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disneyland

Oh ! je ne me fais pas de soucis pour la Souris sacrée : son Royaume est de ce monde et elle aura un succès fou, c’est tout vu. Par cohortes, les détraqués viennent prendre un avant-goût du Cauchemar à thèmes. On se bouscule dans la boutique, on s’arrache les pin’s […], les peluches, les blousons et les autres gris-gris équipés des deux oreilles noires obsessionnelles. D’ailleurs, le voilà, justement : Mickey ! Là-bas ! C’est lui, sur le terre-plein, en chair et en peluche, envoyant des baisers à la foule en liesse ! Qu’est-ce que ça lui fait, au type ainsi accoutré, d’être un dessin incarné ? Quelle peut bien être sa vision du monde, derrière les hublots fumés de ce masque d’hydrocéphale, tandis que montent vers lui des cris d’enfants comblés ?

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Exorcismes spirituels I - Rejet de greffe", page 324

[ folie collective ] [ entertainment ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

triangle amoureux

Le troisième être était surtout le lapin en peluche, posé sur l’oreiller contre la tête de Solange ; fort pelé et poussiéreux, […] avec une de ses oreilles lui retombant sur le museau, et un de ses yeux remplacé par un bouton de bottine. Souvent Costals le baisait au lieu de Solange, à moins qu’ils n’unissent leurs trois bouches : Costals, qui connaissait son génie, savait bien pourquoi il l’avait priée de s’adjoindre de ce lapin. (D’autres fois, il lui arrivait de faire porter à ses amis, durant les caresses, des têtes de carnaval représentant des têtes d’animaux. Combien alors il les dépassait ! bondissait hors des limites étroites de ce sexe !) Il le mêla si fort à leurs jeux qu’un moment vint où le lapin envahit complètement son imagination, en chassant Solange. Sa volupté prit alors un caractère religieux […].

Auteur: Montherlant Henry de

Info: Les jeunes filles, tome 3 : Le démon du bien

[ fétiche ] [ doudou ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

gamins

Les enfants tziganes, débraillés, flânaient rue Matejska en faisant la manche pour s'acheter de la barbe à papa et lorgnaient d'un œil envieux les enfants gadjé qui faisaient des tours de manège ou de balançoire. Les enfants tziganes s'arrêtaient près des vitrines des jouets ou devant la pâtisserie, alléchés par l'odeur de tartes qui sortaient du four et du chocolat chaud, le nez collé contre la vitrine derrière laquelle se bousculaient les petits gadjé avec leurs ours en peluche et leurs poupées, les garçons en blouse de marin et les filles en robe rose, avec des nœuds dans les cheveux ; [...] Face à une telle injustice, Andrejko n'arrivait pas à trouver le sommeil et passait des nuits entières à sangloter ; les doigts crispés sur la croix de sa mère, il écrasait ses larmes sur ses joues sales.


Auteur: Smaus Martin

Info: Petite, allume un feu...

[ romanichels ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

amplification

Gantenbein l’aveugle se rappelle divers rouges. Un rouge saumon lui irait bien, explique-t-il, même un rouge tuile un peu sec, peut-être aussi un rouge foncé comme celui des roses qui se flétrissent, un rouge braise ou approchant. Il aime le rouge. Il se rappelle un seul rouge qui ne lui irait pas : plat, frelaté, chimique, un rouge limonade. Un silence. Il se rappelle : rouge est le sang, rouge la couleur des signaux d’alarme, par exemple le drapeau pour les explosions, rouge la bouche des poissons, la lune et le soleil au levant et au couchant, rouge le feu, le fer dans le feu, parfois rouge la terre et la lumière derrière les paupières closes, rouges les lèvres, rouge un foulard dans les paysages brun et gri et verts de Corot, rouge les blessures, le pavot, la honte et la colère, beaucoup de choses sont rouges, la peluche au théâtre, les églantiers, le pape, les capes lors des courses de taureaux, le diable, dit-on, est rouge et le rouge vit du vert, oui le rouge est la couleur entre toutes les couleurs – pour Gantenbein.

Auteur: Frisch Max

Info: Dans "Le désert des miroirs", pages 106-107

[ symbolique ] [ écarlate ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

éducation

Le réveil des petits et des grands enfants
SI vous travaillez tous les deux ou que votre enfant va à la crèche ou à l'école, vous devez sans doute le réveiller et le prier de se lever alors qu'il préférait rester au lit. Pour beaucoup de parents, ce moment est particulièrement stressant. Il peut toutefois en être autrement :
- Réveillez votre enfant le plus calmement et le plus tendrement possible en lui faisant un câlin et en lui apportant un contact physique. Il peut ainsi tranquillement prendre congé de la nuit.
- Beaucoup d'enfants aiment bien, tôt le matin, venir faire un petit câlin dans le lit de des parents. Ils apprécient aussi quand maman ou papa vient se glisser dans leur lit et les réveillent par des câlins, des baisers, une chanson ou un poème.
Se réveiller avec le sourire
Il n'y a rien de plus beau le matin que de se réveiller en riant.
Faites donc ce petit plaisir à votre enfant pour l'aider à entamer sa journée :
- Prenez sa peluche ou bien le doudou de votre bambin et laissez-le se charger du réveil en le caressant ou en le chatouillant doucement.

Auteur: Kunze Petra

Info: Les meilleurs rituels pour mon enfant

[ matin ]

 

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nounours

Je parie que mon père conduit le flic dans ma chambre. A sa demande. Pour une fouille organisée.
Je m'en fous, je suis clean. A part une vieille peluche sur une étagère (un dinosaure à qui il manque un bout de la queue), j'ai la chambre classique d'un mec de dix-sept ans : un lit, un ordi, une console, le tout consciencieusement entouré d'un bordel généralisé. Ça devrait jouer en ma faveur, cette peluche verte aussi grosse qu'un chat, perchée au-dessus de mon bureau. Me donner un soupçon d'innocence, comme si j'avais gardé un pied dans l'enfance. A moins qu'ils me prennent pour un pervers qui l'aurait torturée en lui sectionnant la queue. J'avais dix ans, j'étais curieux : je voulais savoir avec quoi on l'avait rembourrée pour que ce soit aussi mou tout en étant ferme. J'ai pas été déçu. On avait gavé Billy, c'était son nom, de granulés de plastique blanc. Depuis il fuyait, mal rabiboché par mes soins car ma mère avait refusé de le recoudre. Elle m'avait généreusement fourni l'aiguille et le fil, en me précisant que ça me servirait plus tard de ne pas prendre ma femme pour une bonniche et d'exécuter moi-même mes ourlets de pantalons. J'avais rafistolé Billy au plus simple.

Auteur: Abier Gilles

Info: Accrocs, p. 15-16

[ culpabilité ] [ inquiétude ]

 

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pensée-de-femme

Un service de cancérologie est un champ de bataille, régi par une hiérarchie bien définie. Les patients, ce sont eux qui montent la garde. Les médecins entrent et sortent en coup de vent, comme des héros conquérants, mais ils doivent lire le dossier de votre enfant pour se rappeler où ils en étaient restés lors de leur précédente visite. Ce sont les infirmières qui occupent le rang de sergents aguerris - elles sont là quand votre petite grelotte sous l'effet d'une fièvre si forte qu'il faut la baigner dans de la glace ; ce sont elles qui vous apprennent comment drainer un cathéter veineux central, ou vous indiquent l'étage où il reste des bâtonnets glacés à voler, ou vous disent quels sont les teinturiers capables de nettoyer les taches de sang et de chimiothérapie sur les vêtements. Les infirmières montrent à votre fille comment faire des fleurs avec les mouchoirs en papier pour décorer le pied à perfusion et connaissent le nom de son morse en peluche. Les médecins établissent peut-être les plans d'attaque, mais ce sont les infirmières qui rendent le conflit supportable. Vous les connaissez comme elles vous connaissent, parce qu'elles viennent prendre les places des amies que vous aviez dans une vie antérieure, celle qui a précédé le diagnostic...

Auteur: Picoult Jodi

Info: Ma vie pour la tienne

[ enfant ] [ maladie ] [ hôpital ] [ complicité ]

 

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maquette

Trois heures, temps universel. Les rues se coupent à angle droit. L’asphalte est muet. Les maisons immobiles. Gisèle dort sous une couette fleurie. Jacky, tout habillé, ronfle sur son divan. Suff est allongé sur le dos dans son lit de fer. Mme Angstroem sue sous son édredon. Maximilian lit une bande dessinée à la lueur d’une lampe de poche. Harry est assis à la table de la cuisine devant une canette de bière. Marguerite mange le dernier praliné. La mère et sa fille enlacées sur le sol ressemblent à des momies. Le collectionneur et sa femme font chambre a part. Les deux orphelines dorment dans le lit de leurs parents. Le troll bande dans son sommeil. Les sept nains ont un dortoir à sept lits. La fumeuse agonise. Tudal écrit une longue lettre. Le terroriste campe au salon, un briquet serré dans la main. Sonia et Carlos astiquent leurs armes de poing. La vieille n’a pas changé ses draps depuis des lustres. La famille empaillée ne bouge pas d’un pouce. Mme Pristil écoute son mari jurer dans le noir. Paul entend son beau-père jurer dans la chambre de sa mère. Le squelette grince des dents sur le sommier à lattes. Le petit garçon dort avec son dinosaure en peluche. Son père porte un protège-moustache en roupillant. Sur le parking, les camionneurs au fond de leurs cabines dorment profondément.

Auteur: Biermann Mika

Info: Mikki et le village miniature

[ écriture ] [ modélisation ] [ simultanéïté ]

 

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couple

Il avait connu Geraldine quand elle habitait au collectif sur Fourth Street. A l’époque, elle faisait des trucs sexuels en public et avait des bâtonnets de poisson pané dans son sac comme d’autres ont des paquets de chewing-gums, qu’elle offrait aux inconnus comme de précieux cadeaux. Et puis Del l’avait mise enceinte, et en un seul moment de bravoure et d’extase, Geraldine avait balancé tous ses médicaments dans les chiottes. Le lendemain, elle remplissait une demande d’emploi pour Del à l’usine de plastique, et sortait une vieille alliance d’on ne sait où. Maintenant il était coincé.
(...)
Del était avec une fille dont il n’arrivait pas à se débarrasser, quoi qu’il dise ou fasse. Chaque fois qu’il la larguait quelque part, elle arrivait la première chez lui avec des munitions fraîches dans son distributeur de pilules anti-conception et une nouvelle poignée de sous-vêtements propres. Pour arranger les choses, elle n’arrêtait pas de l’emmerder avec ces bâtonnets de poisson pané qu’elle remontait de la mare sans fond de son sac à main en plastique. Ils étaient froids et graisseux, pleins de peluches grises qui leur faisaient comme du duvet dessus. Et même si elle était probablement la meilleure femme avec qui Del était jamais sorti […], il était toujours gêné d’être vu avec elle en public. Quiconque est jamais sorti avec une demeurée mentale comprendra ce qu’il lui fallait endurer.

Auteur: Pollock Donald Ray

Info: Knockemstiff

[ quart-monde ] [ états-unis ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

humour

... un chien, c'est déjà pas finaud mais l'otarie c'est pire... Pardon, mon pote, mais mets-toi deux secondes dans la peau de Darwin. Tu essaies de faire un truc un peu carré. Tu ranges tout bien : Les poissons avec les poissons. Les mammifères avec les mammifères. Les oiseaux avec les oiseaux. T'es claqué et tu bâcles un peu la fin, en faisant un gros tas avec le reste... Les insectes et tous les trucs merdiques. Et puis, quand t'as vraiment fini, juste avant de boire une bière bien méritée, tu te retrouves avec l'otarie sur les bras. Et juste là, tu fonds en larmes devant ce machin mi-thon mi-cochon, impossible à garer... L'otarie, t'avoueras que c'est quand même un peu la honte. C'est les fonds de tiroir de la création, cette bestiole. C'est ni fait ni à faire.
– Oui, mais c'est gentil.
– Gentille, une otarie ? Gentille, mon cul ! Dans l'imaginaire gnangnan, c'est une chouette bestiole, avec une trogne craquante qui joue à la baballe ! Mais, mon vieux, ça pèse trois cents kilos, cette merde ! Et ça a des dents comme des sécateurs ! "Gentil" ? Mais de quoi tu parles ? Ça passe son temps à trucider les bébés manchots pour le fun, à déchiqueter des familles entières de maquereaux... Si tu veux le fond de ma pensée, une otarie, c'est un serial killer déguisé en peluche.

Auteur: Le Guilcher Arnaud

Info: Pile entre deux

[ animal ]

 

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