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compromission

"Rifkin fera donc le trait d’union entre les écolos chevelus et les patrons", dit Libération [24.12.12] comme s’il y avait encore des écolos chevelus. "Ce n’est pas un écolo avec du persil dans les oreilles. Il y a avec lui un effet de séduction et d’efficacité. Il crée du désir", dit Jean-François Caron, le patron des élus verts du conseil régional qui, malgré sa tête de veau, n’a pas de persil dans les oreilles, "quand Bouygues fait de l’écoconstruction et EDF des énergies renouvelables, ça me va".

Auteur: Tomjo

Info: A propos de Jeremy Rifkin, dans "L'enfer vert", page 70

[ greenwashing ] [ médiation ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

big brother

Je prends conscience aujourd'hui que pour mon gouvernement, j'étais un homme transparent. Le portable qui me permettait de m'orienter et me corrigeait quand je me trompais de direction, qui me traduisait les panneaux indicateurs et me donnait les horaires des bus et des trains, veillait également à ce que mes patrons connaissent mes moindres faits et gestes. Mon téléphone leur indiquait quand je m'étais trouvé à tel ou tel endroit sans même que j'ai eu besoin de le toucher ou de le sortir de ma poche.


Auteur: Snowden Edward

Info: Mémoires vives

[ capitalisme de surveillance ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

poème

Infirmes,
Avec sur vos poitrines des rubans et des croix,
Vous êtes des héros, aujourd’hui.

Infirmes,
Avec sur vos poitrines vos rubans et vos croix,
Demain, chez vos patrons,
Vous serez des ouvriers plus malhabiles,
Plus mal payés,
Vos petits auront faim.

Et si demain, même demain,
Nous vous disons
Que votre sang vous l’avez versé
Pour que vos maîtres soient plus durement vos maîtres,
Vous lèverez contre nous vos moignons,
Vos béquilles de gloire et de douleur,
Infirmes, avec vos rubans et vos croix,
Qui n’accepterez pas d’avoir pour rien souffert.

Auteur: Martinet Marcel

Info: Les Temps maudits suivi des Carnets des années de guerre

[ colère ] [ prolétariat ]

 

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fric

Ignorance des peuples pour ce qui concerne la création monétaire, jamais expliquée.... On s'occupe plutôt des patrons, on crée la gauche. La banque peut ainsi travailler en douceur. Complicité sur le silence de la création de l'argent et de l'organisation de la dette, qui enlève la souveraineté des peuples. Les banques privées commandent. Système de domination par lequel on a créé l'impôt sur le revenu du travail qui correspond assez exactement à l'intérêt de la dette. Impôt sur le revenu du travail, alors qu'on évite de parler de l'impôt sur le revenu du capital. Comme l'a expliqué Ezra Pound l'impôt sur le revenu du travail est un racket.

Auteur: Mg

Info: 25 janvier 2014

[ oppression ] [ finance ] [ pouvoir ]

 

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exploitation

- Ça veut dire quoi collec-tivi-sation ? demanda Moro Soll.
- Ça veut dire, ignorant, que les biens de la terre et ce qu'on produit avec le travail sont à tout le monde et non pas aux patrons et au gouvernement, lui répondit son frère Toni. Aujourd'hui il y a ceux qui vivent des intérêts des capitaux et du travail des autres et ils mangent du pain blanc tous les jours, de la viande tous les jours, et ils ont toujours du bon vin sur leur table. Nous, si on veut aller chez les Forti boire un verre de vin, il faut qu'on y pense à deux fois. On va y arriver à sept à se payer un litre ? C'est pas croyable...

Auteur: Rigoni Stern Mario

Info: Les Saisons

[ communisme ] [ injustice ]

 

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révolte

Il nous faut entrer dans la désobéissance civile organisée et nous engager dans des formes de non-coopération afin d’affaiblir le pouvoir de ces grandes entreprises. Nous devons avoir recours, comme en France, à une instabilité sociale généralisée et dans la durée pour contrer le dessein de nos grands patrons. Nous devons nous libérer de notre dépendance aux grandes entreprises afin de bâtir des communautés solidaires indépendantes et des formes de pouvoir alternatives. Nous serons d’autant plus libres que notre besoin des grandes entreprises diminue. Cela sera vrai dans tous les aspects de notre vie, y compris la production alimentaire, l’éducation, le journalisme, l’expression artistique et le travail. La vie devra être communautaire, car personne, à moins de faire partie de l’élite au pouvoir, n’aura les ressources nécessaires pour survivre seul.

Auteur: Hedges Christopher Lynn

Info:

[ anti consumérisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

travailleurs

Seuls ceux qui échappent au tourniquet de la production et de la représentation peuvent en dérégler les mécanismes et fomenter, du fond de leur condition aveugle, un retournement de la "lutte des classes" qui pourrait bien être sa fin pure et simple comme lieu géométrique du "politique". C’est ici que l’intervention des immigrés prend son sens dans les grèves récentes. [...]

Déviants quant au système de la représentation politique, ils infectent de leur déviance tout le prolétariat, qui apprend lui aussi peu à peu à se passer du système de la représentation et de toute instance qui prétende parler en son nom.

La situation ne durera pas : syndicats et patrons ont flairé le danger et s’emploient à réintégrer les immigrés comme "figurants à part entière" sur la scène de la "lutte de classes".

Auteur: Baudrillard Jean

Info: Dans "L'échange symbolique et la mort", éditions Gallimard, 1976, pages 46-47

[ intégration ] [ maintien de l'ordre symbolique ] [ nanti-racisme ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

indépendance

Si je suis resté à travers tout révolté, lucide, éveillé, allergique au fric gagné au mépris de tout, c'est parce que j'ai toujours pensé à échapper au monotone laborieux de tous les jours. Que je ne suis jamais entré dans un bureau sans me demander comment m'en échapper. Que j'ai toujours refusé des boulots rentables, mais accaparants, au profit de travaux minables, mais peu obsédants. Parce que j'ai refusé toute forme de responsabilité dans le travail. Parce que j'ai toujours considéré mes patrons, même les plus humains - les paternalistes, les pires - comme des exploiteurs professionnels et des gardiens de taule à contrer. Et aussi et surtout, parce que le superflu m'a toujours paru le sel de la vie et que seuls les charmes de l'inutile peuvent vous aider à supporter les horreurs de l'indispensable quotidien.

Auteur: Sternberg Jacques

Info: Vivre en survivant, p.13, Éd. Tchou

 

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révolte

Trois cardinaux, un rabbin, un amiral franc-maçon, un trio d'insignifiants politicards soumis au bon plaisir d'un trust anglo-saxon, ont fait savoir à la population par radio, puis par placards, qu'on risquait la mort par inanition. On crut d'abord à un faux bruit. Il s'agissait, disait-on, d'intoxication. Mais l'opinion suivit. Chacun s'arma d'un fort gourdin. "Nous voulons du pain", criait la population, conspuant patrons, nantis, pouvoirs publics. Ca complotait, ça conspirait partout. Un flic n'osait plus sortir la nuit. A Mâcon, on attaqua un local administratif. A Rocamadour, on pilla un stock : on y trouva du thon, du lait, du chocolat par kilos, du maïs par quintaux, mais tout avait l'air pourri. A Nancy, on guillotina sur un rond-point vingt-six magistrats d'un coup, puis on brûla un journal du soir qu'on accusait d'avoir pris parti pour l'administration. Partout, on prit d'assaut docks, hangars ou magasins.

Auteur: Perec Georges

Info: La Disparition, Incipit, AVANT-PROPOS, Où l'on saura plus tard qu'ici s'inaugurait la Damnation

 
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développement des marchés

La fonction dernière, avouée, essentielle, de l’économie développée aujourd’hui, dans le monde entier où règne le travail-marchandise, qui assure tout le pouvoir à ses patrons, c’est la production des emplois. On est donc bien loin des idées progressistes du siècle précédent sur la diminution possible du travail humain par la multiplication scientifique et technique de la productivité, qui était censée assurer toujours plus aisément la satisfaction des besoins antérieurement reconnus par tous comme réels, et sans altération fondamentale de la qualité même des biens qui se trouveraient disponibles. C’est à présent pour produire des emplois, jusque dans les campagnes vidées de paysans, c’est-à-dire pour utiliser du travail humain en tant que travail aliéné, en tant que salariat, que l’on fait tout le reste; et donc que l’on menace stupidement les bases, actuellement plus fragiles encore que la pensée d’un Kennedy ou d’un Brejnev, de la vie de l’espèce.

Auteur: Debord Guy

Info: La planète malade, 1971

[ chômage ] [ fuite en avant ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson