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persévérance

L'espérance est la chose empennée
Qui va percher dans l'âme
Et chante le chant sans paroles,
Toujours, sans s'arrêter.

Elle est plus douce au fort de la tempête
Et quelle violence il faudrait
Pour décourager l'oiselet
Qui a réchauffé tant de monde !

Je l'ai entendu aux plus froids pays,
Sur les mers les plus étrangères -
Mais jamais, dans ces extrémités,
Il ne m'a demandé une miette.

Auteur: Dickinson Emily

Info: In "Poems/Poèmes", éd. Aubier-Flammarion, p. 63

[ au-delà des mots ] [ malgré tout ] [ gratuit ] [ espoir ] [ poème ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

poème

Nous nous étalons Sur des étalons. Et nous percherons Sur des percherons ! C'est nous qui bâtons, A coup de bâtons, L'âne des Gotons Que nous dégottons !... Mais nous l'estimons Mieux dans les timons. Nous nous marions A vous Marions Riches en jambons. Nous vous enjambons Et nous vous chaussons, Catins, tels chaussons ! Oh ! Plutôt nichons Chez nous des nichons ! Vite polissons Les doux polissons !

Auteur: Courteline Georges

Info: Nous nous étalons

[ langue française ] [ phonétique ] [ homographe ]

 

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espérance

L'"Espoir" est la chose emplumée-
Qui perche dans l'âme-
Et chante la mélodie sans les paroles-
Et ne s'arrête-jamais-
C'est dans la tempête- que son chant est- le plus suave-
Et bien mauvais serait l'orage-
Qui pourrait intimider le petit oiseau
Qui a réchauffé tant de gens-
Je l'ai entendu dans les contrées les plus glaciales-
Et sur les mers les plus insolites-
Pourtant- jamais- même dans la pire extrémité,
Il ne m'a demandé- une miette.

Auteur: Dickinson Emily

Info:

[ poème ]

 

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homosexualité

ankou : Tu parle de volonté d'acceptation, mais selon moi c'est pas en faisant "youhou j'existe", à moitié à poil sur un char avec une plume arc en ciel dans le cul que tu vas te faire entendre. C'est même plutôt en faisant cela que tu subis des insultes homophobes, en te caricaturant tu tends la perche à n'importe qui !
jiria : Et tout le monde sait à quel point les lesbiennes n'aiment pas qu'on leur tende une perche.

Auteur: Internet

Info:

[ dialogue-web ]

 

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légendes

Certains oiseaux sont associés à des divinités, en particulier sur les kudurru : l'un d'eux symbolise le dieu Papsukkal ; d'autres, représentés au bout d'une perche, constituent des étendards des dieux Shuqamuna et Shimaliya. Plusieurs créatures hybrides empruntent une partie de leurs formes aux oiseaux. L'animal mythique Imdugud (en sumérien) ou Anzû (en akkadien) est un oiseau gigantesque pourvu d'une tête de lion ; le battement de ses ailes provoque les orages. Dans la mythologie, il est associé à la geste du dieu Ninurta.

Auteur: Joannès Francis

Info: Dictionnaire de la civilisation mésopotamienne, p. 605, article "oiseaux"

[ historique ] [ sumer ]

 

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égoïsme

Un pêcheur, le pantalon roulé autour des mollets et la vareuse à l'épaule, gravissait la rue escarpée qui relie le quai au village. Tel un miracle de pourpre et d'argent, de sa main pendait un bouquet de perches de mer écarlates, de daurades argentées et de fins serrans qu'on aurait dit découpés dans de la soie.
Un gamin déguenillé s'approcha de lui, tendant la main et détournant le visage, dans l'attitude d'un mendiant. L'homme eut un mouvement négatif de la tête. Non. Non. Non. Et je sentis soudain une bouffée de haine à l'égard de ce passant anonyme qui répétait - à l'image des rebuffades que je venais de connaître - le geste dur et impitoyable du refus.

Auteur: Serpa Enrique

Info: Contrebande

[ insensibilité ]

 

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interdépendance

La vie c'est comme la conduite d'un bateau. Vous actionnez la voile, le gouvernail et la perche, mais c'est le bateau qui vous porte, et vous n'êtes rien sans lui. Mieux, tout en conduisant le bateau, vous faites que le bateau soit ce qu'il est.
Réfléchissez un peu sur ce point particulier. À ce moment précis, le bateau est le monde. Le ciel, l'eau et la rive deviennent de simple circonstance du bateau.
Pour cette raison, la vie est ce qui nous fait vivre. Oui, c'est la vie qui fait que nous soyons nous mêmes.
Lorsque vous conduisez le bateau, le corps et l'esprit, l'objet et le sujet sont les oeuvres mêmes du bateau. La terre toute entière comme l'immensité de l'espace ne sont autres que les oeuvres du bateau. Nous qui sommes la vie, la vie qui est ce que nous sommes, cela va tout ensemble.

Auteur: Dogen

Info: Shobogenzo

 

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cinéma

Voici le jour de la Musique. J'ai refusé d'entendre ce que Georges Auric composait.
J'en veux recevoir le choc sans préparatifs. Une longue habitude de travailler ensemble m'oblige à lui faire une confiance absolue. Nous enregistrons de neuf heures du matin à cinq heures dans la Maison de la Chimie. Cette opération est la plus émouvante de toutes. Je le répète, ce n'est que sur l'élément musical que ce film peut prendre le large. Désormières est au pupitre. Jacques Lebreton dispose les instrumentistes et les choeurs. Le microphone est dressé sur une longue perche au centre de la salle. (...) Cette musique épouse le film, l'imprégne, l'exalte, l'achève. L'enchantement de la Bête nous endort et le spectacle de cette pénombre sonore est le rêve de notre sommeil. (...) Ce qui étonne (...), c'est le synchronisme accidentel dont une demi-seconde d'avance ou de retard du chef d'orchestre peur rompre le charme. Parfois, il empoigne l'image et la soulève, parfois, il l'étouffe.

Auteur: Cocteau Jean

Info:

[ image-son ]

 

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nature

Dans les marais du sud du Mississippi on peut regarder le monde s'éveiller quand les rayons d'or pâle du soleil s'immiscent entre les arbres et la mousse et les grues aux larges ailes. Les libellules bourdonnent et les ratons laveurs sortent de leur tanière et crapahutent le long des troncs d'arbres effondrés. Les tortues vont se percher sur des souches qu'inondera bientôt la chaleur du jour et mille autres créatures cachées frétillent sous les eaux noires, armées d'une patience et d'une agilité meurtrières. Des branchages accablés par le temps, incapables de soutenir leur propre masse, ploient et se brisent tels des vieillards se résignant à rejoindre leur tombeau marécageux. Les reptiles ondoient et les merles criaillent dans le paysage zébré par la lumière de l'aube venue prendre la relève de la nuit profonde et paisible.

Tel était le monde auquel Russell songeait, assis dans le car, la tête appuyée contre la vitre. [...] Le monde dont il se rappelait avoir fait partie dans sa jeunesse. Dans son enfance.

Auteur: Farris Smith Michael

Info: Nulle part sur la terre

[ enchevêtrée ] [ matin ] [ éveil ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

cité imaginaire

A Ersilia, pour établir les relations qui régissent la vie de la cité, les habitants tendent des fils entre les bords des maisons, blancs ou noirs ou gris ou noir et blanc selon qu'ils marquent des relations de parenté, d'échange, d'autorité, de représentation. Lorsqu'il y a tellement de fils qu'on ne peut plus passer entre eux, les habitants partent : les maisons sont démantelées ; ne restent que les fils et les supports des fils. Du flanc d'une montagne, campés avec leurs biens domestiques, les réfugiés d'Ersilia regardent l'enchevêtrement de fils tendus et de perches qui s'élèvent dans la plaine. C'est toujours la ville d'Ersilia, et ils ne sont rien. Ils reconstruisent Ersilia ailleurs. Ils tissent avec les fils une figure similaire qu'ils voudraient plus compliquée et en même temps plus régulière que la précédente. Ainsi, en parcourant le territoire d'Ersilia, on rencontre les ruines de villes abandonnées, sans les murs qui ne durent pas, sans les os des morts que le vent fait rouler : des réseaux de relations complexes qui cherchent une forme...

Auteur: Calvino Italo

Info: Villes invisibles

[ mouvantes ossatures ]

 

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Ajouté à la BD par miguel