déclaration d'amour
Il y a des éclats de rire dans tes caresses,
des bruissements d'horizon dans ta voix,
des mots d'enfants au bout de chaque rêve
que tu rapportes ou que tu racontes;
Il y a des légendes de primevères et de pavots
dans chacun de tes pas.
Auteur:
Ferey Alain
Années: 19??
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: poète du nord de la France
Continent – Pays: Europe - France
Info:
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poème
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drogues
Les sorciers et sorcières cultivaient des plantes qui avaient le pouvoir de "lancer des sorts" - dans notre vocabulaire, plantes "psychoactives". Leurs potions-recettes se nommaient, entre autres : datura, pavots à opium, belladone, haschisch, champignons tues-mouches (Amanita muscaria) et peaux de crapauds (qui peuvent contenir du DMT, un puissant hallucinogène). Ingrédients qui étaient combinés dans un "onguent volant" à base d'huile de chanvre que les sorcières administreraient ensuite par voie vaginale à l'aide d'un gode spécial. C'était le "manche à balai" par lequel ces femmes voyageaient.
Auteur:
Pollan Michael
Années: 1955 -
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: auteur, journaliste, militant et professeur de journalisme
Continent – Pays: Amérique du nord - Usa
Info:
The Botany of Desire: A Plant's-Eye View of the World, p. 119
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étymologie
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sortilèges
]
poème
Je suis née de la mer et ne le savais plus
Trop de pavots avaient maculé mes pieds nus
Les soirs où les bergers m'appelaient dans la ronde
Pour passer le furet de ma main dans leurs mains
Furet des bois jolis furet des vieux jardins.
Je suis née de la mer et ne le savais plus
Trop de chênes avaient appris à mon corps nu
Cette haute caresse où l'écorce connaît
La façon d'arracher aux jeunes filles blondes
Des gouttes de bonheur de quelque sainte plaie.
Je suis née de la mer et ne le savais plus
Trop de bêtes avaient partagé mon cœur nu
Dans les hautes futaies habitées par la lune
Trop de sangliers forts à renifler l'oronge
Trop de biches mes sœurs effrayées par leurs songes
Trop de martins-pêcheurs gonflés d'humides chants
Délivrés par leurs becs en baisers trop savants.
Je suis née de la mer et ne le savais plus
Mais l'homme au bras marin me parla de l'écume
Et l'humus des forêts fut le sable des dunes
Et les bergers laissant leurs troupeaux de moutons
Au premier loup venu gardèrent des poissons
Le nez du sanglier fouilla le goémon
La biche apprivoisa chaque lame de fond
Et les désirs des fûts chantèrent un navire
Que les oiseaux pêcheurs voilèrent sans rien dire
De leurs ailes tendues à des ciels inconnus.
Je suis née de la mer et ne l'ai reconnu
Qu'au bras de mon amour et ne l'oublierai plus.
Auteur:
Vannier Angèle
Années: 1917 - 1980
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: F
Profession et précisions: poétesse
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Choix de poèmes, Seghers Editeur, 1961
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océanique
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