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prière

Inonde-moi de ton amour afin que j’apprenne à goûter, au fond de mon cœur, la douceur d’aimer et de me fondre dans cet amour ! Qu’il m’emporte et m’élève au-dessus de moi-même ! Permets-moi de te suivre, ô mon Bien-Aimé, jusqu’au sommet de ta gloire et que toutes les forces de mon âme s’épuisent à te louer ! Que je t’aime au-delà de tout et que je n’aime en moi-même que le reflet de ton amour !

Auteur: Hemerken Thomas a Kempis

Info: Dans "L'imitation du christ", traduction du latin de Dominique Ravinaud SSP revue et mise à jour par Marcel Driot osb, Médiaspaul éditions, Paris, 2012, page 122

[ amour de Dieu ] [ dévotion ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

théorie-pratique

Les griots sont les hommes de la parole, par la parole nous donnons vie aux gestes des rois ; mais la parole n'est que parole, la puissance réside dans l'action. Ne me réponds plus par ta bouche, demain montre-moi dans la plaine de Krina ce que tu veux que je raconte aux générations à venir. Demain, permets-moi de chanter l'air de vautour sur les corps des milliers de sossos que ton sabre aura couchés avant le soir.

Auteur: Djibril Tamsir Niane

Info: Soundjata

[ poète ] [ héros ] [ démontrer ] [ exploits ]

 

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christianisme

Jésus, voyant une grande foule autour de lui, donna l’ordre de passer à l’autre bord. Un scribe s’approcha, et lui dit : Maître, je te suivrai partout où tu iras. Jésus lui répondit : Les renards ont des tanières, et les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas où reposer sa tête. Un autre, d’entre les disciples, lui dit : Seigneur, permets-moi d’aller d’abord ensevelir mon père. Mais Jésus lui répondit : Suis-moi, et laisse les morts ensevelir leurs morts.

Auteur: La Bible

Info: La Sainte Bible, traduction Louis Segond, Évangile de Matthieu, 8, 18-22

[ koan ] [ anti-occultisme ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

hymne à la vie

Certes, comme on aime un ami
Je t’aime, vie énigmatique –
Que tu m’aies fait exulter ou pleurer,
Que tu m’aies apporté bonheur ou souffrance.

Je t’aime avec toute ta cruauté,
Et si tu dois m’anéantir,
Je m’arracherai de tes bras
Comme on s’arrache au sein d’un ami.

De toutes mes forces je t’étreins !
Que tes flammes me dévorent,
Dans le feu du combat permets-moi
De sonder plus loin ton mystère.

Être, penser durant des millénaires !
Enserre-moi dans tes deux bras :
Si tu n’as plus de bonheur à m’offrir –
Eh bien – il te reste tes tourments.

Auteur: Andreas-Salomé Lou

Info:

[ tragique ] [ passion ] [ poème ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

déclaration d'amour

[...] Tu sais, mon bien aimé, et tous le savent, combien j'ai perdu en toi ; tu sais dans quelles terribles circonstances l'indignité d'une trahison publique m'arracha au siècle en même temps que toi, et je souffre incomparablement plus de la manière dont je t'ai perdu que ta perte même. Plus grand est l'objet de la douleur, plus grands doivent être les remèdes de la consolation. Toi seul, et non un autre, toi seul, qui seul es la cause de ma douleur, m'apporteras la grâce de la consolation. Toi seul, qui m'as contristée, pourras me rendre la joie, ou du moins soulager ma peine. Toi seul me le dois car aveuglément j'ai accompli toutes tes volontés, au point que j'eus, ne pouvant me décider à t'opposer la moindre résistance, le courage de me perdre moi-même, sur ton ordre. Bien plus, mon amour, par un effet incroyable, s'est tourné en tel délire qu'il s'enleva, sans espoir de le recouvrer jamais, à lui-même l'unique objet de son désir, le jour où pour t'obéir je pris l'habit et acceptai de changer de coeur. Je te prouvai ainsi que tu règnes en seul maître sur mon âme comme sur mon corps. Dieu le sait, jamais je n'ai cherché en toi que toi-même. C'est toi seul que je désirais, non ce qui t'appartenait ou ce que tu représentes. Je n'attendais ni mariage, ni avantages matériels, ne songeais ni à mon plaisir ni à mes volontés, mais je n'ai cherché, tu le sais bien, qu'à satisfaire les tiennes. Le nom d'épouse paraît plus sacré et plus fort ; pourtant celui d'amie m'a toujours été plus doux. J'aurais aimé, permets-moi de le dire, celui de concubine et de fille de joie, tant il me semblait qu'en m'humiliant davantage j'augmentais mes titres à ta reconnaissance et nuisais mois à la gloire de ton génie. [...] Quel roi, quel philosophe, pouvait égaler ta gloire ? Quel pays, quelle ville, quel village n'aspirait à te voir ? Qui donc, je le demande, lorsque tu paraissais en public, n'accourait pour te regarder et, quand tu t'éloignais, ne te suivait du regard, le cou tendu ? Quelle femme mariée, quelle jeune fille, ne te désirait en ton absence, ne brûlait quand tu étais là ? Quelle reine, quelle grande dame, n'a pas envié mes joies et mon lit ? [...]

Auteur: Héloïse

Info: à Abélard, 12 e siècle

[ regrets ]

 

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