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réveil
Je m’éveille dans la douleur
D’un nouveau jour, avec des espérances
Qui ne sont pas encore peintes,
Qui ne sont pas empreintes de couleurs.
Auteur:
Chagall Marc
Années: 1887 - 1985
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: peintre
Continent – Pays: Europe - France
Info:
[
réintégration
]
[
émergence
]
écriture
J'écris d'oreille. J'émets des figures écrites ou peintes, qui naissent par poussées, germinations successives ; j'ai toujours eu l'impression que nous avions été mis sur terre, non pour être des hommes, mais pour émettre sans cesse des anthropoglyphes. Des signaux d'hommes.
Auteur:
Novarina Valère
Années: 1947 - 20??
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Europe - Suisse
Info:
Devant la parole, 2006, page 66
[
musique
]
[
dessin
]
opuscule
Ce livre a la forme d'un arbre à cinq branches. Ses racines sont mentales et ses feuilles sont des syllabes. La première branche s'oriente vers le temps et cherche la perfection de l'instant. La deuxième parle avec les autres arbres, ses prochains lointains. La troisième se regarde sans se voir : la mort est transparente. La quatrième est une conversation avec des images peintes, la forêt " des vivants piliers ". la cinquième se penche vers une source et apprend les mots du commencement
Auteur:
Paz Octavio
Années: 1914 - 1998
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: poète et essayiste
Continent – Pays: Amérique du Sud - Mexique
Info:
Arbre qui parle
[
végétal
]
[
bouquin
]
[
plante
]
portrait
Elle était vêtue d’une robe jaune, ses cheveux étaient ramenés sur sa tête et de ridicules boucles d’oreilles en perles se balançaient au bout de chaînes d’argent. Elle avait un gros cul et elle était forte. Elle éclatait de partout dans cette robe jaune, seins et tout. Ses yeux étaient du vert le plus pâle et le transperçaient. Elle tenait un sac rempli de provisions marqué Vons. Ses lèvres étaient barbouillées de rouge. Peintes, épaisses, elles étaient obscènes, presque laides, une véritable insulte.
Auteur:
Bukowski Charles
Années: 1920 - 1994
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Amérique du nord - Usa
Info:
"L'homme qui aimait les ascenseurs" dans "Je t'aime Albert" page 143
[
mauvais goût
]
[
ostentatoire
]
[
personnage
]
[
mocheté
]
éternel retour
C'était alors comme dans la grande salle des masques du château de Krummau, dont les parois sont peintes, jusqu'à la voûte sonore, de personnages aussi grands que nature. C'est un peintre français, dit-on, qui les a décorés, il y a de cela des siècles, et sa composition est si adroite, si riche et d'une si surprenante variété que, même en plein jour, on voit surgir sans cesse, derrière chacune des figures formant ces groupes de carnaval, de nombreux personnages aux déguisements extravagants. A Krummau, d'ailleurs, on sait fort bien que cette particularité ne peut être attribuée à l'habileté du peintre, mais bien au fait étrange que les chevaliers et les dames se réveillent à une certaine heure et recommencent à jouer le drame, chaque nuit de nouveau.
Auteur:
Rilke Rainer Maria
Années: 1875 - 1926
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: poète
Continent – Pays: Europe - Allemagne
Info:
In "Histoires pragoises", éd. du Seuil, p. 88
[
renaissance
]
[
illusion
]
[
art
]
[
magie
]
[
revenants
]
déclaration d'amour
En te voyant toute mignonne,
Blanche dans ta robe d'azur,
Je pensais à quelque madone
Drapée en un pan de ciel pur ;
Je songeais à ces belles saintes
Que l'on voyait, du temps jadis,
Sourire sur les vitres peintes,
Montrant du doigt le paradis ;
Et j'aurais voulu, loin du monde
Qui passait frivole entre nous,
Dans quelque retraite profonde,
T'adorer seul à deux genoux...
Soudain, un caprice bizarre
Change la scène et le décor,
Et mon esprit au loin s'égare
Sur de grands prés d'azur et d'or,
Où, près de ruisseaux minuscules,
Gazouillants comme des oiseaux,
Se poursuivent les libellules,
Ces fleurs vivantes des roseaux.
- Enfant, n'es-tu pas l'une d'elles
Qui me suit pour me consoler ?
Vainement tu caches tes ailes :
Tu marches, mais tu sais voler.
Petite fée au bleu corsage,
Que je connus dès mon berceau,
En revoyant ton doux visage,
Je pense aux joncs de mon ruisseau !
Veux-tu qu'en amoureux fidèles
Nous retournions dans ces prés verts ?
Libellule, reprends tes ailes,
Moi, je brûlerai tous mes vers ;
Et nous irons, sous la lumière
D'un ciel plus frais et plus léger,
Chacun dans sa forme première,
Moi courir, et toi voltiger.
Auteur:
Fabié François
Années: 1846 - 1928
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: poète régionaliste
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Recueil : Fleurs de genêts, ma libellule
[
poème
]