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lecture

Lire, c'est laisser un autre peiner pour vous. La forme la plus délicate de l'exploitation.

Auteur: Cioran Emil Michel

Info: Dans "Aveux et anathèmes"

[ raccourci ] [ pensée achevée ]

 
Commentaires: 5
Ajouté à la BD par Coli Masson

être humain

On est toujours enclin à croire que le travail est aisé à celui qui a du talent. Il te faut peiner toujours, homme, si tu veux accomplir de grandes choses.

Auteur: Lichtenberg Georg Christoph

Info: Le miroir de l'âme, p.199, Éd. José Corti, 1997

[ moral ] [ dépassement ] [ labeur ]

 

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brouhaha

Tu peineras a entendre les hurlements des vendeurs et des acheteurs qui émergent de l'enfer sonore que moule le bourdonnement des curieux et les chocs puissants des caisses de l'arrivage journalier qu'on lance à toute volée sur les grandes tables métalliques. Tu seras impressionné, mon fils, par l'énorme réverbération de l'endroit.

Auteur: MG

Info: La maladie de Thaï-Ming 2005

[ décor ] [ vacarme ]

 

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avenir

Ainsi que la plupart des gens de ma génération, j'ai été élevé selon le principe que l'oisiveté est mère de tous les vices. Comme j'étais un enfant pétri de vertu, je croyais tout ce qu'on me disait, et je me suis ainsi doté d'une conscience qui m'a contraint à peiner au travail toute ma vie. Cependant, si mes actions ont toujours été soumises à ma conscience, mes idées, en revanche, ont subi une révolution. En effet, j'en suis venu à penser que l'on travaille beaucoup trop de par le monde, que de voir dans le travail une vertu cause un tort immense, et qu'il importe à présent de faire valoir dans les pays industrialisés un point de vue qui diffère radicalement des préceptes traditionnels.

Auteur: Russell Bertrand

Info: Mai 2020

[ citation s'appliquant à ce logiciel ] [ occupation du temps libre ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

inactivité

Ai eu un échange aujourd'hui avec une dame de l'ORP (office régional de placement). Elle raconte combien les gens éduqués en Suisse se retrouvent en difficulté une fois sans travail parce qu'ils ont été formatés par l'éducation et l'environnement suisse où un quadrillage social très présent les a rendu totalement démunis face à la vacuité du non emploi. Structuré dès l'enfance, le suisse lambda semble peiner à voir cette situation comme une opportunité ou une liberté, d'où risque rapide de tomber dans la déprime. La dame du chômage, puisqu'il faut bien dire qu'ici ORP rime avec ce mot, semblait d'autant plus frappée qu'elle a aussi affaire à des gens issus de pays étrangers (j'ai senti "Afrique" dans ses propos), des personnes beaucoup plus capables de vivre par elles-mêmes, sans structures. Et parallèlement moins sensibles à cette forme de réprobation sociale que le citoyen inactif ressent ou croit subir, à tort ou à raison.

Auteur: Mg

Info: 15 août 2016

[ dépression ] [ nord-sud ] [ helvète ]

 
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plèbe

Je ne pouvais pas supporter cette foule aigrie, toujours agitée, toujours maussade et inquiète, qui allait et venait devant moi sur le trottoir. A quoi bon cette tristesse éternelle, cette anxiété, cette perplexité perpétuelles, cette méchanceté constante et morose (car ils sont méchants, trois fois méchants) ? A qui la faute s’ils sont malheureux et s’ils ne savent pas vivre, alors qu’ils ont devant eux soixante ans de vie ? Pourquoi Zartnitzyne s’est-il laissé mourir de faim, alors qu’il pouvait vivre encore soixante ans ? Et chacun exhibe ses guenilles, ses mains de travailleur, tout le monde se fâche, tout le monde crie : "Nous peinons comme des bêtes de somme, nous travaillons, nous avons une faim de loup, nous sommes pauvres ! Les autres n’ont pas à peiner, à travailler, et ilss ont riches !" (éternel refrain). A côté de ceux-là on trouve toujours quelque pauvre diable "de la noblesse" qui court, qui s’agite du matin au soir, comme par exemple, Ivan Fomitch Sourikov, qui habite au-dessus de nous. Il court des journées entières, toujours avec les manches trouées, des boutons qui ne tiennent pas ; il fait des commissions pour toutes sortes de gens ! Essayez de lui parler ! Il vous dira qu’il est "pauvre, indigent, nécessiteux ; sa femme est morte, il n’avait pas de quoi lui acheter des médicaments ; leur enfant a péri de froid l’hiver passé ; leur fille aînée se fait entretenir..." Il ne fait que gémir, se plaindre ! Oh ! Je n’éprouvais aucune pitié pour ces imbéciles ni alors ni maintenant, je le proclame avec orgueil ! Pourquoi n’est-il pas un Rothschild ? A qui la faute s’il n’a pas des millions comme Rothschild, s’il n'a pas toute une montagne d’impériales et de Napoléon d’or, une montagne aussi grande que celle qu’on voit au carnaval devant les baraques des forains ? Du moment qu’il vit, tout est en son pouvoir ! A qui la faute s’il ne le comprend pas ?

Auteur: Dostoïevski Fédor Mikhaïlovitch

Info: "L'idiot", traduit par Nicolas Poltavtzev Presses de la renaissance, Paris, 1974, page 321

[ volontarisme ] [ complaisance ] [ impitoyable ] [ richesse ] [ envie ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson