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observateur miroir

Comme le notait Emerson dans "Experience", un essai qui remettait en question le positivisme simpliste de son époque : "Nous avons appris que nous ne voyons pas directement, mais indirectement, et que nous n'avons aucun moyen de corriger ces lentilles colorées et déformantes que nous sommes, ou de calculer la somme de leurs erreurs. Il se peut que ces sujets-lentilles aient quelque pouvoir créateur ; il se peut aussi qu'il n'y ait pas d'objets." George Berkeley, dont le campus et la ville portent le nom, est arrivé à une conclusion similaire : "Les seules choses que nous percevons, disait-il, sont nos perceptions."

Auteur: Lanza Robert

Info: Biocentrism: How Life and Consciousness Are the Keys to Understanding the True Nature of the Universe

[ neurophénoménologie ]

 

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incarnation

Il semble donc que cette partie de nous qui vit une vie sur Terre n'est qu'un petit morceau ou une écharde d'un nous beaucoup plus grand. Que nous sommes nombreux plutôt qu'un, ou plutôt des morceaux d'un tout plus complexe. Nous ne pouvons nous concentrer que sur l'éclat que nous percevons comme notre totalité. C'est une bonne chose, car si nous étions conscients de sa complexité, nous ne pourrions pas fonctionner dans ce monde ou dans la réalité. Nous ne pouvons voir que la façade qui masque une image beaucoup plus grande. Ce n'est que maintenant que nous sommes autorisés à regarder derrière le voile.

Auteur: Cannon Dolores

Info: The Convoluted Universe - Book One

[ limitation ] [ parapsychologie ] [ ésotérisme ] [ holon ]

 

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relativités

En approfondissant la question, Bohm s'est rendu compte qu'il existait également différents degrés d'ordre. Certaines choses étaient beaucoup plus ordonnées que d'autres, ce qui impliquait qu'il n'y avait peut-être pas de limite aux hiérarchies d'ordre existant dans l'univers. Bohm a alors pensé que les choses que nous percevons comme désordonnées ne le sont peut-être pas du tout. Peut-être leur ordre est-il d'un tel " degré indéfiniment élevé " qu'elles ne nous apparaissent que comme aléatoires (il est intéressant de noter que les mathématiciens sont incapables de prouver le caractère aléatoire et que, bien que certaines séquences de nombres soient classées comme aléatoires, il ne s'agit que de suppositions éclairées).

Auteur: Talbot Michael Coleman

Info: L'univers holographique

[ chaos apparent ] [ agencement transcendant ] [ perspectives ] [ horizon humain ] [ classements exploratoires ]

 

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chef d'oeuvre

Je définis un "classique", en littérature, en musique, dans les arts, dans la discussion philosophique, comme une forme signifiante qui nous "lit". Il nous lit plus que nous le lisons (l'écoutons, le percevons). Il n'est rien de paradoxal, encore moins de mystique dans cette définition. Chaque fois que nous serons aux prises avec lui, le classique nous questionnera. Il mettra au défi nos ressources de conscience et d'intelligence, d'esprit et de corps [...]. Le classique nous demandera : " As-tu compris ? " "As-tu ré-imaginé de manière responsable ? " ; "es-tu prêt à agir sur les questions, sur les potentialités d'être transformé, enrichi que j'ai posées ?"

Auteur: Steiner George

Info: Errata, Gallimard 1998, pages 32-33

[ miroir ]

 
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quête

Je ne puis imaginer un Dieu qui récompense et punit les objets de sa création, dont les objectifs sont calqués sur les nôtres - une divinité, en somme, qui n'est que le reflet de la fragilité humaine. Je ne peux pas non plus croire que l'individu survive à la mort de son corps, même si les âmes faibles nourrissent de telles pensées par peur ou par ridicule égoïsme. Il me suffit de contempler le mystère de la vie consciente qui se perpétue à travers l'éternité, de réfléchir à la merveilleuse structure de l'univers que nous percevons faiblement et d'essayer humblement de comprendre ne serait-ce qu'une partie infinitésimale de l'intelligence qui se manifeste dans la nature.

Auteur: Einstein Albert

Info: "Ce que je crois : Living Philosophies XIII", Forum and Century (octobre 1930), 84, n° 4, 194

[ Éternel miroir ] [ monothéisme ] [ humilité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

féminisation

Ce qu'on cherche à émouvoir en nous, ce n'est pas ce qui est noble, généreux, viril, ce sont au contraire nos nerfs, nos pleurnicheries, notre crédulité, notre niaiserie.

Nous sommes tous heureux d'être si bons, si émus, si touchés aux entrailles que nous ne percevons pas que le flux de ces bons sentiments a fini par donner à presque tous les peuples d'Occident une sensibilité et une tournure d'esprit typiquement féminines.

Devenus des réceptacles d'une pensée étrangère, nous sommes à la fois ouverts, disponibles, tendres, et en même temps dévirilisés, sans ressort, sans personnalité et nous nous laissons souiller de toutes les immondices dont il est utile, à quelque moment de nous remplir.

Auteur: Bardèche Maurice

Info: Sparte et les Sudistes

[ déséquilibre ] [ dévitalisation ] [ sentimentalisme ] [ culture de l'émotion ] [ culte de l'émoi ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

leçon

Les anecdotes sur les réactions de contemporains dubitatifs, au sujet des thèses de Berkeley, sont légion. Par exemple, le récit (peut-être apocryphe) selon lequel le Doyen Swift (*) l'aurait laissé attendre sur le pas de sa porte, alors qu'il venait de sonner, au prétexte que, si ses vues philosophiques étaient correctes, il lui était possible d'entrer par une porte fermée aussi facilement que par une porte ouverte... Après tout, il déniait explicitement l'existence de la matière ; il affirmait que nous ne percevons rien d'autre que "nos propres idées" ; et qu'est-ce que cela signifie, sinon que nous sommes tous à l'intérieur d'un rêve ? Pourquoi ouvrir la porte, s'il n'y a aucune porte solide, impénétrable, à ouvrir ?

Auteur: Richmond Alasdair

Info: in "Berkeley's 'Principles of human knowledge' : a reader's guide" - ma traduction - (*) le Doyen Swift est le fameux Jonathan Swift, auteur des voyages de Gulliver, qui a bien connu Berkeley

[ philosophie ] [ idéalisme ] [ ironie ] [ réalisme ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

incarnation

Nous, les humains, renouvelons l'essentiel de notre "matériel" (par exemple, nos cellules) et de notre "logiciel" (par exemple, nos souvenirs) plusieurs fois au cours de notre vie. Néanmoins, nous nous percevons comme stables et permanents. De même, nous percevons les objets autres que nous-mêmes comme permanents. Ou plutôt, ce que nous percevons comme des objets, ce sont les aspects du monde qui présentent une certaine permanence. Par exemple, lorsque nous observons l'océan, nous percevons les vagues en mouvement comme des objets parce qu'elles affichent une certaine constance, même si l'eau elle-même ne fait que monter et descendre. De même (...) nous ne percevons que les aspects du monde qui sont suffisamment stables au regard de la décohérence quantique.

Auteur: Tegmark Max

Info: Our Mathematical Universe: My Quest for the Ultimate Nature of Reality (2014)

[ imprégnation cognitive ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

réunification

Comme le temps n’existe pas alors (ce n’est pas par hasard que nous disons qu’une chose s’est "passée comme un rêve") nous sommes au moment du rêve simultanément ce que nous étions jadis et ce que nous sommes maintenant, l’enfant et l’adolescent, l’homme d’hier et celui d’aujourd’hui, le Moi total, la somme non seulement de notre vie, tandis qu’éveillés nous ne percevons que notre Moi présent. Toute vie est donc double. En bas, dans l’inconscient, nous sommes notre totalité, le Jadis et l’Aujourd’hui, l’homme primitif et le civilisé, mélange confus de sentiments, restes archaïques d’un Moi plus vaste lié à la nature, - en haut, à la lumière claire et tranchante, rien que le Moi conscient qui existe dans le temps.

Auteur: Zweig Stefan

Info: Dans "Freud", page 94

[ topique psychique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

concept transcendantal

Jnana est traduit généralement par "connaissance", mais "intuition" serait plus exact. On peut parfois le traduire par "sagesse transcendantale", spécialement quand il est précédé du préfixe pra comme dans prajna. Car il est vrai que dans l’intuition, l’objet est tenu devant nous. Nous le sentons, le percevons, le voyons. La dichotomie sujet-objet n’existe pas encore. Dans prajna elle a disparu. Prajna n’est pas concernée par un objet fini en tant que tel. Elle est la totalité des choses devenues consciente en tant qu’elle-même et cette totalité ne connaît pas de limite. Une totalité infinie dépasse les normes de l’entendement humain. Mais l’intuition – prajna est cette "incompréhensible" intuition globale de l’infini qui n’a pas place dans notre expérience quotidienne, limitée aux objets ou aux événements finis.

Auteur: Suzuki Daisetz Téitaro

Info: Dans "Bouddhisme Zen et psychanalyse", page 63

[ défini ] [ étymologie ] [ instinct ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson