qu'il y avait une transmission qui ne se réduisait pas à l'ordre présent de la structure sociale qui pèse. Or aujourd'hui pour la première fois dans l'histoire du monde, on aboutit dans les villes comme dans les campagnes à un abrutissement universel qui fait que la transmission ne peut plus se faire sur rien.

Auteur: Cousin Francis

Info: https://www.youtube.com/watch?v=Qu7sgIwfgM0

[ vécu transgénérationnel ] [ conscience de classe ] [ reproduction ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

impensable

Ainsi, la discussion autour des idées d’ "être" et de "non-être", qui commence avec la philosophie antique, se poursuit aujourd’hui sous une forme moderne. Dans l’Antiquité, "ce qui n’est pas" ne désigne pas seulement ce qui n’existe pas ; cette caractérisation renvoie toujours à une difficulté de la pensée. N’est pas ce à quoi on ne peut penser, ce qui se soustrait à l’entendement pensant, ce qui ne se laisse pas saisir et déterminer à l’aide de concepts. C’est dans ce sens, je crois, qu’il faut comprendre la question antique de l’être et du non-être. En ce sens, ce qui est variable et en devenir, entre autres donc la matière, apparaissait aux yeux d’une certaine psychologie comme quelque chose qui "n’est pas", une simple privatio des Idées. Face à cela, Aristote a posé, esquivant le conflit, le concept central de "ce qui est potentiellement" et l’a appliqué à l’hylé. L’hylé n’est certes pas "actu", elle est une privatio de la forme […], mais elle est "potentia" et n’es pas qu’une simple privatio. Cela marqua le début de différenciations importantes dans la pensée scientifique. Les autres propos d’Aristote au sujet de la matière (il s’en tint totalement à la conception de la matière comme quelque chose de passif et réceptif) ne sont pratiquement d’aucune utilité pour la physique et de nombreuses confusions chez Aristote me semblent venir du fait qu’il était écrasé par Platon, qui lui était largement supérieur en tant que penseur. Il ne parvint pas à mener à bien son projet de définir le possible et ses tentatives restèrent au stade d’ébauches.

Auteur: Pauli Wolfgang

Info: Lettre à C. G. Jung du 27 février 1953

[ historique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

pathologie

Chez les Dangaleat (Jean Pouillon, Nouvelle Revue de Psychanalyse, n°1), la maladie a valeur initiatique. Il faut avoir été malade pour faire partie du groupe. On ne devient médecin que si on a été malade, et par le fait même. La maladie vient des margaï, chacun a sa ou ses margaï, elles s’héritent de père en fils. Toute position sociale est acquise grâce à la maladie, qui est un signe d’élection. La maladie est une marque, un sens – le normal va de soi, il est insignifiant. La maladie, c’est la culture, source de la valeur et principe d’organisation sociale. Même là où la maladie n’a pas cette fonction sociale déterminante, elle est toujours affaire sociale, crise sociale, et socialement, publiquement résolue, par mise en jeu et réactivation de tout le métabolisme social à travers la relation exceptionnelle qui est celle du malade et du médecin. Différence radicale d’avec l’exercice actuel de la médecine, où le mal est individuellement subi et la thérapeutique individuellement administrée. La réciprocité du mal, l’échange du mal est prépondérant dans les sociétés primitives. Le mal est un rapport social, comme le travail, etc. La causalité organique peut être reconnue et traitée par toutes sortes de moyens – le mal, lui, n’est jamais conçu comme lésion organique, mais en dernière instance comme rupture ou défaillance de l’échange social. L’organique est métaphore : il sera donc traité "métaphoriquement", par opération symbolique de l’échange social à travers les deux protagonistes dans la cure. [...] Bref, médecin et malade se redistribuent autour du mal comme rapport social, au lieu que pour nous le mal s’autonomise comme rapport organique avec sa causalité objective, malade et médecin s’objectivant de part et d’autre comme passif et actif, patient et spécialiste.

Auteur: Baudrillard Jean

Info: Dans "L'échange symbolique et la mort", éditions Gallimard, 1976, pages 410-411

[ peuple africain ] [ vision tribale ] [ traitement ] [ transformation ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

intelligence

Mao était fin lettré qui, avant même d’entrer en politique, connaissait la sentence si fameuse, si décisive pour toute entreprise de guérilla, du traité de guerre des Trente-six stratagèmes dont l’auteur nous est inconnu mais que l’on sait inspiré du Yi-king : "Un grand général doit connaître l’art des changements." "Toujours l’actif s’affaiblit et le passif se renforce", dit ce même traité. L’art des changements, c’est l’art de monter en puissance se sachant faible, de transformer le discontinu en continu, et inversement. Sun-Tzu disait que "soumettre l’ennemi sans combat est ce qu’il y a de mieux", indépendamment des forces des uns et des autres, mais dépendamment des ruses de chacun pour affaiblir moralement l’adversaire avant tout combat.
Il fallut près de vingt ans à Mao pour parvenir à la puissance étant faible. Le coup d’État n’est qu’affaire de patience et de prudence. L’art des changements, en matière de guerre comme ailleurs, est un art de la situation, un potentiel de situation, c’est-à-dire un potentiel à l’inverser ou à la confirmer. L’art du changement est un art de la connaissance des causes des choses – tout stratège doit être assez philosophe pour comprendre où veut le mener son ennemi, et où lui-même veut aller, pour en tirer parti. Le but de la stratégie est l’inversion des rapports, et les tactiques ne sont que les opérations d’inversion, les changements, les ouvertures à d’autres situations. Là encore, ce sont des plis : Mao ne croit pas qu’il y ait une situation qui puisse un jour se présenter sous un aspect immuable, rien n’est irréversible ; comme l’indique le Livre des mutations, toutes les situations présentent en leur creux une face et son envers, une situation et son changement, une virtualité de renversement et une virtualité de maintien, de conservation.

Auteur: Bohm Antoine

Info: De Gandhi à Daech, Histoires honorables ou infâmes de guérillas, d'insurrections et de déstabilisations

[ détermination ] [ révolution ] [ Chine ]

 

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béatitude inaccessible

Comme cependant tout homme a une certaine idée de la valeur, sans néanmoins pouvoir réaliser ou voir se réaliser entièrement cette idée, il n’y a pas d’hommes heureux. Seules les femmes sont heureuses. Aucun homme n’est heureux car chacun sait dans une certaine mesure ce qu’est la liberté tout en vivant d’une manière ou d’une autre en esclavage sur terre. Seul un être entièrement passif comme la femme véritable, ou un être entièrement actif comme Dieu peut connaitre le bonheur. Le sentiment du bonheur est le sentiment de la perfection, et l’homme à la différence de la femme, ignore ce sentiment. L’homme a toujours derrière lui des problèmes, devant lui des devoirs, les problèmes ayant leur origine, les devoirs pour domaine l’avenir. Pour la femme le temps n’a ni orientation, ni sens. Aucune femme ne se pose la question de savoir quel est le but de sa vie, et cela alors même que l’univocité du temps n’est que l’expression du fait que cette vie peut et doit avoir un sens. Le bonheur ne saurait consister pour l’homme que dans l’activité, c’est-à-dire dans la liberté, et le sentiment de la faute va s’aggravant chez lui à mesure que s’avance l’idée de liberté. La vie sur terre est pour lui une souffrance ne serait-ce que parce que dans la sensation l’être humain est passif, qu’il ne peut en général s’empêcher d’être affecté, que l’expérience ne comporte pas seulement une forme, mais une matière. Aucun homme ne peut se passer de la perception, pas plus l’homme de génie que les autres, qui ne serait rien sans elle, même s’il parvient mieux que personne à y faire rentrer aussitôt tout le contenu de son moi et à l’en nourrir, et à moins besoin d’induire pour atteindre à l’idée d’une chose.

Auteur: Weininger Otto

Info: sexe et caractère (1903, 294 p.) p.232, éditions l'âge d'homme, 2012.

[ impossibilité ] [ individus ] [ archétypes ] [ douleur constante ] [ responsabilité ]

 
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interactions organiques

Je suis spécialiste en biologie végétale et ai contribué de manière significative à notre compréhension du comportement et de l'intelligence des plantes. Surtout connu pour mes recherches sur la signalisation et la communication des végétaux, je soutiens que ces derniers sont capables d'un comportement et d'un apprentissage complexes, même s'ils n'ont pas de système nerveux centralisé. Par exemple :

- Les plantes peuvent communiquer entre elles à l'aide de divers signaux chimiques. Par exemple, lorsqu'une plante est attaquée par un herbivore, elle peut libérer des substances chimiques volatiles qui avertissent les plantes voisines du danger.

- Un végétal peut apprendre et mémoriser des informations. Par exemple, s'il a été exposée à un agent pathogène il peut développer une résistance à cet agent à l'avenir.

- Les plantes font des choix et prennent des décisions en fonction de leur environnement. Par exemple, une plante dirigera ses racines vers l'eau et ses pousses vers la lumière.

Certains de mes travaux ont remis en question la vision traditionnelle des végétaux en tant qu'organismes passifs. J'affirme que les végétaux sont tout aussi intelligents et complexes que les animaux, mais de manière différente.

Voici quelques exemples spécifiques de mes découvertes :

- J'ai montré que les pois peuvent faire pousser leurs racines dans un labyrinthe de manière à atteindre une source d'eau ou de nutriments.

- Les végétaux peuvent réagir au toucher. Les pièges à mouches de Vénus peuvent se refermer au contact d'un insecte, et les mimosas peuvent plier leurs feuilles lorsqu'on les touche.

- Les plantes peuvent communiquer entre elles. J'ai montré que les plants de tomates peuvent libérer des substances chimiques volatiles pour avertir les autres plantes d'un danger.

- Les plantes peuvent apprendre à associer un signal lumineux à une récompense alimentaire.

Auteur: Trewavas Anthony James

Info: Autorportrait par bard.google.com, mis en forme par FLP

[ mousses ] [ fougères ] [ lichen ] [ post-algues ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

pouvoir

- C'est seulement une arme. Un objet usuel.
- Oui, bien sûr. Et quand je te regarde le manier et l'utiliser, je vois bien qu'il ne possède pas de vie propre. C'est seulement ... une chose. Mais j'ai aussi constaté un changement en toi depuis que tu le portes. Sans lui, tu étais différent. Sans défense. Impuissant. En ce qui me concerne, je suis un vrai chasseur, et je me suis toujours servi d'un arc pour abattre les animaux. Dire que je suis un vrai chasseur signifie que j'ai conscience d'avoir à mériter la vie que je prends. Notre façon de chasser m'aide à en être digne. Mais si la chasse devient facile, alors peut-être, je commencerai à me croire en possession d'un pouvoir que je ne possède pas réellement. Voilà pourquoi mon père n'aime pas le fer sacré, et je le comprends...
De La Vérendrye acquiesça d'un signe de tête. "Tu as raison," admit-il, un peu honteux. "Lorsque vous avez pris Bruneaux [Blanc en fuite qui a tué une vieille femme de la tribu et qui est responsable de la blessure de De La Vérendrye] au piège sur cette crête, je ne pouvais rien faire d'autre que vous observer. Je me sentais passif parce que je n'étais pas armé d'un fer sacré. A présent, c'est différent. Quand j'aperçois des cerfs, je les regarde d'un autre oeil." Il haussa les épaules. "Peut-être est-ce parce que je sais que je peux les tuer, si j'en ai envie."
Walks High hocha énergiquement la tête. "Je pense que mon père perçoit quelque chose au sujet du fer sacré que les autres ne voient pas. Et ne veulent pas voir.
- Je crois que ton père est dans le vrai," répondit De La Vérendrye. "J'ai vu des hommes doux et craintifs devenir bruyants et tapageurs quand ils avaient un fer sacré dans les mains...

Auteur: Marshall Joseph

Info: L'hiver du fer sacré

[ colonialisme ] [ armes ] [ usa ]

 

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