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femmes-hommes

Plusieurs femmes philosophes ont affirmé, depuis une quinzaine d'années, que les dichotomies sont le fait des hommes. Que, sans la "pensée patriarcale" - pensée spécialisée dans les séparations, les divisions, les découpages, les scissions et les fissions (sans doute à cause du caractère "incisif" du pénis?) -, il n'y aurait aucune distinction entre sujet et objet, homme et femme, jour et nuit, esprit et corps, convexe et concave, sec et mouillé. Que l'existence même de ces catégories oppositionnelles est un résultat du machisme. Le pas suivant consiste à revendiquer le côté prétendument "négatif" de cette liste de dichotomies en revalorisant le féminin, l'irrationnel, le ténébreux, le corporel et le liquide (cela a permis, entre autres, d'hallucinants aller-retour entre la théorie de la "négritude" et celle de la "féminitude").
Or cette façon de voir est indéfendable (...). Ce qui est néfaste - et peut-être "machiste" et "patriarcal", ce ne sont pas les dichotomies en tant que telles, mais la superposition mécanique des dichotomies. La plus néfaste de toutes est celle qui est revenue avec insistance dans toutes les histoires de couple que j'ai auscultées ici: homme-esprit/femme-corps. Elle n'a pas été inventée par le christianisme, cette équation (elle est déjà largement présente chez Platon, et plus encore chez Aristote), mais le christianisme lui a imprimé des formes spécifiques dont nous sommes encore tributaires. D'où le "complexe de Jésus-Christ", un des terrains propices à la production de grands hommes en Occident: absence du père, idolâtrie de la mère. Les "grandes femmes" apparaissent avec plus de difficulté, pour la bonne raison qu'elles doivent traverser la barre qui les sépare de l'esprit. (...) Il est sûrement urgent de faire voler en éclats les équations de ce genre, mais pas du tout les distinctions elles-mêmes. Même s'il n'y a pas de frontière absolument nette entre corps et esprit, même si chaque homme contient "du féminin" et chaque femme "du masculin", les distinctions continuent d'être utiles, voire indispensables: renoncer à faire la différence entre sujet et objet serait renoncer à parler.

Auteur: Huston Nancy

Info: Journal de la création

[ analysés ]

 

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nom-du-père

Le père est une fonction dans un sens en tous points analogue à ce qui s'appelle fonction en mathématique.

y = f(x)

Il s'agit de la mise en relation de deux éléments. Reliant ces deux éléments la fonction implique leur distinction. En logique, au 1 succède le 3 duquel se déduit le 2. Autrement dit, la fonction est un "lien de séparation", un saut du contigu au discontinu. Sigmund Freud a rarement employé le terme de progrès cependant il l'emploie pour qualifier le passage de la civilisation matriarcale à la civilisation patriarcale. La liaison de l'enfant et de la mère est possible puisque précisément ils auront, au préalable, été indexés comme distincts, séparés et, par conséquent, "partiellisés" l'un pour l'autre. Ils ne sont pas tout l'un pour l'autre { y ≠ x }, mais sont aussi fils/fille de et épouse de.

Une autre façon de dire qu'il n'y a de mère et d'enfant que par rapport à un père. Complétons alors Winnicott dans son affirmation qu'un bébé seul ça n'existe pas en ajoutant qu'une mère et un enfant seuls ça n'existe pas. Il n'y ni mère ni enfant s'il n'y a pas de père (ou de fonction paternelle), mais une entité (con)fusionnelle dévorante et destructice autant pour l'enfant que pour la mère. Françoise Dolto ne disait rien d'autre lorsqu'elle affirmait qu'une femme ne pouvait être mère que si, par ailleurs, elle désirait un homme.

L'enfant et la mère sont liés symboliquement par le père en tant que nom (fonction), ce qui implique que la présence réelle du père, bien que souhaitable, peut être compensée si la mère parvient à faire fonctionner du manque. Céder l'objet afin de ne pas céder sur son désir — unique rempart à la jouissance —, autrement dit, produire/élire un objet de désir différent de son enfant. Ce qui, il faut le dire, est un cas de figure de plus en plus rare. Puisque, comme le disait Dolto dès 1960, si le sens de la paternité est à peu près perdu, il l'est pour l'homme ET pour la femme — ce "ET" est aujourd'hui systématiquement oublié pour faire de cette défaillance paternelle l'appanage de l'homme.

Nuançons aussi l'affirmation issue d'une incompréhension de l'œuvre lacanienne qui voudrait que le père, comme nom, ne soit qu'effet du désir maternel. Ceci est bien souvent une ex-cuse (hors de cause) pour le géniteur afin de se cacher dans l'ombre de la mère de sa progéniture (et dans les jupes de la sienne) ou, "au mieux", pour devenir une seconde mère, une mère bis, ou une mère de substitution en cas de défaillance maternelle de la génitrice. Bien entendu l'attitude de la mère vis-à-vis de son époux, du père de son enfant, importe beaucoup, et surtout la façon dont elle parle de lui à son enfant et à d’autres, et notamment, en son absence. Ceci dit, la "personne du père", en tant qu'élément tiers dans la structure de la parenté, relativement à la dyade mère-enfant, a à occuper cette place d'exception, au sens premier du terme, absolument indispensable au déploiement de la parole.

Auteur: Goubet-Bodart Rudy

Info: Publication facebook du 25.01.2022

[ triade ] [ parentalité ] [ psychanalyse ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

emplacement

La configuration du mobilier est une image fidèle des structures familiales et sociales d'une époque. L'intérieur bourgeois type est d'ordre patriarcal : c'est l'ensemble salle à manger chambre à coucher. Les meubles, divers dans leur fonction, mais fortement intégrés, gravitent autour du buffet ou du lit de milieu. Il y a tendance à l'accumulation et à l'occupation de l'espace, à sa clôture. Unifonctionnalité, inamovibilité, présence imposante et étiquette hiérarchique. Chaque pièce a une destination stricte qui correspond aux diverses fonctions de la cellule familiale, et plus loin renvoie à une conception de la personne comme d'un assemblage équilibré de facultés distinctes. Les meubles se regardent, se gênent, s'impliquent dans une unité qui est moins spatiale que d'ordre moral. Ils s'ordonnent autour d'un axe qui assure la chronologie régulière des conduites : la présence toujours symbolisée de la famille à elle-même. Dans cet espace privé, chaque meuble, chaque pièce à son tour intériorise sa fonction et en revêt la dignité symbolique, la maison entière parachevant l'intégration des relations personnelles dans le groupe semi-clos de la famille. Tout ceci compose un organisme dont la structure est la relation patriarcale de tradition et d'autorité, et dont le cœur est la relation affective complexe qui lie tous ses membres. Ce foyer est un espace spécifique qui tient peu compte d'un aménagement objectif, car les meubles et les objets y ont d’abord pour fonction de personnifier les relations humaines, de peupler l’espace qu’ils partagent et d’avoir une âme. La dimension réelle où ils vivent est captive de la dimension morale qu’ils ont à signifier. Ils ont aussi peu d’autonomie dans cet espace que les divers membres de la famille en ont que les divers membres de la famille en ont dans la société. Êtres et objets sont d’ailleurs liés, les objets prenant dans cette collusion une densité, une valeur affective qu’on est convenu d’appeler leur "présence". Ce qui fait la profondeur des maisons d’enfance, leur prégnance dans le souvenir, est évidemment cette structure complexe d’intériorité où les objets dépeignent à nos yeux les bornes d'une configuration symbolique appelée demeure. La césure entre intérieur et extérieur, leur opposition formelle sous le signe social de la propriété et sous le signe psychologique de l’immanence de la famille fait de cet espace traditionnel une transcendance close. Anthropomorphiques, ces dieux lares que sont les objets se font, incarnant dans l’espace les liens affectifs et la permanence, du groupe, doucement immortel, jusqu’à ce qu’une génération moderne les relègue ou les disperse ou parfois les réinstaure dans une actualité nostalgique de vieux objets. Comme les dieux souvent, les meubles aussi ont parfois la chance d’une existence seconde, passant de l’usage naïf au baroque culturel. L’ordre de la salle à manger et de la chambre à coucher, cette structure mobilière liée à la structure immobilière de la maison est encore celle que propage la publicité dans un vaste public. Lévitan et les galeries Barbès proposent toujours au goût collectif les normes de l’ensemble "décoratif", même si les lignes se sont "stylisées", même si le décor a perdu de son affection. Si ces meubles se vendent, ce n’est pas qu’ils soient moins chers, c’est qu’ils soient moins chers, c’est qu’ils portent en eux la certitude officielle du groupe et la sanction bourgeoise. C’est aussi que ces meubles monuments (buffet, lit, armoire) et leur agencement réciproque répondant à une persistance des structures familiales traditionnelles dans de très larges couches de la société moderne.

Auteur: Baudrillard Jean

Info: Le système des objets (1968, Gallimard, 288 p., p.21, 22, 23)

[ formes ] [ signes ] [ évolution ] [ esthétique ]

 
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nord-sud

Les "élites" autoproclamées de Davos ont peur. Très peur. Lors des réunions du Forum économique mondial de cette semaine, le maître à penser Klaus Schwab - affichant son numéro de méchant de James Bond - n'a cessé de répéter un impératif catégorique : nous avons besoin de "coopération dans un monde fragmenté".

Bien que son diagnostic de la "fragmentation la plus critique" dans laquelle le monde est aujourd'hui embourbé soit, comme on pouvait s'y attendre, sombre, Herr Schwab maintient que "l'esprit de Davos est positif" et qu'au final, nous pourrons tous vivre heureux dans une "économie verte et durable".

Ce que Davos a su faire cette semaine, c'est inonder l'opinion publique de nouveaux mantras. Il y a le "nouveau système" qui, compte tenu de l'échec lamentable de la grande réinitialisation tant vantée, ressemble maintenant à une mise à jour hâtive du système d'exploitation actuel, qui a été ébranlé.

Davos a besoin de nouveau matériel, de nouvelles compétences en programmation, voire d'un nouveau virus. Pourtant, pour l'instant, tout ce qui est disponible est une "polycrise" ou, en langage de Davos, un "ensemble de risques mondiaux liés entre eux et dont les effets s'aggravent". 

En clair : une parfaite tempête.

Les insupportables raseurs de l'île "Diviser pour régner" du nord de l'Europe viennent de découvrir que la "géopolitique", hélas, n'est jamais vraiment entrée dans le pénible tunnel de la "fin de l'histoire" : à leur grande surprise, elle est maintenant centrée - à nouveau - sur le Heartland, comme elle le fut pendant la majeure partie de l'histoire connue.

Ils se plaignent d'une géopolitique "menaçante", synonyme de Russie-Chine, l'Iran en plus.

Mais la cerise sur le gâteau alpin, c'est l'arrogance/la stupidité qui révèle le jeu : la City de Londres et ses vassaux sont livides parce que le "monde créé par Davos" s'effondre rapidement.

Davos n'a pas " inventé " le monde, si ce n'est son propre simulacre.

Davos n'a jamais rien compris, car ces "élites" ont toujours été occupées à faire l'éloge de l'Empire du Chaos et de ses "aventures" meurtrières dans le Sud.

Non seulement Davos n'a pas su prévoir toutes les crises économiques majeures récentes, mais surtout la "tempête parfaite" actuelle, liée à la désindustrialisation de l'Occident collectif engendrée par le néolibéralisme.

Et, bien sûr, Davos n'a aucune idée de la véritable remise à zéro qui tend à aller vers la multipolarité. 

Des leaders d'opinion autoproclamés sont occupés à "redécouvrir" qu'un siècle plus tard La Montagne magique de Thomas Mann se déroule à Davos - "avec pour toile de fond une maladie mortelle et une guerre mondiale imminente".

Eh bien, de nos jours, la "maladie" - arme entièrement bio-institutionnalisée - n'est pas vraiment mortelle en soi. Et la "guerre mondiale imminente" est de fait activement encouragée par une cabale de néo-cons et autres néolibéraux américains : un État profond non élu, non responsable, bipartisan et même pas soumis à une idéologie. Le criminel de guerre centenaire Henry Kissinger ne l'a toujours pas compris.

Le panel de Davos sur la démondialisation a multiplié les non-séquences, mais le ministre hongrois des affaires étrangères, Peter Szijjarto, a au moins apporté une dose de réalité.

Quant au vice-premier ministre chinois Liu He, avec sa vaste connaissance de la finance, de la science et de la technologie, il a au moins été très utile pour définir les cinq grandes lignes directrices de Pékin pour l'avenir prévisible - au-delà de la sinophobie impériale habituelle.

La Chine se concentrera sur l'expansion de la demande intérieure, le maintien de chaînes industrielles et d'approvisionnement "fluides", le "développement sain du secteur privé", l'approfondissement de la réforme des entreprises d'État et la recherche d'"investissements étrangers attrayants".

Résistance russe, précipice américain 

Emmanuel Todd n'était pas à Davos. Mais c'est l'anthropologue, historien, démographe et analyste géopolitique français qui a fini par hérisser toutes les plumes supposément compétentes de l'Occident collectif ces derniers jours avec un objet anthropologique fascinant : une interview basée sur la réalité.

Todd s'est entretenu avec Le Figaro - journal de prédilection de l'establishment et de la haute bourgeoisie française. L'interview a été publiée vendredi dernier à la page 22, entre les proverbiales tirades russophobes et avec une mention extrêmement brève en bas de la première page. Il fallait donc que les gens fassent des efforts pour la trouver.   

Todd a plaisanté en disant qu'il avait l'image - absurde - d'un "rebelle destroy" en France, alors qu'au Japon, il est respecté, qu'il fait l'objet d'articles dans les médias grand public et que ses livres sont publiés avec grand succès, y compris le dernier (plus de 100 000 exemplaires vendus) : "La troisième guerre mondiale a déjà commencé".

Il est significatif que ce best-seller japonais n'existe pas en français, étant donné que toute l'industrie de l'édition basée à Paris suit la ligne de l'UE et de l'OTAN sur l'Ukraine.

Le fait que Todd ait raison sur plusieurs points est un petit miracle dans le paysage intellectuel européen actuel, d'une myopie abyssale (il existe d'autres analystes, notamment en Italie et en Allemagne, mais ils ont bien moins de poids que Todd).

Voici le résumé des thème principaux abordés par Todd.

- Une nouvelle guerre mondiale est en cours : En "passant d'une guerre territoriale limitée à un affrontement économique mondial, entre l'Occident collectif d'un côté et la Russie liée à la Chine de l'autre, cette guerre est devenue une guerre mondiale".

- Selon Todd, le Kremlin a commis une erreur en calculant qu'une société ukrainienne décomposée s'effondrerait immédiatement. Bien entendu, il n'explique pas en détail comment l'Ukraine a été militarisée à outrance par l'alliance militaire de l'OTAN.

- Todd a raison lorsqu'il souligne que l'Allemagne et la France sont devenues des partenaires mineurs de l'OTAN et n'étaient pas au courant de ce qui se tramait en Ukraine sur le plan militaire : "Ils ne savaient pas même que les Américains, les Britanniques et les Polonais pouvaient permettre à l'Ukraine de mener une guerre prolongée. L'axe fondamental de l'OTAN est désormais Washington-Londres-Varsovie-Kiev".

- La principale révélation de Todd est meurtrière : "La résistance de l'économie russe conduit le système impérial américain vers le précipice. Personne n'avait prévu que l'économie russe tiendrait face à la 'puissance économique' de l'OTAN".

- Conséquence, "les contrôles monétaires et financiers américains sur le monde peuvent s'effondrer, et avec eux la possibilité pour les USA de financer pour rien leur énorme déficit commercial".

- "C'est pourquoi nous sommes dans une guerre sans fin, dans un affrontement dont la conclusion est l'effondrement de l'un ou l'autre." 

- Sur la Chine, Todd pourrait faire penser à une version plus féroce de celle de Liu He à Davos : "C'est le dilemme fondamental de l'économie américaine : elle ne peut pas faire face à la concurrence chinoise sans importer une main-d'œuvre chinoise qualifiée."

- Quant à l'économie russe, "elle accepte les règles du marché, mais avec un rôle important de l'État, et elle garde la flexibilité de former des ingénieurs qui permettent des adaptations, industrielles et militaires."

- Tout cela nous amène, une fois de plus, à la globalisation, d'une manière que les tables rondes de Davos ont été incapables de comprendre : "Nous avons tellement délocalisé notre activité industrielle que nous ne savons pas si notre production de guerre peut être soutenue".

- Dans une interprétation plus érudite de ce sophisme du "choc des civilisations", Todd s'intéresse au soft power et arrive à une conclusion surprenante : "Sur 75 % de la planète, l'organisation de la parentalité était de type patrilinéaire*, et c'est pourquoi nous pouvons identifier une forte compréhension de la position russe. Pour le collectif non-occidental, la Russie affirme un conservatisme moral rassurant."

- Ainsi, ce que Moscou a réussi à faire, c'est de "se repositionner comme l'archétype d'une grande puissance, non seulement "anticolonialiste" mais aussi patrilinéaire et conservatrice en termes de mœurs traditionnelles."

Sur la base de tout ce qui précède, Todd brise le mythe vendu par les "élites" de l'UE/OTAN - Davos inclus - selon lequel la Russie est "isolée", en soulignant comment les votes à l'ONU et le sentiment général à travers le Sud global caractérisent la guerre, "décrite par les médias grand public comme un conflit de valeurs politiques, en fait, à un niveau plus profond, comme un conflit de valeurs anthropologiques."      

Entre lumière et obscurité

Se pourrait-il que la Russie - aux côtés du vrai Quad, tel que je l'ai défini (avec la Chine, l'Inde et l'Iran) - l'emporte sur le terrain des enjeux anthropologiques ?  

Le vrai Quad a tout ce qu'il faut pour s'épanouir en un nouveau foyer interculturel d'espoir dans un "monde fragmenté".

Mélangez la Chine confucéenne (non dualiste, sans divinité transcendante, mais avec le Tao qui coule à travers tout) avec la Russie (chrétienne orthodoxe, vénérant la divine Sophia) ; l'Inde polythéiste (roue de la renaissance, loi du karma) ; et l'Iran chiite (islam précédé par le zoroastrisme, l'éternelle bataille cosmique entre la Lumière et les Ténèbres).

Cette unité dans la diversité est certainement plus attrayante, et plus édifiante, que l'axe de la guerre éternelle.

Le monde en tirera-t-il une leçon ? Ou, pour citer Hegel - "ce que nous apprenons de l'histoire, c'est que personne n'apprend de l'histoire" - sommes-nous irrémédiablement condamnés ?

Auteur: Escobar Pepe

Info: https://www.presstv.ir, 18 janvier 2023, *système de filiation dans lequel chacun relève du lignage de son père

[ ukraine 2023 ] [ point chaud ] [ inertie patriarcale ]

 

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