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perceptions

Dans le cerveau de l'homme, les impressions de l'extérieur ne sont pas seulement enregistrées. Elles produisent des concepts et des idées. Qui sont l'empreinte du monde extérieur sur son cerveau.

Auteur: Weisskopf Victor Frederick

Info:

[ cognition ] [ miroir ]

 

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perceptions

Les odeurs ont des formes ondulatoires périodiques, comme le son ou la lumière. Le nez humain reçoit au quotidien toutes les odeurs pêle-mêle, comme l’œil reçoit les fréquences de lumière incohérente.

Auteur: Pynchon Thomas

Info: Fonds perdus

[ triade ] [ audition ] [ olfaction ] [ vision ] [ mise en ordre ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

perceptions

Rêve et éveil sont deux mêmes choses. La différence est que rêver c'est percevoir sans contraintes extérieures, alors que percevoir le contraire, c'est rêver le vrai. Ce qui signifie que ce dont vous rêvez se produit réellement.

Auteur: LaBerge Stephen

Info: "Live Chat with Filmmaker and Dream Experts". Live Chat, www.pbs.org

[ cognition ] [ sommeil ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

perceptions

Il n'y a probablement pas de quête plus importante en sciences que de tenter de comprendre les événements très particuliers de l'évolution qui ont amené le cerveau a développer ces aptitudes spéciales qui lui ont permis d'ajouter au schéma cosmique des choses : couleur, son, douleur, plaisir et toutes les autres facettes de l'expérience mentale.

Auteur: Sperry Roger Wolcott

Info: Evolution of the Human Brain, 1964, p. 3

[ mystère ] [ sens ] [ émergence ]

 

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perceptions

"Qu'est-ce que la vision, selon toi ?", lui a-t-elle demandé. "Tu ne vois pas même une fraction des choses qui t'entourent, et au moins la moitié des trucs que tu vois sont fausses. La couleur n'existe même pas en dehors de ta tête. La vision est tout simplement un mensonge ; elle ne persiste que parce qu'elle est efficace. Si tu veux rejeter l'idée de Dieu, cesse de croire tes propres yeux."

Auteur: Watts Peter

Info:

[ incarnation prison ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

perceptions

Un neurone ne sait pas s'il réagit à une odeur ou à une symphonie. Les cellules cérébrales n'étaient pas intelligentes, seuls les cerveaux l'étaient. Et les cellules cérébrales n'étaient même pas la limite inférieure. Les origines de la pensée se trouvaient si profondément enfouies qu'elles précédaient la vie multicellulaire elle-même : les neurotransmetteurs chez les choanoflagellés, les portes à ions potassium chez les monosiga*. Je suis une colonie de microbes qui se parle à elle-même, se dit Brüks.

Auteur: Watts Peter

Info: Echopraxia. *Sorte de choanoflagellé

[ sens cognitifs ] [ évolution ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

perceptions

On l’oublie en effet trop souvent, en dehors des sens, le monde réel n’est qu’un ensemble de vibrations obscures et silencieuses et c’est notre façon de percevoir qui crée la lumière, les sons ou les couleurs qui, dans la réalité, n’existent pas. Le monde extérieur, obscur et silencieux, est fait de vibrations plus ou moins fréquentes : de trente-deux à trente-six mille par seconde, c’est l’oreille qui les perçoit, de quatre cents trillions par seconde (lumière rouge) jusqu’à sept cent cinquante-six trillions (lumière violette), c’est l’œil qui perçoit. Mais, au-dessus, au-dessous et entre ces chiffres, il existe d’autres vibrations dont les unes sont perçues par le nez, la langue ou la peau, d’autres par le thermomètre, les plaques photographiques ou les appareils électriques que nos sens ignorent.

Auteur: Leroy-Beaulieu Anatole

Info: Voyage au pays de la quatrième dimension, Flatland éditeur, 2023, page 343

[ instruments ] [ médiation ] [ apparences ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

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Une première étude d’imagerie cérébrale sur les effets du LSD
"Ces travaux sont aux neurosciences ce que le boson de Higgs a été pour la physique des particules".
Cette déclaration, pour le moins accrocheuse, vient de David Nutt, neuropsychopharmacologue et chercheur sénior de l’étude en question qui vient d’être publiée dans la revue PNAS en mars dernier. Et un peu comme pour le boson de Higgs, les résultats ont confirmé la théorie, à savoir que les modifications d’activité cérébrale qui ont été observées rendent très bien compte de ce qu’un "trip à l’acide" peut provoquer comme état mental !
Le protocole expérimental conçu par l’équipe de Nutt a fait appel à une vingtaine de sujets qui venaient deux journées différentes au laboratoire. Dans un cas le sujet recevait 75 microgrammes de LSD intraveineux, et dans l’autre cas un placebo, c’est-à-dire rien d’autre qu’un liquide physiologique. On a pu ainsi comparer les effets réels du LSD versus toute autre modification (produites par exemple par des attentes, des conditionnements, etc.) chez la même personne.
Le protocole est assez impressionnant en termes d’instruments utilisés pour ne rien manquer aux effets de l’acide lysergique diéthylamide (le nom complet du LSD). Trois techniques complémentaires ont ainsi été utilisées : l’ASL (ou "arterial spin labelling", l’IRMf ou imagerie de résonnance magnétique fonctionnelle, et la magnétoencéphalographie (les deux premières étant des lectures indirectes de l’activité nerveuse basées sur le flux sanguin dans les capillaires cérébraux).
L’analyse des résultats obtenus avec ces différentes techniques combinées a permis de mieux comprendre deux grands types d’effets associés à la prise de LSD : les hallucinations visuelles et le sentiment de dissolution du soi.
Dans le premier cas, les trois techniques utilisées ont mis en évidence une augmentation du débit sanguin dans le cortex visuel, une diminution de la puissance des rythmes alpha, et une beaucoup plus grande connectivité fonctionnelle. Trois modifications dont l’importance était corrélée avec l’intensité des expériences subjectives rapportées par les sujets.
Comme le rapporte l’auteur principal de l’étude, Robin Carhart-Harris, c’est un peu comme si les sujet voyaient, mais avec leurs yeux fermés. Autrement dit, c’est l’activité intrinsèque ou endogène de leur cerveau, leur imagination pourrait-on dire, qui alimente alors fortement le système visuel et non plus le monde extérieur. Et de fait, les scientifiques ont pu observer beaucoup de régions cérébrales (liées à l’audition, l’attention, le mouvement) interagir non seulement avec les régions visuelles mais entre elles sous l’influence du LSD. Il y avait donc cet aspect plus "unifié" du cerveau favorisé par la drogue.
Mais en même temps, il y avait aussi un aspect plus "fragmenté" dans d’autres réseaux cérébraux, preuve de plus qu’une même substance peut avoir différents effets dans différents endroits du cerveau, a fortiori une substance aux effets complexes comme le LSD. La baisse de connectivité a surtout été observée entre deux structures cérébrales, le gyrus parahippocampique et le cortex rétrosplénial (une partie du cortex cingulaire postérieur). Et l’intensité de cette "déconnexion" était corrélée au niveau subjectif à celle de l’impression de dissolution du soi et de l’altération du sens des choses.
Encore une fois ici, l’impression de devenir un avec les autres, avec la nature ou même avec l’univers rapportée par des décennies d’utilisation de cette substance trouve ici un corrélat neuronal intéressant. D’autant plus que ces impressions, qui sont souvent interprétées dans un cadre spirituel ou religieux, semblent être associées à des améliorations du bien-être durant un certain temps après que les effets immédiats de la drogue se soient dissipés.
C’est d’ailleurs l’objet d’une autre étude de la même équipe publiée cette fois en février dernier dans Psychological Medicine, et qui montre qu’une certaine "fluidité cognitive" pourrait être conservée un certain temps après l’utilisation de LSD, ouvrant ainsi la voie à un usage thérapeutique, notamment pour la dépression et la rumination mentale qui lui est associée.

Auteur: Internet

Info: http://www.blog-lecerveau.org, 25 avril 2016

[ cognition ]

 

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