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lire

Ma passion dévorante pour la lecture : une addiction, un vice, une lâcheté pour me dérober aux défis, aux dangers, aux plaisirs et même aux devoirs de la vraie vie.

Auteur: Nunez Sigrid

Info: Et nos yeux doivent accueillir l'aurore

[ drogue ] [ refuge ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

persévérance

La recherche de l'intelligence supérieure suggèrent que c'est plus le travail acharné et un entraînement quotidien, soutenu par une passion dévorante qui permet d'accéder à des sommets de la pensée.

Auteur: Journet Nicolas

Info: sciences Humaines, 1866

 

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inconscience

L’amour. L’amour. L’âââmoûûûr . Ils n’ont que ça en tête, en langue, aux yeux, au fion. L’amour est à la fois la question et la solution. L’alpha et l’oméga. La réponse universelle. La guérison de tous les maux…Comme si l’amour ne portait pas sa part d’ombre, son ambivalence, sa haine cachée, sa destructivité dévorante…Comme s’il était autre qu’un affect. Comme si tout affect, de par son essentielle labilité, n’était pas essentiellement suspect. Comme si, enfin, comme si surtout, la pensée n’existait pas. Il est vrai que la pensée est distance, et le concept froid…

Auteur: Declerck Patrick

Info: Dans " Le sang nouveau est arrivé"

[ passion destructrice ] [ illusion ] [ observateur extérieur ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

femmes-entre-elles

Ensemble, nous avons vécu nos vies en portant nos chagrins dans nos bras, en nous aidant les unes les autres à trimbaler des valises, des cercueils et des patates, pleurant à gros sanglots dans le giron les unes des autres, sur toutes les passions dévorantes, toutes les tromperies, les avortements, les trahisons, les perquisitions, la honte d'être envieuses, nous nous sommes apprises mutuellement à pardonner, mais d'abord nous avons volé des maris, nous avons forniqué, menti et commis de telles horreurs qu'ensuite nous tombions à genoux en pleurs et en prière, et nous attendions des autres le pardon et la pitié, les caresses et l'affection que se prodiguent les sœurs.

Auteur: Oulitskaïa Ludmila

Info: Le corps de l'âme, nouvelles

[ pécheresses ] [ sororité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

odeurs

Grenouille était fasciné par cette opération. Si jamais quelque chose dans sa vie avait provoqué de l’enthousiasme –certes pas un enthousiasme visible de l’extérieur : un enthousiasme caché, brûlant, comme à flamme froide-, c’était bien ce procédé permettant, avec du feu, de l’eau, de la vapeur et un appareil astucieux, d’arracher aux choses leur âme odorante. Cette âme odorante, l’huile éthérique, était bien ce qu’elles avaient de mieux, c’était tout ce qui l’intéressait en elles. Tout le stupide reliquat, les fleurs, les feuilles, les écorces, les fruits, la couleur, la beauté, la vie et tout le superflu qu’elles comportaient encore, il ne s’en souciait pas. Ce n’était qu’enveloppes et scories. Il fallait s’en débarrasser.

Auteur: Süskind Patrick

Info: Le parfum

[ passion dévorante ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

science-fiction

La théorie d'El Levir (...) s'appuyait sur cette conviction : qu'un texte unique, même court, pouvait receler une potentialité vertigineuse de sens ; que les effets de rythme, dans le plan d'immanence sonore, pouvaient se démultiplier presque à l'infini, aussi bien par vibration moléculaire, de proche en proche, que par effet sonar, avec des sons pulsés dans le vide, sans écho audible, qui apportaient une respiration à même le bruissement ; enfin que le jeu des lettres et des mots, la proximité des signifiants (...), les anagrammes ou les palindromes (une passion dévorante du scribe), pouvaient, si l'on en tenait compte "comme de spectres circulant dans l'ombre blanche de la page", ouvrir au Livre la diversité du vivant. Un Livre unique, oui, d'une seule couleur, pourquoi pas ? - disons bleu - mais d'un bleu hurleur, changeant comme un ciel rougit, se violace puis vire soudain au noir. Un Livre bleu polychrome.

Auteur: Damasio Alain

Info: El Levir

[ littérature ] [ pouvoir ]

 

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inconnaissance

J’ai lu l’écriture de l’homme. J’ai vagabondé à travers ses pages, j’ai feuilleté ses idées. Je sais jusqu’où allèrent les peuples et combien les mena loin la tentation de l’esprit. Certains souffrirent pour inventer des formules, d’autres pour engendrer des héros ou pour figer l’ennui dans la foi. Tous dépensèrent leurs richesses parce qu’ils redoutaient le spectre du vide. Et quand ils ne crurent plus à rien, quand la vitalité ne soutint plus la flammèche des tromperies fécondes, ils se livrèrent aux délices du déclin, aux langueurs d’un esprit épuisé.

Ce qu’ils m’ont enseigné – une curiosité dévorante m’entraînait dans les méandres du devenir – n’est qu’eau morte où se reflètent les charognes de la pensée. Tout ce que je sais, je le dois aux fureurs de l’ignorance. Lorsque tout ce que j’ai appris disparaît, alors, nu, le monde nu devant moi, je commence à tout comprendre.

Je fus le compagnon des sceptiques d’Athènes, des écervelés de Rome, des saints de l’Espagne, des penseurs nordiques et des poètes britanniques aux ferveurs brumeuses – le débauché des passions inutiles, le zélateur vicieux et délaissé de toutes les inspirations.

… Et puis, revenu de tout cela, ce fut moi que je retrouvai. Je me remis en route sans eux, explorateur de mon ignorance. Quiconque fait le tour de l’histoire retombe durement en lui-même. Lorsque s’achève le labeur de ses pensées, l’homme, plus seul qu’auparavant, sourit innocemment à la virtualité.

Ce ne sont pas les exploits temporels qui te mettront sur le chemin de ton accomplissement. Affronte l’instant, ne redoute pas la fatigue, ce ne sont pas les hommes qui t’initieront aux mystères gisant dans ton ignorance. Le monde se tapit en elle. Écoute-la sans parler, tu y entendras tout. Il n’existe ni vérité ni erreur, ni objet ni fantasme. Prête l’oreille au monde qui couve quelque part en toi et qui est, sans avoir besoin de se montrer. Tout réside en toi, la place y est vaste pour les continents de la pensée.

Rien ne nous précède, rien ne nous côtoie, rien ne nous succède. L’isolement d’une créature est l’isolement de toutes. L’être est un jamais absolu.

Qui pourrait être dénué de fierté au point de tolérer quoi que ce soit en dehors de lui ? Avant toi retentirent des chants, après toi continuera la poésie des nuits – cela, as-tu la force de le supporter ?

Si, dans la débâcle du temps, dans le miracle d’une présence, je ne vois pas se faire et se défaire le monde vivant, alors ce que je fus et que je suis n’approche même pas le frisson d’une ombre d’étonnement.

Auteur: Cioran Emil Michel

Info: Bréviaire des vaincus (17)

[ monadisme ]

 
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Ajouté à la BD par Bandini