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rapports humains

Il n’y a rien d’enrichissant à se pavaner.

Auteur: Araki Hirohiko

Info:

[ parader ] [ stérile ] [ plastronner ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

existence

La vie est une ombre qui marche, un pauvre acteur qui se pavane et se trémousse une heure en scène, puis que l'on cesse d'entendre.

Auteur: Shakespeare William

Info: Macbeth

[ éphémère ]

 

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chrétien

Voilà ce qu’il a appris à faire ; si Dieu le favorise, il ne s’en gonfle pas d’orgueil, et s’il se trouve démuni, il l’accepte sans murmurer. C’est le même manque de foi qui fait qu’un homme gémit lors des revers de fortune et se pavane dans la prospérité. 

Auteur: Cotton John

Info:

[ pieux ] [ modèle ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

anthropocentrisme

- Je considère que tout produit cosmétique relève d'une affectation de la part des humains, qui illustrent, là encore, leur triste incapacité à s'accepter en tant que membres du règne animal de cette planète.
- T'as fumé la moquette ou quoi ?
- Les hommes se croient supérieurs aux animaux, et leur manie de se pavaner devant des miroirs et de se parfumer le prouve, récita Woggle de sa voix monocorde, imbu d'une assurance digne d'un Bouddha. Mais regardez le pelage soyeux d'un chat ou les ailes pimpantes d'un rouge-gorge. Un top model a-t-il jamais possédé autant d'allure ?

Auteur: Elton Ben

Info: Devine qui vient mourir ce soir ?

[ narcissisme ] [ être humain ] [ coquetterie ]

 

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féminisme

Il existe deux modèles qui décrivent essentiellement la façon dont les femmes sont socialement contrôlées et sexuellement utilisées : le modèle du bordel et celui de la ferme.
Le modèle du bordel est lié à la prostitution, au sens strict, des femmes rassemblées aux fins d'être utilisées pour le sexe par des hommes, des femmes dont la fonction est explicitement non reproductive, presque anti-reproductive ; des animaux sexuels en rut ou qui feignent de l'être, s'affichant pour le sexe, qui se pavanent et posent pour le sexe.
Le modèle de la ferme est lié à la maternité, aux femmes en tant que classe ensemencées par le mâle et moissonnées ; des femmes utilisées pour les fruits qu'elles portent, comme des arbres ; des femmes allant de la vache primée à la chienne pelée, de la jument pur-sang à la triste bête de somme.

Auteur: Dworkin Andrea

Info: Les femmes de droite

[ femmes-hommes ] [ oppression ]

 

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nature

Nous habitons une minuscule cabane en rondins, au bord d'un étang, qui est en fait le bras mort d'une rivière où des castors ont construit un barrage. Nous n'avons qu'un seul fourneau à bois pour chauffer la cabane, composée d'une seule pièce ouverte à tous les vents. C'est la plus ancienne cabane de la vallée : elle a été construite en 1903, quand les colons blancs débarquèrent ici au cours de la ruée vers l'or. N'ayant pas trouvé d'or, ils redescendirent vers le sud, loin de cette drôle de vallée pleine de neige et d'arbres géants. Ma cabane possède une grande baie vitrée donnant sur l'étang qui se déploie à vingt pieds seulement de la fenêtre.

Les hérons bleus s'y pavanent au milieu des roseaux, embrochant du bec les grenouilles et les truitelles. La mère castor y mène ses petits tous les matins. Les aigles à tête blanche le survolent, bas dans le ciel, surtout en hiver - leur vol à travers une pluie de neige est d'une beauté inouïe. La femelle de l'élan aime venir s'y poster avec son petit les jours de canicule. Parfois je m'offre une virée en canoë : j' attrape une truite ou deux pour notre dîner ou je les pêche par simple plaisir avant de les remettre à l'eau. En hiver, les loutres s'ébattent sur la glace, à travers laquelle elles plongent, disparaissent le temps d'une minute, puis ressortent avec un poisson qu'elles partagent en famille, pas le moins du monde incommodées par la température inférieure à moins trente. Un jour d'hiver, une biche a traversé la glace, et j'ai dû me glisser hors de ma cabane, le lasso à la main, pour l'aider à s'en sortir.

Auteur: Bass Rick

Info: Le livre de Yaak : Chronique du Montana

[ paradis ]

 

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ambivalence

Elle n'est pas heureuse, la vie, à Raïssa. Dans les rues, les gens marchent en se tordant les mains, disputent les enfants qui pleurent, s'appuient aux parapets des fleuves en prenant leurs tempes entre leurs mains ; le matin, ils émergent d'un mauvais rêve et en commencent un autre. Dans les ateliers où à chaque instant on se tape à coups de marteau sur les doigts et se pique avec une aiguille, sur les colonnades de chiffres tordus des registres de négociants et de banquiers, devant les verres vides rangés sur le zinc des bistrots, c'est un moindre mal quand les têtes se penchent en t'épargnant des regards torves. Dans les maisons, c'est pire, et il n'est pas nécessaire d'y entrer pour le savoir : l'été, les fenêtres retentissent de disputes et de bris de vaisselle. Et pourtant, à Raïssa, à tout moment, un enfant rit à sa fenêtre, en voyant un chien sauter sur un auvent pour mordre dans le morceau de polenta qu'un maçon à lâché du haut d'un échafaudage, en s'exclamant : "Mon trésor, laisse-moi plonger !" à l'adresse d'une jeune hôtelière qui soulève un plat de ragoût sous sa pergola, contente de le servir au marchand de parapluies qui fête une bonne affaire, l'ombrelle de dentelle blanche avec quoi  va se pavaner aux courses une grande dame amoureuse d'un officier qui lui a souri alors qu'il sautait la dernière haie, heureux lui-même mais plus heureux encore son cheval qui volait par-dessus les obstacles voyant voler dans le ciel un francolin, heureux oiseau libéré de sa cage par un peintre heureux de l'avoir peint plume à plume, tacheté de rouge et de jaune, dans une miniature, à cette page du livre où le philosophe dit : "Même à Raïssa, ville triste, court un fil invisible qui par instants réunit un être vivant à un autre et se défait, puis revient se tendre entre des points en mouvement, dessinant de nouvelles figures rapides, si bien qu'à chaque seconde la ville malheureuse contient une ville heureuse sans même qu'elle le sache."

Auteur: Calvino Italo

Info: Villes invisibles

[ cité imaginaire ]

 

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Ajouté à la BD par miguel