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faubourg

On traverse Vigneux en silence. Toumamy redécouvre sa ville, une ville hybride, une ville de banlieue comme les autres, c’est-à-dire une ville qui ne ressemble pas au ghetto américain mais à un mélange d’immeubles et de zones pavillonnaires, faites de ronds-points et de rues sans commerce où la classe moyenne se reconnaît à la parabole sur le toit, un stop pub sur la boîte aux lettres et un panneau chien méchant sur le portail.

Auteur: Palain Mathieu

Info: Ne t'arrête pas de courir, p 402

[ france ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

navire

Un paquebot est beaucoup moins cosmopilite qu'un hôtel. Il transporte, certes, toutes les races, mais garde intacte ses caractéristiques et son atmosphère nationale. Les hôtels s'offrent à tous, acceptent tout, prêts au gain. Le paquebot travaille pour son pays, pour montrer un pavillon. Quelle compagnie de navigation s'enrichit ? Dès la passerelle, la figure du commandant, la tenue de l'équipage, l'odeur de la cuisine et un air impalpable du pays vous accueillent aussi nets que si vous traversiez une frontière. Le bateau américain est fort, gai, vulgaire.

Auteur: Morand Paul

Info: Rien que la terre (1928, 212p., Grasset, les cahiers rouges) p. 195

[ préservation ethno-culturelle ] [ univers marin ] [ patriotisme maritime ]

 

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cruauté

Voir des êtres humains, maculés de sang, se tordre dans les souffrances de l’agonie, entendre les plaintes des mourants, voilà qui rend les gens tout humbles, qui remplit leur âme de délicatesse, de clarté, de paix ! Ce n’est jamais dans ces moments-là que nous devenons cruels et sanguinaires ; c’est, par exemple, par un bel après-midi de printemps comme celui-ci, en regardant distraitement un rayon de soleil jouer à cache-cache avec les feuilles au-dessus d’un gazon frais tondu… Oui, c’est dans ces minutes-là qu’on le devient…

Auteur: Mishima Yukio

Info: Le Pavillon d'or

[ déclic ] [ tranquillité ] [ dérèglement ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

action pédagogique

Si je brûle le Pavillon d’or, me disais-je, ce sera un acte hautement éducatif. Grâce à lui, les gens apprendront qu’il est insensé de conclure par analogie à l’indestructibilité de quelque chose ; ils apprendront que le fait d’avoir simplement continué d’exister, d’être resté debout sur la berge du Miroir d’Eau pendant cinq cent cinquante ans, n’implique aucune garantie d’aucune sorte ; le postulat "foudroyant d’évidence", auquel nous amarrons désespérément notre tranquillité, ils apprendront à en être moins sûrs, avec l’inquiétude de penser qu’il peut être jeté à bas demain…

Auteur: Mishima Yukio

Info: Le Pavillon d'or

[ impermanence ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

cuivre

Le cor ne donne comme sons justes que ceux de l'accord parfait, ut, mi, sol ; c'est ce qu'on nomme les sons ouverts. Pour obtenir les autres bien justes, il faut mettre la main droite dans le pavillon de l'instrument ; c'est ce qu'on appelle les sons bouchés ; ils sont moins clairs que les autres. Après la difficulté d'attaquer les sons avec netteté et celle d'exécuter les traits avec facilité et volubilité, il n'en est pas de plus grande que d'égaliser la force des sons ouverts et des sons bouchés.

Auteur: Fétis François-Joseph

Info: la Musique à la portée de tout le monde, ch. XVIII

[ timbre ]

 

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profession de foi

Je voulais représenter un écrivain indien écrivant sur son pays après avoir passé de nombreuses années à l'étranger ou y vivant encore. Ils sont des centaines... bon, sinon des centaines, au moins vingt-cinq. Je les trouve absurdes. Pétris d'une culture étrangère, hybride, ils écrivent sur une autre civilisation. Quel public visent-ils ? C'est pour ça que leur Inde n'est pas réelle, c'est une terre de fantasmes, de métaphysique confuse, un sous-continent peuplé d'imbéciles. Les Indiens deviennent des caricatures. Pourquoi ? Parce qu'il n'y a pas d'histoire universelle, parce que chaque langue est une culture en soi."

Auteur: Upamanyu Chatterjee

Info: Les Après-midi d'un fonctionnaire très déjanté. Pavillons poche - Robert Laffont - p.97

[ écriture ] [ credo ]

 

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commérage

On ne manque pas de sociologues à faible quotient intellectuel aujourd'hui. Pourquoi j'en ajouterais, avec mon intelligence supérieure ? On a tous entendu ces vieilles femmes qui disent : "Oh, comme c'est AFFREUX cette jeunesse qui se détruit avec toutes ces drogues ! C'est terrible !" Et puis tu regardes la vieille peau : sans dents, sans yeux, sans cervelle, sans âme, sans cul, sans bouche, sans couleur, sans nerfs, sans rien, rien qu'un bâton, et tu te demandes ce que son thé, ses biscuits, son église et son petit pavillon ont fait pour ELLE.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Contes de la folie ordinaire

[ décadence ] [ ironie ] [ vacherie ]

 

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hommes-par-femmes

Si certaines femmes avaient tout de la narcissique frigide, de l'arriviste pratique, de la salope cartésienne, ce n'était pas son cas. Un homme ne représentait pas, à ses yeux, un tas de billets. Il ne servait pas à payer le loyer ou à acheter un pavillon. Elle n’était pas non plus une belle pour vieux, même s'ils l'appréciaient hautement ; elle aimait les hommes autant qu’elle les méprisait, leur virilité, leur sex - appeal transpirant de tous les pores de leur peau, leur belle gueule, leur beau corps svelte, l'air pas trop couillon avec un bel animal dans le caleçon !

Auteur: Guimard Elena pseudo

Info: Plus loin que le désir

[ objets ]

 

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propreté

Martine avait toujours été plus grande que les autres à l'école. Les traits lourds, elle était souriante et timide, le rouge aux joues dès qu'elle prenait la parole, toujours mal à l'aise dans cette transition difficile : le passage de la vie de ferme à celle de la ville. Leur pavillon était tenu comme une caserne, astiqué comme un bien qu'il faudrait un jour rendre à ses véritables propriétaires. Un canapé et des fauteuils qu'il ne fallait pas risquer d'user en s'asseyant dessus, un drap sur la télévision, des meubles industriels imitation rustique et du carrelage brillant. Rémi suffoquait dès qu'il y mettait les pieds.

Auteur: Varenne Antonin

Info: Battues, p. 58

[ ménage ]

 

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littérature

Dans son pavillon rempli de tapisseries et de trophées, le souverain étudiait sur des cartes géographiques le plan des batailles à venir. Les tables étaient encombrées de cartes déroulées : l'empereur y plantait des épingles. Il les prenait sur une pelote que lui tendait un de ses maréchaux. Les cartes étaient tellement chargées d'épingles qu'on n'y comprenait plus rien ; pour pouvoir y lire quelque choses il fallait enlever les épingles et les replacer ensuite ; C'est ainsi qu'à force d'ôter et de remettre, pour conserver leurs mains libres, aussi bien l'empereur que les maréchaux gardaient les épingles entre les lèvres et ne pouvaient parler que par grognements.

Auteur: Calvino Italo

Info: Le Vicomte pourfendu

[ discussion ]

 

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