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progrès

Il est certainement impossible d’établir l’existence, dans le monde animal et végétal, d’une pulsion d’ensemble vers un développement plus élevé, même si dans les faits une telle direction du développement est indiscutable. Mais, d’une part, déclarer qu’un stade de développement est supérieur à un autre ne relève souvent que de notre opinion et, d’autre part, la science du vivant nous montre qu’un développement plus élevé en un point très souvent se paye ou se compense en un autre par l’apparition de formes rétrogrades. [...]

Beaucoup d’entre nous trouveront peut-être difficile de renoncer à la croyance qu’il y a, dans l’homme lui-même, une pulsion de perfectionnement qui l’a amené aujourd’hui à ce haut niveau de réalisation intellectuelle et de sublimation éthique, pulsion dont on est en droit d’attendre qu’elle se charge de le faire devenir un surhomme. Pourtant je ne crois pas en l’existence d’une telle pulsion interne et je ne vois aucun moyen de ménager cette bienfaisante illusion.

Auteur: Freud Sigmund

Info: Dans "Au-delà du principe de plaisir" (1920), trad. de l'allemand par Jean Laplanche et J.-B. Pontalis, éditions Payot, Paris, 2010, pages 106-107

[ réfutation ] [ amélioration ]

 

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peinture

Le Titien. Dieu sait comment ce gros album avec une jaquette vernissée avait trouvé refuge à la maison. Sans doute, en avait-on gratifié le père à l'usine, pour quelque perfectionnement d'un arbre de cardan. Ils auraient mieux fait de lui passer un vivant billet de vingt roubles avec la trogne de Lénine dans des nuées d'ombres lilas. Ce n'était pas le point de vue d'Ogariov. Il aimait le Titien. Le Titien était une fête, chipée et secrète. Danaé, la Madone tzigane, un portrait de jeune femme. La charmante Salomé soulevant une tête morte et monstrueuse. Des nudités alanguies et gourmandes. Des yeux sombres et tristes, des bouches minuscules, des cous tendres, des plissés fondus dans l'obscurité qui augurent un certain plaisir. Des fossettes sur les joues et les coudes. La gorge desséchée. L'Italie, Florence, la Renaissance, Santa Maria del Fiore, Santa Croce, Santissima Annunziata - des mots superbes qui ne signifiaient rien. Ils ne recouvraient aucun sens, rien d'une manière générale, sauf de la lumière.

Auteur: Stepnova Marina

Info: Leçons d'Italie

[ art pictural ]

 

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spiritualité

La désobéissance des purs esprits, la chute dans la matière, n'est pas tout à fait un mythe. Elle a un fondement. Il est assez ridicule de prétendre à l'attache matérielle de la conscience universelle puisque cette conscience se trouve à tout instant en dehors de l'espace phénoménal. Mais il est plausible de définir une attache inattendue dans l'harmonie des âmes liées, momentanément, à la substance dans laquelle elles se développent. Cette liaison a causé leur chute, les réincarnations successives. En s'attachant au plaisir des sens, en désirant prendre contact avec les formes matérielles, en projettant leurs idées dans l'amplification de leurs besoins, les hommes ont créé les vices et toutes les imperfections que nous constatons sur terre. (...) 

Mais ces réincarnations successives ont lieu parce que nous sommes tous responsables et solidaires des manifestations dont nous avons contribué au développement.

Etant donné la conposition extra-sensible des vibrations de la substance dans l'atmosphère des mondes invisibles, la moindre attraction détermine des résultats plus considérables que sur terre. Ici-bas,  les efforts maladroits sont amortis par la densité de la matière. Dans l'invisible, plus on s'élève et plus l'équilibre est de rigueur.

Auteur: Yram Marcel Forhan

Info: L'évolution dans les mondes supérieurs, pp 133, 134, 143

[ incarnation apprentissage ] [ affinement ] [ perfectionnement ] [ sens-de-la-vie ] [ métaphysique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

psychanalyse-psychologie

Le terme de frustration [...] est devenu le leitmotiv des mères pondeuses de la littérature analytique de langue anglaise, avec tout ce qu’il comporte d’abandonnisme et de relation de dépendance. Or, ce terme est tout simplement absent de l’œuvre de Freud. L’usage primaire de notions extraites de leur contexte, comme celle d’épreuve de la réalité, ou de notions bâtardes comme celle de relation d’objet, le recours à l’ineffable du contact affectif et de l’expérience vécue, tout cela est proprement étranger à l’inspiration de l’œuvre de Freud.

Ce style tend depuis quelques temps à se rabattre au niveau d’un optimisme niais mis au principe d’un moralisme équivoque, et fondé sur un schématisme également grossier, qui est bien l’image la plus sommaire dont il ait été donné à l’homme de redécouvrir son propre développement – la fameuse succession des phases dites prégénitales de la libido. La réaction n’a pas manqué de se faire sentir, si bien que nous en sommes maintenant à la restauration pure et simple d’une orthopédie du moi [...].

Ce glissement assez invraisemblable tient, je crois, à ceci, qu’il y a une profonde méconnaissance à penser que l’analyse est faite pour nous servir de passerelle afin d’accéder à une sorte de pénétration intuitive, et de communication facile avec le patient. Si l’analyse n’avait été qu’un perfectionnement de la relation médecin-malade, nous n’en aurions littéralement pas besoin.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans le "Séminaire, Livre III", "Les psychoses", éditions du Seuil, 1981, pages 373-374

[ révisionnisme freudien ] [ critique ] [ malentendu ] [ historique ] [ inassouvissement ] [ manque ]

 

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historique

Le livre imprimé se détache de ses origines, il s'aère, il multiplie les blancs avec la baisse du prix du papier. L'objet précieux et rare prend l'aspect robuste et simple d'un objet courant accessible aux échelles intermédiaires d'une élite de l'intelligence et de l'aisance.
Il faudra poursuivre une histoire quantitative du livre. Henri-Jean Martin l'a entreprise au niveau de la production. On peut la concevoir également à l'arrivée. Les inventaires après décès, le contenu des bibliothèques, ce que nous entrevoyons nous permet de de supposer, entre 1680 et 1780, dans l'Europe de l'Ouest, où l'implantation est ancienne, un décuplement du stock existant. Cette multiplication se fait par deux voies. Dans le milieu aisé et qui lit, là où l'on trouvait avant cinquante livres, on en trouve facilement deux cent cinquante. Le livre est un objet qui s'use peu et qui se conserve facilement. Avec l'extension et la modification du contenu de l'alphabétisation, le livre franchit pour la première fois des portes closes. Les bibliothèques bleues, les contes, qui foisonnent fin XVIIe, sont le signe de conquête culturelle et sociale. La lecture qui est ainsi diffusée à travers les bibliothèques populaires est une culture de rêve, archaïsante et rétrograde. On regrette le livre de la piété populaire du XVIe, qui s'adressait, il est vrai, à une autre couche. Et pourtant, même la bibliothèque bleue est un instrument de progrès ; elle contribue au perfectionnement de la lecture par récompense immédiate, elle dégage peu à peu, parmi les lisants déchiffrant, des lisants capables d'une utilisation difficile du langage écrit, dans la catégorie des lecteurs à haute voix, notamment à la veillée collective au coin du feu, éclairée par les cosses de haricots, chandelle du pauvre. Pour cela, il fallait un outil abondant, bon marché. Voyez les coûts. L'étude, pour l'essentiel reste à faire.

Auteur: Chaunu Pierre

Info: , Les grandes Civilisations, t. 11 : La Civilisation de l'Europe des Lumières, p. 243-247

[ imprimerie ] [ occident ]

 
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économie de marchés

Il faut abandonner l’idée reçue que nous avons d’une société d’abondance comme d’une société dans laquelle tous les besoins matériels (et culturels) sont aisément satisfaits, car cette idée fait abstraction de toute logique sociale. Et il faut rejoindre l’idée reprise par Marshall Sahlins dans son article sur la "première société d’abondance", selon laquelle ce sont nos sociétés industrielles et productivistes, au contraire de certaines sociétés primitives, qui sont dominées par la rareté, par l’obsession de rareté caractéristique de l’économie de marché.

Plus on produit, plus on souligne, au sein même de la profusion, l’éloignement irrémédiable du terme final que serait l’abondance - définie comme l’équilibre de la production humaine et des finalités humaines.

Puisque ce qui est satisfait dans une société de croissance, et de plus en plus satisfait au fur et à mesure que croît la productivité, ce sont les besoins mêmes de l’ordre de production, et non les "besoins" de l’homme, sur la méconnaissance desquels repose au contraire tout le système, il est clair que l’abondance recule indéfiniment : mieux – elle est irrémédiablement niée au profit du règne organisé de la rareté (la pénurie structurelle).

Pour Sahlins, c’étaient les chasseurs-collecteurs (tribus nomades primitives d’Australie, du Kalahari, etc.) qui connaissaient l’abondance véritable malgré leur "pauvreté". Les primitifs n’y possèdent rien en propre, ils ne sont pas obsédés par leurs objets, qu’ils jettent à mesure pour mieux se déplacer. Pas d’appareil de production ni de "travail" : ils chassent et cueillent "à loisir", pourrait-on dire, et partagent tout entre eux.

Leur prodigalité est totale : ils consomment tout d’emblée, pas de calcul économique, pas de stocks. Le chasseur-collecteur n’a rien de l’Homo œconomicus d’invention bourgeoise. Il ne connaît pas les fondements de l’Économie Politique. Il reste même toujours en deçà des énergies humaines, des ressources naturelles et des possibilités économiques effectives. Il dort beaucoup. Il a confiance – et c’est cela qui marque son système économique – en la richesse des ressources naturelles, alors que notre système est marqué (et de plus en plus avec le perfectionnement technique) par le désespoir face à l’insuffisance des moyens humains, par une angoisse radicale et catastrophique qui est l’effet profond de l’économie de marche et la concurrence généralisée.

Auteur: Baudrillard Jean

Info: La société de consommation, pp. 90-91

[ déséquilibre ] [ bêtise structurelle ] [ anthropologie ] [ comparaison ]

 

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ésotérisme

L'être intérieur est, pour ainsi dire, inextricablement enchevêtré cellules avec cellules, et fibres avec fibres dans le corps physique. Il existe dans le corps, en quelque sorte, comme la fibre de la mangue existe dans ce fruit. Nous trouvons à l'intérieur de la mangue, le noyau d'où partent des milliers de fines fibres qui pénètrent toute la pulpe dorée. Quand vous la mangez, il est difficile de distinguer la pulpe des fibres. Il s'ensuit que l'être intérieur dont nous parlons ne peut pas faire grand-chose quand il est hors de son corps et il reste toujours influencé par lui. Il n'est donc pas facile de quitter le corps à volonté et de déambuler alentour dans le double [astral]. Lorsqu'on entend dire dans des histoires que cela est facile à faire, nous pouvons en déduire qu'il s'agit d'imagination par trop féconde, de vantardise ou d'autres raisons de ce genre. [...] En fait, parmi les occultistes qui connaissent la vérité, on considère le fait de sortir du corps à volonté et de se mouvoir à distance comme un exploit fort difficile, précisément pour les raisons énumérées ci-dessus. Étant donné que la personne est tellement prise dans les fibres de son corps, il faut absolument, avant qu'elle puisse emmener sa forme astrale en promenade, qu'elle commence par l'extraire avec précaution, fibre par fibre, de la pulpe sanguine, des os, des muqueuses, de la bile, de la peau et de la chair. Direz-vous que c'est facile ? Ce n'est ni facile, ni rapide à accomplir, ni effectué en une seule opération. Ce ne pourra être que le résultat d'années d'entraînement prudent et d'expériences nombreuses. Et cela ne peut pas être réalisé consciemment tant que l'homme intérieur n'est pas développé et n'est pas devenu quelque chose de plus cohérent qu'une sorte de gélatine irresponsable et tremblotante. Ce développement et cette cohérence ne sont atteints que par le perfectionnement du pouvoir de la concentration.
Il n'est pas exact non plus, et j'ai pu le constater par l'expérience et l'enseignement qui m'ont été présentés, que même dans notre sommeil nous allions nous promener au loin pour voir nos amis et nos ennemis ou goûter des joies terrestres à de lointaines distances. Dans tous les cas où un homme a acquis quelque pouvoir de concentration, il est très possible que le corps endormi soit déserté entièrement, mais de tels cas ne s'appliquent pas actuellement à la majorité.
La plupart d'entre nous restent tout près de la forme endormie. Il n'est pas nécessaire pour nous de nous éloigner afin d'expérimenter les différents états de conscience qui sont l'apanage de tous les hommes. Nous ne nous aventurerons à des kilomètres de distance que lorsque nous y serons aptes et nous ne pourrons y être aptes que lorsque le corps éthérique nécessaire aura acquis ses pouvoirs et appris comment s'en servir.

Auteur: Judge William Quan

Info: Le voyage astral., In La culture de la concentration, Cahier Théosophique N° 70

[ voyage astral ]

 

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nœud borroméen

[à partir du schéma du bouquet renversé à deux miroirs ]

En effet, le sujet virtuel, reflet de l’œil mythique, c’est-à-dire l’autre que nous sommes, est là où nous avons d’abord vu notre ego – hors de nous, dans la forme humaine. cette forme est hors de nous, non pas en tant qu’elle est faite pour capter un comportement sexuel, mais en tant qu’elle est fondamentalement liée à l’impuissance primitive de l’être humain. L’être humain ne voit sa forme réalisée, totale, le mirage de lui-même, que hors de lui-même. [...]

Ce que le sujet qui, lui, existe, voit dans le miroir est une image, nette ou bien fragmentée, inconsistante, décomplétée. Cela dépend de sa position par rapport à l’image réelle. [...]

De l’inclinaison du miroir dépend donc que vous voyiez plus ou moins parfaitement l’image. Quant au spectateur virtuel, celui que vous vous substituez par la fiction du miroir pour voir l’image réelle, il suffit que le miroir plan soit incliné d’une certaine façon pour qu’il soit dans le champ où on voit très mal. De ce seul fait, vous aussi vous voyez très mal l’image dans le miroir. Disons que cela représente la difficile accommodation de l’imaginaire chez l’homme.

Nous pouvons supposer maintenant que l’inclinaison du miroir plan est commandée par la voix de l’autre. Cela n’existe pas au niveau du stade du miroir, mais c’est ensuite réalisé par notre relation avec autrui dans son ensemble – la relation symbolique. Vous pouvez saisir dès lors que la régulation de l’imaginaire dépend de quelque chose qui est situé de façon transcendante [...] – le transcendant dans l’occasion n’étant ici rien d’autre que la liaison symbolique entre les êtres humains.

Qu’est-ce que c’est que la liaison symbolique ? C’est [...] que, socialement, nous nous définissons par l’intermédiaire de la loi. C’est de l’échange des symboles que nous situons les uns par rapport aux autres nos différents moi – vous êtes, vous, Mannoni, et moi, Jacques Lacan, et nous sommes dans un certain rapport symbolique qui est complexe, selon les différents plans où nous nous plaçons, selon que nous sommes ensemble chez le commissaire de police, ensemble dans cette salle, ensemble en voyage.

En d’autres termes, c’est la relation symbolique qui définit la position du sujet comme voyant. C’est la parole, la fonction symbolique qui définit le plus ou moins grand degré de perfection, de complétude, d’approximation, de l’imaginaire. [...]

Un tel schéma vous montre que l’imaginaire et le réel jouent au même niveau. Pour le comprendre, il suffit de faire un petit perfectionnement de plus à cet appareil. Pensez que ce miroir est une vitre. Vous vous voyez dans la vitre et vous voyez les objets au-delà. Il s’agit justement de cela – d’une coïncidence entre certaines images et le réel.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans le "Séminaire, Livre I", "Les écrits techniques de Freud (1953-1954)", éditions du Seuil, 1975, pages 221 à 223

[ genèse du concept ] [ constitution de la structure psychologique ]

 

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data élagage

IA : Cette technique oubliée du 18e siècle rend le Deep Learning inutile

Et si le deep learning devenait inutile au développement de l’intelligence artificielle ? Cette technique oubliée du 18e siècle pourrait le remplacer.

Jusqu’à maintenant, le deep learning ou l’apprentissage profond est présenté comme un processus essentiel au développement de l’intelligence artificielle. Il consiste à entraîner les grands modèles de langage (LLM) avec un énorme volume de données. Mais des chercheurs finlandais avancent que le deep learning pourrait devenir inutile.

Ces chercheurs font partie d’une équipe de l’université de Jyväskylä qui effectue des travaux sur les techniques de développement de l’intelligence artificielle. Ils ont publié le mois dernier, dans la revue Neurocomputing, un papier intéressant sur une ancienne méthode mathématique du 18e siècle.

Cette technique est plus simple et plus performante que l’apprentissage profond, défendent les auteurs dans leur papier. Notons que cette conclusion constitue l’aboutissement de six années de recherche.

Il faut que le deep learning devienne inutile…

Le deep learning s’apparente aux techniques d’intelligence artificielle exploitant massivement des données et des ressources informatiques. Celles-ci servent à entraîner des réseaux neuronaux pour avoir des LLM. Rappelons que ces derniers se trouvent au cœur des IA génératives comme le populaire Chat-GPT.

Mais il ne faut pas croire que l’apprentissage profond est infaillible. Le volume des données à traiter en fait une méthode complexe et souvent sujette à des erreurs. Cela impacte significativement les performances des modèles génératifs obtenus.

En effet, la complexité du deep learning se retrouve dans la structure d’un LLM (large miodèle de langage). Cela peut instaurer une boîte noire sur le mécanisme du modèle IA. Dans la mesure où son fonctionnement n’est pas maîtrisé, les performances ne seront pas au rendez-vous. L’opacité du mécanisme IA peut même exposer à des risques.

Des modèles IA performants sans deep learning

L’équipe de l’université de Jyväskylä travaille ainsi depuis six ans sur l’amélioration des procédés d’apprentissage profond. Leurs travaux consistaient notamment à explorer la piste de la réduction des données. L’objectif est de trouver un moyen pratique pour alimenter les LLM sans pour autant les noyer de données.

Les auteurs de la recherche pensent avoir trouvé la solution dans les applications linéaire et non-linéaire. Il s’agit d’un concept mathématique dont le perfectionnement a eu lieu du 17e au 18e siècle. Celui-ci s’appuie principalement sur la combinaison des fonctions et des équations différentielles.

Les applications linéaire et non-linéaire permettent ainsi de générer un nouvel ordre de modèles de langage. Il en résulte des LLM avec une structure beaucoup moins complexe. Par ailleurs, son fonctionnement ne requiert pas un énorme volume de données. Cela n’a pourtant aucun impact négatif sur la performance.

Les mathématiques du 18e siècle pour moderniser l’IA…

L’importance de l’intelligence artificielle dans la technologie moderne augmente rapidement. La compréhension et la vraie maîtrise des grands modèles de langage deviennent indispensables. Les chercheurs finlandais pensent que leur nouvelle méthode peut résoudre certains problèmes en lien avec le développement de l’intelligence artificielle.

En effet, plus le développement de l’IA sera simple et transparent, il sera davantage facile d’envisager son utilisation éthique. L’accent est également mis sur la dimension écologique du nouveau procédé. Des LLM plus simples requièrent beaucoup moins de ressources informatiques et sont moins énergivores.

Néanmoins, les chercheurs craignent le scepticisme des actuels principaux acteurs de l’IA. "Le deep learning occupe une place si importante dans la recherche, le développement de l’intelligence artificielle (…) Même si la science progresse, la communauté elle-même peut se montrer réticente au changement", explique l’un des auteurs de la recherche.

Auteur: Internet

Info: https://www.lebigdata.fr/, Magloire 12 octobre 2023

[ limitation de la force brute ] [ vectorisation sémantique ] [ émondage taxonomique ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste