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exagération

Un Gascon se vantait de venir d'une maison si ancienne qu'il payait encore, disait-il, la rente d'une somme empruntée par ses ancêtres pour aller adorer Notre Seigneur Jésus-Christ dans la crèche à Bethléem.

Auteur: Internet

Info: in Dictionnaire amusant : recueil d'anecdotes drolatiques, de traits singuliers et caractéristiques... de Ch. de Bussy, A. Delahays, Paris, 1859

[ ascendants ]

 

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cadavre

Son sang empesait le haut du fauteuil dans lequel elle était vautrée, et contre le mur derrière, il y avait des esquilles d'os, du sang séché et de la matière cérébrale qui faisait un mouchetis grisâtre . On payait très cher Pollock pour faire à peu près la même merde.

Auteur: Pagan Hugues

Info: Dernière station avant l'autoroute

[ analogie ] [ art contemporain ]

 

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écrivain

Mais en écoutant Dostoïevski, comme du reste en lisant ses romans géniaux et cauchemardesques, les gens se départaient de leur personnalité et succombaient au pouvoir hypnotique de ce petit vieux émacié, qui ne payait pas de mine, mais dont le regard perçant se perdait dans le lointain et dont les yeux brillaient d’un feu mystique, probablement semblable à celui dont brûlait jadis le regard du protopope Avaakoum.

Auteur: Vengerov Semen Afanasievitch

Info: Journal Le discours, 25 avril 1915

[ charisme ] [ éloge ] [ impressions ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

prostitution

Ils couchaient sur des sacs remplis de journaux. Ils avaient un lit aussi, mais le louaient à un jeune homme qui y amenait des filles. Il est vrai qu'il payait dix marks, et pour dix marks...
Pour dix mark les Knolle du quatrième donnaient leur fille. C'était un secret connu de tous que la petite Louisette, âgée de quinze ans, avait d'autres obligations que de laver la vaisselle dans le café où elle travaillait.

Auteur: Fink Georg

Info: J'ai faim

[ guerre ] [ survie ]

 

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lecture

Ce qui ne payait pas de mine peut, à force de vertu, avoir une beauté radieuse ! Parfois je lis de petits livres tout à fait ordinaires, comme par exemple ceux qu'on achète dans les kiosques, comme si on était un voyageur trop affairé pour se permettre d'être difficile dans ses choix. Il est bien connu que, dans ce qu'on lit, on fait entrer des pensées à soi, il n'y a donc pas lieu de redouter aucun livre.

Auteur: Walser Robert

Info: La rose

[ miroir ]

 

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attitude

Lorsque Renoir lâcha complètement la décoration, il alla vivre avec Monet. L'exécution des portraits de petits commerçants que Monet avait le génie de décrocher leur permettait de tenir le coup. Un portrait leur était payé cinquante francs. Il leur arrivait de passer des mois sans trouver de commande. Ça n'empêchait pas Monet de continuer avec ses chemises de dentelle et d'avoir le meilleur tailleur de Paris. il ne le payait jamais, répondant à ses factures avec la hauteur condescendante de Don Juan recevant M. Dimanche. "Monsieur, si vous insistez, je vous retire ma clientèle." et le tailleur n'insistait pas, éperdu de fierté d'habiller un monsieur avec de telles manières. "Il était né grand seigneur !"...

Auteur: Renoir Jean

Info: Pierre-Auguste Renoir, mon père

[ classe ]

 

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financeurs

De tous les personnages publics et bienfaiteurs de l'humanité, personne n'est plus aimé par l'histoire que le mécène littéraire. Napoléon n'est qu'un général de batailles oubliées. à comparer avec la reine qui payait les repas de Shakespeare et sa bière à la taverne. Même l'homme d'État qui en son temps a libéré les esclaves conserve quelques ennemis dans la postérité, alors que le mécène littéraire n'en a aucun. On peut reconnâitre à Gaius Maecenas la même noblesse d'âme que nous attribuons à Virgile ; mais on ne lui reprochera pas l'égoïsme et l'égocentrisme que possédait le poète. Le mécène crée la "littérature par altruisme", ce que même le plus grand génie ne peut faire avec une plume.

Auteur: Payne Roman

Info:

[ sponsors ] [ historique ] [ protecteur ] [ beaux-arts ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

capitale vivante

C'était à Paris, une ville qui était alors si belle que bien des gens ont préféré y être pauvres, plutôt que riches n'importe où ailleurs. Qui pourrait, à présent qu'il n'en reste rien, comprendre cela : hormis ceux qui se souviennent de cette gloire ? (...) On n'en avait pas encore chassé et dispersé les habitants. Il y restait un peuple, qui avait dix fois barricadé ses rues et mis en fuite des rois. C'était un peuple qui ne se payait pas d'images. Les maisons n'étaient pas désertes dans le centre. La marchandise moderne n'était pas encore venue nous montrer tout ce que l'on peut faire d'une rue. Personne, à cause des urbanistes, n'était obligé d'aller dormir au loin. Les arbres n'étaient pas morts étouffés; et les étoiles n'étaient pas éteintes par le progrès de l'aliénation. Les menteurs étaient, comme toujours, au pouvoir; mais le développement économique ne leur avait pas encore donné les moyens de mentir sur tous les sujets, ni de confirmer leurs mensonges en falsifiant le contenu effectif de toute la production.

Auteur: Debord Guy

Info: In girum imus nocte et consumimur igni éditions Gérard Lebovici, Paris, 1990

[ historique ] [ âge d'or ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

historique

... à la fin de l'année 1314 (Philippe Le Bel) mourut des suites d'un accident de chasse causé en forêt de Compiègne par un sanglier. Deux ou trois siècles plus tôt, une telle mort aurait été perçue comme héroïque, et même vraiment royale. Mais au début du XIVe siècle, ce n'est plus le cas. Même si elle est due à un porc sauvage, cette mort rappelle l'étrange mort du prince Philippe, fils de Louis VI Le Gros, près de deux cents ans auparavant : dans une rue de Paris, au mois d'octobre 1131, un vulgaire porcus diabolicus, comme l'écrit Suger, s'était jeté dans les pattes du cheval du jeune prince, provoquant une chute mortelle et souillant la dynastie capétienne d'une flétrissure indélébile que même les fleurs de lis virginales des armoiries royales ne pourront jamais tout à fait effacer. (...) Un simple cochon girovague fut cause de la mort de ce rex junior coronatus, et cette mort fut, dans toute la chrétienté, ressentie comme particulièrement honteuse. Rien de tel pour Philippe Le Bel au mois de novembre 1314. Et pourtant, chroniques, libelles et pamphlets ne manquèrent pas de souligner qu'une fois encore la monarchie française était victime d'un porc et que le roi honni payait là toutes ses trahisons et ses turpitudes.

Auteur: Pastoureau Michel

Info: Une histoire symbolique du Moyen Âge occidental, p. 82-83

[ animal ]

 

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création monétaire

Les cinémas, c'est absolument spectaculaire. Les cinémas vides. C'est pas grave qu'ils soient pas pleins, Macron imprime de l'argent. Il distribue aux producteurs, il distribue aux salles de cinéma. Et on s'en fout s'il y a des gens dans les salles, c'est pas un problème. C'est comme en Union soviétique. C'est pas grave s'il n'y a personne dans les cinémas, on s'en fout. C'est des cinémas d'État. Ils vont quand même diffuser ce qu'ils ont à diffuser. Et c'est pareil pour les restaurants. Les restaurants, ils étaient peut-être fermés, mais l'État payait. Donc c'est quoi, c'est les cantines du parti ? Qu'est-ce que c'est que ce truc ? Moi j'ai du mal à comprendre les contribuables. [...] Ca n'a aucune logique économique. Ca a une logique politique, mais ça n'a pas de logique économique, et ceux qui sont lésés c'est ceux qui se font piller, c'est les travailleurs parce que c'est leur argent qui est pris et qu'ils seront tenus de rembourser, ou leurs enfants ou leurs petits-enfants en tout cas a priori. Et tout est comme ça. Macron déverse énormément d'argent. [...] C'est pour ça qu'il ne se passe rien aussi. Pourquoi tout le monde se tient à carreaux face au démantèlement complet des libertés publiques et même des libertés anthropologiques - le fait de pouvoir sortir de chez soi pour aller dans l'espace public rencontrer des amis [...] ? Si les gens ne bronchent pas, c'est à cause de ces immenses masses d'argent qui sont imprimées, mais paradoxalement au quotidien, on n'a pas l'impression de crouler sous le fric.

Auteur: Anonyme

Info: Transcription d'un extrait du podcast de Démocratie participative S06E43

[ survie artificielle ] [ covid-19 ] [ effondrement ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson