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dernières paroles

Mes amis, voilà la grande ombre qui s'avance. Ces roses vont se changer en pavots: il est temps de contempler l'éternité.

Auteur: Rivarol Antoine de

Info: variante : Je n'ai jamais couru après l'esprit, il est toujours venu me chercher

[ . ]

 

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drogue

Ni le pavot, ni la mandragore, ni tous les sirops narcotiques du monde ne te rendront jamais par médecine ce doux sommeil que tu avais hier.

Auteur: Shakespeare William

Info: Othello, III, 3, Iago

 

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femmes-par-hommes

Si quelquefois du vin elle se donne,
Cela lui fait sa malice vomir:
C'est un pavot qui la fait mieux dormir;
Femme qui dort ne fait mal à personne...

Auteur: Mermet Claude

Info:

[ misogyne ]

 

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déclaration d'amour

Il y a des éclats de rire dans tes caresses,
des bruissements d'horizon dans ta voix,
des mots d'enfants au bout de chaque rêve
que tu rapportes ou que tu racontes;
Il y a des légendes de primevères et de pavots
dans chacun de tes pas.

Auteur: Ferey Alain

Info:

[ poème ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

slogans

On mit en place une rhétorique sauvage, langue enfermée dans les nacelles de l'enclume, avec la ressource des figures qui cognent. Syllepses simples – Ne prenez plus l'ascenseur, prenez le pouvoir –, paronomases pittoresques – Les motions tuent l'émotion, Autrefois, nous n'avions que le pavot, aujourd'hui le pavé –, antimétaboles tapageuses – Manquer d'imagination, c'est ne pas imaginer le manque, Les armes de la critique passent par la critique des armes, Les murs ont des oreilles, vos oreilles ont des murs.

Auteur: Samoyault Tiphaine

Info: Météorologie du rêve

[ chiasmes ] [ homophone ] [ propagande ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

collaboration

Les philosophies et les sociologies du pouvoir encensent le plus souvent les maîtres qu'elles prétendent critiquer. Elles expliquent par la puissance du pouvoir ce que font les maîtres, alors que ce pouvoir n'est efficace que par les complicités, les connivences, les compromis et les mélanges, que la notion de pouvoir n'explique justement pas. Ce "pouvoir" est la vertu dormitive du pavot qui fait dormir les critiques juste au moment où les princes impuissants s'allient avec d'autres, aussi faibles qu'eux, afin de devenir forts.

Auteur: Latour Bruno

Info: scolie de la proposition 1.5.3, dans "Les microbes, guerre et paix, suivi de Irréductions", éd. Métailié, p.195

[ alliances ] [ stratégies ] [ anthropologie ] [ politique ] [ vacuité des théories ] [ entourloupe verbale ] [ accommodements ] [ corruption ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

drogues

Les sorciers et sorcières cultivaient des plantes qui avaient le pouvoir de "lancer des sorts" - dans notre vocabulaire, plantes "psychoactives". Leurs potions-recettes se nommaient, entre autres : datura, pavots à opium, belladone, haschisch, champignons tues-mouches (Amanita muscaria) et peaux de crapauds (qui peuvent contenir du DMT, un puissant hallucinogène). Ingrédients qui étaient combinés dans un "onguent volant" à base d'huile de chanvre que les sorcières administreraient ensuite par voie vaginale à l'aide d'un gode spécial. C'était le "manche à balai" par lequel ces femmes voyageaient.

Auteur: Pollan Michael

Info: The Botany of Desire: A Plant's-Eye View of the World, p. 119

[ étymologie ] [ sortilèges ]

 

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potager

Le jardin doit être orné de roses et de lys, de tournesol, violettes et mandrake; ici vous devriez avoir le persil, du cost aromatique, du fenouil, de l'aurone... et la coriandre, la sauge, la sarriette, l'hysope, la menthe, du dictame, du céleri à couper, du pariétaire, des laitues, cresson de jardin et pivoines. Il devrait également y avoir des lits plantés d'oignons, de poireaux, d'ail, des citrouilles et des échalotes. Le concombre grandissant dans son abri, le pavot somnolent, la jonquille et le brank-ursine ennobliront un jardin. Ne devraient non plus manquer, si l'occasion se présente, des herbes pour le potage, des betteraves, des herbes mercurialis, de l'arroche, de l'oseille et des mauves, l'anis, la moutarde, le poivre blanc et absinthe sont aussi de bon service au jardinier.

Auteur: Neckham Alexandre de

Info: De la nature des choses, 1187

[ vocabulaire ] [ nourriture ]

 

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amplification

Gantenbein l’aveugle se rappelle divers rouges. Un rouge saumon lui irait bien, explique-t-il, même un rouge tuile un peu sec, peut-être aussi un rouge foncé comme celui des roses qui se flétrissent, un rouge braise ou approchant. Il aime le rouge. Il se rappelle un seul rouge qui ne lui irait pas : plat, frelaté, chimique, un rouge limonade. Un silence. Il se rappelle : rouge est le sang, rouge la couleur des signaux d’alarme, par exemple le drapeau pour les explosions, rouge la bouche des poissons, la lune et le soleil au levant et au couchant, rouge le feu, le fer dans le feu, parfois rouge la terre et la lumière derrière les paupières closes, rouges les lèvres, rouge un foulard dans les paysages brun et gri et verts de Corot, rouge les blessures, le pavot, la honte et la colère, beaucoup de choses sont rouges, la peluche au théâtre, les églantiers, le pape, les capes lors des courses de taureaux, le diable, dit-on, est rouge et le rouge vit du vert, oui le rouge est la couleur entre toutes les couleurs – pour Gantenbein.

Auteur: Frisch Max

Info: Dans "Le désert des miroirs", pages 106-107

[ symbolique ] [ écarlate ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

poème

Je suis née de la mer et ne le savais plus

Trop de pavots avaient maculé mes pieds nus

Les soirs où les bergers m'appelaient dans la ronde

Pour passer le furet de ma main dans leurs mains

Furet des bois jolis furet des vieux jardins.

Je suis née de la mer et ne le savais plus

Trop de chênes avaient appris à mon corps nu

Cette haute caresse où l'écorce connaît

La façon d'arracher aux jeunes filles blondes

Des gouttes de bonheur de quelque sainte plaie.

Je suis née de la mer et ne le savais plus

Trop de bêtes avaient partagé mon cœur nu

Dans les hautes futaies habitées par la lune

Trop de sangliers forts à renifler l'oronge

Trop de biches mes sœurs effrayées par leurs songes

Trop de martins-pêcheurs gonflés d'humides chants

Délivrés par leurs becs en baisers trop savants.

Je suis née de la mer et ne le savais plus

Mais l'homme au bras marin me parla de l'écume

Et l'humus des forêts fut le sable des dunes

Et les bergers laissant leurs troupeaux de moutons

Au premier loup venu gardèrent des poissons

Le nez du sanglier fouilla le goémon

La biche apprivoisa chaque lame de fond

Et les désirs des fûts chantèrent un navire

Que les oiseaux pêcheurs voilèrent sans rien dire

De leurs ailes tendues à des ciels inconnus.

Je suis née de la mer et ne l'ai reconnu

Qu'au bras de mon amour et ne l'oublierai plus.

Auteur: Vannier Angèle

Info: Choix de poèmes, Seghers Editeur, 1961

[ océanique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel