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lecture

Lire d'un oeil distrait, sans réfléchir, revient à se promener les yeux bandés dans un beau paysage. Il ne faut pas lire non plus pour s'oublier et oublier la vie de tous les jours. Non, la lecture doit nous permettre de reprendre solidement en mains notre propre destin avec davantage de conscience et de maturité.

Auteur: Hesse Hermann

Info: Une bibliothèque idéale, p.88

[ concentration ]

 

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être humain

Le mythe est lié à la première connaissance que l'homme acquiert de lui-même et de son environnement ; davantage encore, il est la structure de cette connaissance. Il n'y a pas pour le primitif deux images du monde, l'une "objective", "réelle" et l'autre "mythique", mais une lecture unique du paysage. L'homme s'affirme en affirmant une dimension nouvelle du réel, un nouvel ordre manifesté par l'émer-gence de la conscience.

Auteur: Gusdorf Georges

Info: Mythe et metaphysique

[ singularité ] [ solipsisme ]

 

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cinéma

J'ai cherché d'autres monastères désaffectés. J'ai pensé à faire des décors en studio... Et puis finalement, un jour, j'ouvre un livre sur Manet et je me rends compte que l'on peut être à la fois absolument réaliste et complètement décalé par rapport à la réalité, et que ça fonctionne : un fond sombre, pas de porte, pas de murs, pas de paysage... et vous voyez que tout est impeccable, tout est vrai.

Auteur: Cavalier Alain

Info: "Entretien avec Alain Cavalier", in "Positif", n.308, octobre 1986, tiré de "Passage du cinéma", éd. Ansedonia

[ beaux-arts ] [ représentation ] [ vraisemblance ] [ eurêka ] [ décor épure ] [ visuel ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

inspiration

Un livre, pour moi, ne commence pas par une idée, ou une intrigue, un événement, une société, un message. Un livre naît en moi sous la forme d'une personne, une personne que je vois, que j'aperçois d'assez loin, le plus souvent dans un paysage. Je vois le lieu, je vois la personne. Je n'ai pas à inventer ou à imaginer : il ou elle est là. Et tout mon travail consiste à l'y rejoindre.

Auteur: Le Guin Ursula K.

Info: Le langage de la nuit - Essais sur la science-fiction et la fantasy, Madame Brown et la science-fiction

[ écriture ] [ création ]

 

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tolérance

On se croise, on se suit, on se dépasse, on ne se rencontre pas (sauf sous la forme brutale de la collision) et l'aimable coup de chapeau fait place au furieux coup de klaxon. Ce chauffeur qui, sur une route sinueuse, roule trop lentement devant nous, ce n'est plus notre prochain mais un obstacle ambulant, une cause d'embouteillage, un mangeur de moyenne, etc. - tout sauf un être humain auquel on concède le droit d'admirer le paysage...

Auteur: Thibon Gustave

Info: L'équilibre et l'harmonie, p.118, Fayard, 1976

 

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couple

...parce que les sens suivent l'intelligence et inversement, il me semble qu'on tombe amoureux parce qu'avec le temps on se lasse de soi-même et on veut entrer dans un autre. On veut entrer en un "autre" inconnu pour le connaître, le faire sien, comme un livre, un paysage. Et puis quand on l'a absorbé, qu'on s'est nourri de lui jusqu'à ce qu'il soit devenu une part de nous-même, on recommence à s'ennuyer. Tu lirais toujours le même livre toi ?

Auteur: Sapienza Goliarda

Info: L'art de la joie

[ routine ] [ motivation ] [ ennui ]

 

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forêt pluviale

Parfois Esteban était surpris dans ses voyages à travers le feuillage par quelque averse, et alors le jeune homme comparait, dans sa mémoire auditive, la différence qu’il y avait entre les pluies des Tropiques et les bruines monotones du vieux monde. Ici, une puissante et vaste rumeur, sur un temps maestoso, aussi prolongé qu’un prélude de symphonie, annonçait au loin l’avance d’une tornade, tandis que les vautours teigneux volant bas en cercles de plus en plus serrés abandonnaient le paysage.

Auteur: Carpentier Alejo

Info: Le Siècle des lumières

[ nature ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

ego

Je me souvenais de tout.
Je me souvenais des cadavres, de Doreen, de l’histoire du figuier, du diamant de Marco, du marin sur le boulevard, de l’infirmière du docteur Gordon, des thermomètres brisés, du nègre avec ses deux sortes de haricots, des dix kilos pris à cause de l’insuline, du rocher qui se dressait entre ciel et mer comme un gros crâne marin.
Peut-être que l’oubli, comme une neige fraternelle, allait les recouvrir et les atténuer.
Mais ils faisaient partie de moi. C’était mon paysage.

Auteur: Plath Sylvia

Info: La cloche de détresse

[ mémoire indélébile ] [ moi ] [ singularité ]

 
Mis dans la chaine

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Ajouté à la BD par miguel

accoutumance

J’avais travaillé ma mémoire au corps pour parvenir tous les jours à tout oublier. L’habitude m’avait aidé à anesthésier toutes les images de la démence et de la déchéance. L’habitude et le quotidien m’avaient aidé à ne plus y prêter attention. Parce qu’on s’habitue à tout. Je m’étais habitué à ce paysage. Onze ans après la guerre civile. Onze ans, c’est long. On s’adapte. La rétine et le cerveau classent les images dans la case de ce qui est connu. Et ce qui est connu devient banal.

Auteur: Abdallah Dima

Info: Mauvaises herbes, p 81

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

ermite

Depuis que j'ai quitté le monde, et que j'ai choisi la voie du renoncement, je me sens libre de toute haine comme de toute crainte. J'abandonne ma vie au destin, je ne désire, ni vivre longtemps, ni mourir vite. J'assimile ma vie à un nuage inconsistant, je n'y accroche pas mon espoir et n'éprouve pas non plus de regret. Pour moi le plaisir suprême est celui que j'éprouve sur l'oreiller d'une sieste paisible, et l'ambition de toute ma vie est de pouvoir, selon les saisons, contempler un beau paysage.

Auteur: Kamo no Chomei

Info:

[ solitude ] [ détachement ]

 

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