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vacherie

Son rôle à vrai dire ne fut guère important.
On fut séduit par ses toiles hautes en couleur et vivantes.
Mais on se lassa bien vite de le voir éternellement recommencer et recopier en grand, en petit, à l'huile, à l'aquarelle, au crayon, au pastel, son éternelle tour Eiffel et un éventaire de fruitier peint à Lisbonne.

Auteur: Desnos Robert

Info: sur le peintre français Robert Delaunay

[ art pictural ]

 

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Science-fiction

À part quelques-unes habillées comme les garçons, la majorité portaient le voile islamique, voire le voile intégral, mais leurs burqas auraient justifié leur arrestation n'importe où dans le Califat : burqas moulantes en cuir noir excitant les fantasmes érotiques, burqas de plastique translucide dans des coloris pastel laissant peu de place à l'imagination, burqas décorées de clous à hauteur des seins et du pubis, etc.

Auteur: Spinrad Norman

Info: Oussama

[ Islam ] [ sexe ]

 

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crépuscule

Quand le soleil projo toucha l'horizon, sa lumière se diffusa dans le ciel bleu-gris en rayures imprécises de couleurs pastel. Aussi loin que portait la vue, la houle capta les derniers rayons de lumière rasante. Avec de grands mouvements, toujours les mêmes et jamais égaux. Rouge le sommet des vagues, vert-noir l'eau entre elles. Comme si une armée de figurants faisaient paisiblement onduler une toile de soie sombre. Sereine et imperturbable, d'ici à l'horizon.

Auteur: Lanoye Tom

Info: Troisièmes noces

[ océan ]

 

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poème

la musique est si profonde
si ronde et puissante
& pleine d'amour
sa parole n'est pas la mienne
combien stupide d'arguer pour
des riens
stupide de nous envelopper
de mots comme écharpés
d'un désaccord pastel

la bi-section folle de stigmates
cris-xlaxons
vaut mieux que 1000 petits baisers
arguments ou saluts

avec pareille densité
étreignant l'air
il ne devrait y avoir temps
pour des pensées avides
ou des étreintes
pas le temps d'être "vrai"
quand la musique est si RÉELLE
expire simplement
& écoute les petites clémentines
qui appellent.

Auteur: Dalachinsky Steven

Info: La querelle d'amoureux, (the lover’s quarrel), trad Mg

[ attentif ] [ attentive ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

création

Dessiner une rose, la colorier, tenter de la reproduire, c'est mettre en déroute la tristesse, qui s'éloigne dès que s'établit en nous la tension géométrique de l'oeil, la volupté du silence sans ennui, le doux orgueil de la création,
Une petite boîte où sont rangés des bâtons de pastel adroitement dégradés viendra à notre secours.
Enivrant spectacle, toutes les couleurs de toutes les roses sont ainsi sous notre regard et à la portée de notre main.
Tendrement, sur un feuillet d'album, où le papier à la teinte du gris charmant du platine ou la blondeur des sables, il faut étendre cette poussière ferme et puis moelleuse qui répétera la rose vivante.

Auteur: Noailles Anna de

Info:

[ beaux-arts ] [ peinture ]

 

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Ajouté à la BD par GAIOTTINO

cité imaginaire

Manneran n’est pas une ville faite de pierre, comme le sont nos cités du Nord ; le matériau de construction est plutôt une sorte de plâtre artificiel, peint de couleurs pastel, ce qui donne à chaque mur et à chaque façade l’aspect d’un chant joyeux. L’éclat du jour était étincelant et les rayons du soleil qui enflammaient les rues m’obligeaient à m’abriter les yeux de la main. J’étais stupéfait devant la complexité de ces rues. Les architectes de Manneran utilisaient à profusion les ornements ; partout, ce ne sont que balcons de fer forgé ouvragés, volutes et arabesques fantastiques, chapiteaux somptueux, draperies éclatantes aux fenêtres : au regard d’un homme du Nord, une sorte de monstrueux kaléidoscope qui, seulement à la longue, s’ordonne en un spectacle où rivalisent la grâce, l’élégance et les proportions.

Auteur: Silverberg Robert

Info: Dans "Le temps des changements", page 97

[ description ] [ féérique ] [ science-fiction ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

portrait

Leverdier avait à peu près son âge. C’était un de ces nègres blonds, lavés au safran des étoiles et frottés d’un pastel sang, qui plaisent aux femmes beaucoup plus qu’aux hommes, ordinairement mieux armés contre les surprises de la face humaine. Le trait dominant de sa vibratile physionomie était les yeux, comme chez Marchenoir. Mais, au contraire de ces clairs miroirs d’extase, allumables seulement au foyer de quelque émotion profonde, les siens étaient perpétuellement dardants et perscrutateurs, comme ceux d’un pygargue en chasse ou d’un loup-cervier. Nul éclair de férocité, pourtant. De toute cette figure transsudait, au contraire, une bonté joyeuse et active, dont l’expression valait un miracle, et l’intensité même de son regard était un simple effet de la merveilleuse attention de son cœur. À peine une vague ironie relevait-elle, parfois, la commissure et remontait plisser le coin de l’œil droit. Visiblement, la palette de cette âme était au grand complet, à l’exception d’une seule couleur, le noir, dont un déluge de ténèbres n’aurait pu réparer l’absence.

Auteur: Bloy Léon

Info: Dans "Le Désespéré", Livre de poche, 1962, pages 196-197

[ description ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

cauchemar

Une brume d’un bleu pastel délicat stagne, accumulée au fond des vertigineuses tranchées qui s’ouvrent entre les parois verticales et parallèles des hautes façades, comme coupées au couteau dans une unique matière d’un brun noir. Elle enveloppe dans une transparence veloutée le flot docile des voitures semblable à quelque migration d’insectes. Précédées par les pinceaux de leurs phares, eux-mêmes veloutés, elles viennent s’accumuler aux croisements, s’immobilisent, repartent, s’égrènent, s’immobilisent de nouveau dans une sorte d’irréel silence, comme si le grondement qui s’élève de l’énorme ville, uniforme, étale pour ainsi dire, recouvrait ou plutôt absorbait indistinctement les millions de bruits confondus dans une unique et formidable rumeur, vaguement inquiétante, déchirée de loin en loin par le sporadique hululement de sirènes (police, ambulances, pompiers ?), croissant, s’exaspérant, strident, décroissant, mourant. Comme des cris de folles, d’oiseaux exotiques, ou les cornes de navires en perdition. Comme si la ville elle-même criait. Comme si, par intervalles, l’étincelant et orgueilleux amoncellement de cubes et de tours agonisait sans fin dans une sorte de diamantine apothéose, relançait de moment en moment vers le ciel opaque de longs signaux d’alarme, d’angoisse.

Auteur: Simon Claude

Info: Le jardin des plantes

[ irréalité ] [ léviathan ] [ sonorité ] [ trafic ] [ obscurité ]

 
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Ajouté à la BD par Plouin

merde

J'avais eu l'occasion de voir personnellement certaines cérémonies londoniennes, parmi lesquelles l'annuelle Trooping the Colours où l'impression la plus désagréable est donnée par les chevaux, dressés pour tout sauf pour s'abstenir de faire leurs besoins légitimes : peut-être à cause de l'émotion, ou des lois naturelles, mais la reine dans ces cérémonies avance toujours dans une mer de fumier, parce que les chevaux de la Garde ne peuvent pas s'empêcher de parsemer le parcours d'excréments. D'ailleurs, s'occuper des chevaux est une activité très aristocratique, et, pour un aristocrate anglais, le fumier de cheval fait partie des matières les plus familières.
On n'a pas pu échapper à cette loi pendant le royal wedding. Mais ceux qui ont regardé la télévision ont remarqué que ce fumier chevalin n'était ni sombre, ni brun, ni inégal, mais se présentait toujours et partout dans un ton pastel, entre le beige et le jaune, très lumineux, de façon à ne pas attirer l'attention et à s'harmoniser avec les couleurs tendres des habits féminins. On a lu ensuite (mais on pouvait facilement l'imaginer) que les chevaux royaux avaient été nourris pendant une semaine avec des pilules spéciales, pour que leurs excréments aient une couleur télégénique. Rien ne devait être laissé au hasard, tout était dominé par la retransmission.

Auteur: Eco Umberto

Info: La Guerre du faux

[ anecdote ] [ crottin ]

 

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