Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 37
Temps de recherche: 0.0351s

étymologie

Passion. Du latin patior, éprouver, endurer, souffrir. Substantif féminin. Avec une idée de durée de la souffrance ou de succession de souffrances : action de souffrir. Avec une idée de démesure, d'exagération, d'intensité : amour considéré comme une inclination irrésistible et violente, porté à un seul objet, dégénérant parfois en obsession, entraînant la perte du sens moral, de l'esprit critique et pouvant provoquer une rupture de l'équilibre psychique. Dans la philosophie scolastique, ce qui est subi par quelqu'un, ce à quoi il est lié ou par quoi il est asservi.

Auteur: Pauline Delabroy-Allard

Info: Ça raconte Sarah, p. 53, Minuit, 2018.

[ amour ] [ ardeur ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

autodérision

La comédienne Pauline Carton, interprète privilégiée de Sacha Guitry, n'hérita que de rôles de concierge, de cuisinière et de bonne à tout faire... Son physique insignifiant, dont elle accentuait la banalité par un chignon pas plus gros qu'une olive, la cantonnait dans ces rôles de subalternes. Elle était la première à en rire : "Quand j'étais jeune, j'avais un visage lisse et une jupe plissée. Aujourd'hui, c'est le contraire". Elle confiait à Jean Nohain : "C'est agaçant ! Je n'ai jamais pu me présenter à un concours de beauté. On me colle toujours dans le jury".

Auteur: Internet

Info:

[ humour ]

 

Commentaires: 0

passe-temps

Il se disait, les choses importantes sont celles-ci : les marches dans la ville, la mer, des nuages au-dessus des têtes et puis les livres, les films et aussi les carnets, les feutres rouges pour vider de soi tout ce qui n'y tient pas, quelques soûleries, de quoi s'abrutir, les oiseaux, le petit matin, faire l'amour et n'attendre rien que le plaisir de l'amour. Du temps et un travail pénible et l'envie de faire autre chose, de partir encore, comme, après que Pauline était partie à l'étranger, il avait eu le courage de partir en Toscane, à Londres et à Berlin.

Auteur: Mauvignier Laurent

Info: Seuls

[ existence ] [ énumération ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

femmes-par-femmes

Ça raconte Sarah, sa beauté inédite, son nez abrupt d'oiseau rare, ses yeux d'une couleur inouïe, rocailleuse, verte, mais non, pas verte, ses yeux absinthe, malachite, vert-gris rabattu, ses yeux de serpent aux paupières tombantes. Ça raconte le printemps où elle est entrée dans ma vie comme on entre en scène, pleine d'allant, conquérante. Victorieuse.
(...)
Son parfum. Son odeur. Sa nuque. Ses cheveux. Ses mains. Ses doigts. Ses fesses. Ses mollets. Ses ongles. Ses lobes d'oreille. Ses grains de beauté. Ses cuisses. Sa vulve violine. Ses hanches. Son nombril. Ses tétons. Ses épaules. Ses genoux. Ses aisselles. Ses joues. Sa langue.

Auteur: Pauline Delabroy-Allard

Info: Ça raconte Sarah, pp. 15 et 34, Minuit, 2018.

[ amoureuse ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

rapports humains

Il a attendu parmi les hommes et les femmes, au milieu du bruit des pas et des premiers cris de retrouvailles, qu'une image vienne à lui, qu'elle le submerge, qu'elle soit là, dans l'oeil, dans la tête et tout le corps et tout en lui a été envahi par ces yeux que soudain il a vus : ce sourire, très vite, ces bras autour de son cou comme un collier de chair et d'air. Et alors il n'a plus pensé à rien. Il a rougi, ses yeux ont brillé. Et puis ce soulagement, cette douceur intacte et les larmes dans leurs yeux à tous les deux - Pauline, Tony, avec dans le regard des autres comme si ces deux-là ne s'étaient jamais séparés.

Auteur: Mauvignier Laurent

Info: Seuls

[ reconnection ] [ émotion ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

littérature

Si l'on se place au niveau élémentaire du vocabulaire, une constatation s'impose : le mot, amour, est le terme employé le plus fréquemment par Marcel Proust dans son oeuvre. Les tableaux statistiques établis par Pauline Newman dans son Dictionnaire des Idées (Mouston, 1968) le montrent : premier sur une liste dressée par ordre de fréquence décroissante, le terme amour (113,9 occurrences) est suivi du mot désir (33,3 occurrences), du mot souvenir (31,5), du mot temps (31,1) des mots imagination, mémoire, femme, mort, connaissance, plaisir. A titre comparatif, le même tableau pose en regard du mot amour de Proust, le mot femme chez Simone de Beauvoir, le mot homme chez André Malraux; le terme "amour" ne vient qu'en quatrième position chez Malraux, en cinquième chez Simone de Beauvoir.

Auteur: Pluchart-Simon Bernard

Info: Proust : L'Amour comme vérité humaine et romanesque, p. 7

[ dénombrement ] [ classement ]

 

Commentaires: 0

Gaule

Son entrée à l'Académie française m'est apparue passionnante, non pas tant pour l'élection que pour le changement de statut qu'elle opère sur lui. Jusque-là, il était encore un paria des lettres et puis soudain, grâce à cette élection, il reprend goût à l'écriture. Ce n'est pas un hasard d'ailleurs si peu après il compose son plus beau livre : Venises. Entre le moment où il dépose sa candidature et son discours de réception, ce n'est plus le même homme et c'est ce qu'il m'intéressait de dépeindre." Elle ajoute : "D'autre part, le contexte dans lequel s'inscrit ce changement, celui de l'après Mai 1968, est particulièrement intéressant car Morand, si moderne dans l'entre-deux-guerres, ne se reconnaît plus dans cette époque. Nous sommes donc loin des clichés habituels et un peu exaspérants de "l'homme pressé", cosmopolite, qui aime la vitesse, les voitures.

Auteur: Dreyfus Pauline

Info:

[ littérature ]

 

Commentaires: 0

au revoir

Une certitude affreuse lui avait serré le cœur tout d’un coup : Pauline allait mourir, peut-être ne passerait-elle pas la nuit. […]
Cependant, la nuit se termina sans catastrophe. Deux journées passèrent encore. Mais, à présent, il y avait entre eux un nouveau lien, la mort toujours présente. Elle ne faisait plus aucune allusion à la gravité de son état, elle trouvait la force de sourire ; lui-même parvenait à feindre une tranquillité parfaite, un espoir de la voir se lever d’une heure à l’autre ; et, pourtant, chez elle comme chez lui, tout se disait adieu, continuellement, dans la caresse plus longue de leurs regards qui se rencontraient. La nuit surtout, lorsqu’il veillait près d’elle, ils finissaient l’un et l’autre par s’entendre penser, la menace de l’éternelle séparation attendrissait jusqu’à leur silence. Rien n’était d’une douceur si cruelle, jamais ils n’avaient senti leurs êtres se confondre à ce point.

Auteur: Zola Emile

Info: Les Rougon-Macquart, tome 12 : La Joie de vivre

[ mort ] [ séparation définitive ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

féminisme

J’ai longtemps fait passer les hommes en premier : ils m’ont pris tout mon temps sans beaucoup me donner en retour, m’ont demandé d’être constamment meilleure à leurs yeux, sans chercher à être meilleurs aux miens. J’ai compris que si, moi, je leur donnais beaucoup de place dans ma vie, je n’étais pas leur priorité. D’autres hommes passeraient toujours avant l’estime qu’ils me portent.

Alors maintenant, je privilégie les femmes. Dans les livres que je lis, les films que je regarde, les contenus que j’absorbe, dans mes relations quotidiennes, pour que les hommes n’aient plus autant d’importance. Je privilégie cette sororité qui me fait du bien et qui me porte, qui me nourrit. Dans ma créativité, dans mon militantisme, dans mes réflexions sur moi-même et sur la société, tant de domaines où, je l’ai enfin compris, je n’ai pas besoin des hommes pour me construire.






Auteur: Harmange Pauline

Info: Moi les hommes, je les déteste

[ désillusion ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

résumé

Nul artiste pourtant n'a été plus fidèle que lui, plus casanier. Il est né enraciné. Sans la tradition nourricière, sans l'héritage, sans Mozart bien-aimé, sans le siècle tel qu'il l'a pris, accepté et vécu (et vaincu, de cette seule victoire qu'on puisse avoir sur le siècle, tout artiste qu'on est : lui survivre), il eût peut-être été incapable de créer. Il conduit sa vie, et cette plus vivante vie, la fécondité créatrice, jusqu'à l'âge biblique de quatre-vingt-cinq ans. Et en famille. Pourtant il n'est mort ni patriarche ni prophète. Tout prédestinait cette existence à n'être qu'un parcours lisse. Elle a su traverser indemne tant de révolutions en art. Deux guerres mondiales ont quand même fini par la ruiner. La tourmente finale des années quarante l'obligeait à chercher son pain et son toit en exil. Qu'emmenait-il avec lui ? Presque rien, presque tout : ses quatre-vingts ans, sa femme, Pauline, et une capacité intacte de se laisser émouvoir par le monde, et de le dire au moyen de la musique.

Auteur: Tubeuf André

Info: Richard Strauss ou Le voyageur et son ombre

[ trajectoire ] [ compositeur classique ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste