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audition

Au final, le seul véritable remède anti-acouphène est "l'habituation". Explication de Sylviane Chéry-Croze : "Ce trouble peut être progressivement filtré par les patients qui ne redoutent plus ses conséquences, la présence répétée ou continue d'un même stimulus qui bombarde le système nerveux s'accompagne d'une diminution de sa perception puis de son blocage non conscient, pourvu qu'il n'ait pas de signification particulière pour l'individu." Quatre-vingts pour cent des acouphéniques y parviennent en moins d'un an, les autres, soit près de 2 millions de personnes, continuent de souffrir.

Auteur: Internet

Info: Chery-Croze, ex présidente de France acouphènes dans le journal du CNRS no 204 de janvier 2007

[ syndrome ] [ accoutumance ] [ thérapie ]

 

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soporifiques

Grâce à Dieu, il était devenu possible depuis peu d’anesthésier les patients pendant toute la durée de l’intervention. Ainsi la rapidité avait-elle cessé d’être la nécessité première. Le chirurgien pouvait s’offrir le luxe de réaliser une opération en plusieurs minutes, et non plus en quelques secondes comme c’était le cas autrefois. Il prenait désormais le temps de respecter l’hygiène, d’envisager différentes possibilités, de réfléchir et de bien examiner le champ opératoire, au lieu de ne songer qu’à la douleur du patient et de se hâter de l’abréger.

Auteur: Perry Anne

Info: Passé sous silence

[ narcotique ]

 

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soigner

Mes angoisses se sont apaisées quand j'ai pris le temps d'écouter les siennes.
(…) J'ai compris que je n'étais plus dans l'empathie mais dans le partage, l'angoisse et le transfert, que je n'étais plus dans mon rôle de soignante et qu'il fallait que je me repositionne pour accomplir au mieux mes soins. Écouter sans partager, comprendre sans s'angoisser, prendre soin de l'autre sans se perdre soi-même… Les patients qui nous poussent au bout de nous-mêmes sont finalement ceux qui nous font le plus avancer dans notre pratique…

Auteur: Charline

Info: Bonjour, c'est l'infirmière Charité bien ordonnée commence par soi-même

[ aider ]

 

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frontières de la personnalité

Dans la psychose naissante, hic et nunc, la voie empathique n’est pas de mise. L’accès à ces patients et à leurs troubles est donc à revoir de fond en comble. Leur angoisse ne nous mène pas à eux. Il faut retrouver les patients dans leur expérience, là où ils sont.
L’intimité de ces patients ne peut être atteinte –non qu’elle n’existe plus mais parce qu’ils n’ont plus leur intimité. Plus précisément, tout leur être est ouvert et public. Pour en parler, il faudrait tous les hommes réunis.

Auteur: Grivois Henri

Info: Dans "Grandeur de la folie"

[ concernement ] [ déclenchement ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

thérapie

[Le psychanalyste] a à faire que la parole circule, et que quelque chose des conflits et des problèmes puisse être pensé et élaboré par la suite ; que les situations ne restent pas figées et que les sujets ne restent pas coincés dans les mouvements transférentiels. L’analyse travaille avec les mots : les mots des patients ; ceux des soignants. Les mots, entendus au sens des signifiants, c’est-à-dire avec leur valeur inconsciente, leur polysémie, leurs liaisons imprévisibles, la présence sous-jacente de ce qui ne peut pas s’exprimer directement.

Auteur: Lehmann Andrée

Info: L'atteinte du corps. Une psychanalyste en cancérologie

[ langage ] [ interprétation ] [ flou artistique ]

 

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doléances prétextes

Les différents motifs de plaintes ne sont que la forme consciente par laquelle notre culture leur permet [aux patients] d’exprimer un trouble bien plus profond, trouble commun aux différents patients qui s’imaginent consciemment souffrir de tel ou tel symptôme particulier. Leur souffrance commune est celle d’une aliénation d’eux-mêmes, de leur prochain, de la nature. C’est le sentiment que la vie leur file comme du sable entre leurs doigts, et qu’il leur faudra mourir sans avoir vécu. C’est le sentiment qu’au milieu de l’opulence, ils vivent néanmoins sans aucune joie.

Auteur: Fromm Erich

Info: Dans "Bouddhisme Zen et psychanalyse", pages 95-96

[ projection ] [ peine originelle ] [ justifications révélatrices ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

rapports humains

Les psychiatres, pour la plupart, sont incapables de communiquer avec les patients ayant atteint les stades les plus profonds de la régression parce qu’ils n’utilisent pas leur propre réservoir, pourtant immense, d’émotions primitives pour entrer en contact avec ces individus. Ils essaient de forcer l’autre à parler sur un mode "rationnel" alors qu’il (ou elle) a décidé depuis longtemps de s’exprimer dans un langage "irrationnel". Et, par "irrationnel", je n’entends pas "inintelligible". Je veux parler du langage du nourrisson, des mélodies des premiers sentiments qui sont très compréhensibles en eux-mêmes.

Auteur: Barnes Mary

Info: Mary Barnes, un voyage à travers la folie

[ interactivité ] [ langage corporel ] [ psychose ] [ folie ]

 

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communication

Au sujet de l'utilisation de l'hypnose pour l'anesthésie dentaire, demandez à vos patients : "Voulez-vous que ça vous fasse très mal, ou un peu ? Voulez-vous que l'hypnose retire toute la douleur, ou est-ce que vous voulez que l'hypnose laisse un petit peu de douleur ?"  Et les patients vont vous dire qu'ils veulent que l'hypnose retire toute la douleur. Que vous ont-ils dit ? Ils vous ont dit qu'ils veulent l'hypnose, et ils vous ont dit le but de l'utilisation de l'hypnose. La chose importante est qu'ils vous disent quelque chose.

Auteur: Erickson ​​​​​​​Milton Hyland

Info: L'hypnose thérapeutique

[ rapports humains ] [ question éclairante ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

réconfort

Deux cent patients souffrant de symptômes anormaux, mais sans signe de diagnostic médical concret, ont été répartis de façon aléatoire en deux groupes. Aux patients d'un groupe on a dit : "Je ne peux pas être certain de ce quoi vous êtes atteints". Deux semaines plus tard, seulement 39% d'entre eux avaient vu leur état s'améliorer. On annonça un diagnostic ferme à l'autre groupe, sans biaiser, en leur déclarant avec confiance que ça irait mieux en quelques jours. Soixante-quatre pour cent de ce groupe s'est mieux porté en deux semaines.

Auteur: Goldacre Ben

Info: Bad Science

[ psychosomatique ] [ placebo ]

 

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justification

Les expériences sur des patients au cerveau scindé révèlent à quel point le cerveau gauche (celui qui interprète) peut facilement inventer des histoires et des croyances. Dans une expérience, par exemple, lorsque le mot marche ne fut présenté qu'au côté droit du cerveau d'un patient, celui-ci se leva et commença à marcher. Lorsqu'on lui demanda pourquoi il faisait cela, le cerveau gauche (où le langage est stocké mais où le mot marche n'avait pas été présenté) créa rapidement une raison pour cette action : Je voulais aller chercher un coca.

Auteur: Gazzaniga Michael

Info: "Le cerveau éthique" 2005

[ automatique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel