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rapports humains

Je ne peux pas vivre longtemps avec les êtres. Il me faut un peu de solitude, la part d'éternité.

Auteur: Camus Albert

Info: Carnets III (1951-1959)

[ pesants ] [ pénibles ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

épuisement

Il est des moments où la fatigue est le plus grand aphrodisiaque, elle annihile toute autre pensée, donne aux membres pesants la lenteur sensuelle du mouvement, pousse à la générosité, à l’acceptation, à l’abandon infini.

Auteur: McEwan Ian

Info: Délire d'amour

[ crevé ] [ lourdeur ]

 

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hommes-par-femme

On croit combler un être en lui offrant de gros touts pesants, imposants. Il réclame, pour lui c'est vital, les petits riens qui satisfont sa faim d'oiseau, son léger appétit mental. Privez-le de la seule étoffe de son poème, un assassin surgit.

Auteur: Fourier Claire

Info:

[ délicatesse ] [ finesse ] [ insatisfaits ] [ égoïstes ]

 

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gravitation

Il me paraît, d'après cela, superflu de chercher les causes de la tendance vers le centre, une fois qu'il est évident par les phénomènes mêmes, que la Terre occupe le milieu du monde, et que tous les corps pesants se portent vers elle.

Auteur: Ptolémée Ptolemaeus Claudius

Info: Almageste

[ pesanteur ]

 

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écrivain-sur-écrivains

Il y a des écrivains, et des plus grands, à la nuque obstinée, à la forte encolure, qui traînent leur génie dans une charrette à bras. En suivant les ornières du chemin, on est à peu près sûr de les rejoindre un jour ou l'autre : pure question de temps et de courage. Boris Vian n'était pas de ce bois-là dont on fait les brancards. Sa route fut diverse, coupant souvent à travers champs, au gré, non pas d'un dérisoire primesaut mais d'une rigoureuse logique de la fantaisie qui échappe parfois à nos pesants esprits.

Auteur: Bens Jacques

Info: Boris Vian

[ éloge ] [ tâcherons ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

souvenir

Une chose m'humilie : la mémoire est souvent la qualité de la sottise ; elle appartient généralement aux esprits lourds, qu'elle rend plus pesants par le bagage dont elle les surcharge. Et néanmoins, sans la mémoire, que serions-nous ? Nous oublierions nos amitiés, nos amours, nos plaisirs, nos affaires ; le génie ne pourrait rassembler ses idées ; le coeur le plus affectueux perdrait sa tendresse, s'il ne se souvenait plus ; notre existence se réduirait aux moments successifs d'un présent qui s'écoule sans cesse ; il n'y aurait plus de passé. Ô misère de nous ! Notre vie est si vaine qu'elle n'est qu'un reflet de notre mémoire.

Auteur: Chateaubriand François-René de

Info: Mémoires d'outre-tombe, t.1, Flammarion 1982, Première partie, Livre deuxième, chap.3 p.69

[ . ]

 

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hommes-par-hommes

Tout comme les femmes, les hommes sortaient eux aussi du ventre d'une mère en gémissant, mais ils se prenaient pourtant à se croire plus grands que des hommes dès qu'ils avaient quelques muscles à fourbir contre plus faible, tellement puissants quand ils frottaient leur sexe bandé contre des cuisses pour y enfouir leur éternelle gloire, la révélation dans une simple giclée de foutre cheminant à contre-courant du mystère inoubliable des femmes. Les hommes, qui avaient besoin de boire entre deux ruts pour échapper à leur propre pesanteur, se donner du courage, si pesants, même dans leur sommeil. Ces hommes, qui ne portaient pas les enfants, qui ne les porteraient jamais.

Auteur: Bouysse Franck

Info: Glaise

[ dénigrés ] [ nul ]

 

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abattement

Écrire sur la mélancolie n'aurait de sens, pour ceux que la mélancolie ravage, que si l'écrit venait de la mélancolie. J'essaie de vous parler d'un gouffre de tristesse, douleur incommunicable qui nous absorbe parfois, et souvent durablement, jusqu'à nous faire perdre le goût de toute parole, de tout acte, le goût même de la vie. Ce désespoir n'est pas un dégoût qui supposerait que je sois capable de désir et de création, négatifs certes, mais existants. Dans la dépression, si mon existence est prête à basculer, son non-sens n'est pas tragique : il m'apparaît évident, éclatant et inéluctable. D’où vient-il, ce soleil noir ? De quelle galaxie insensée ses rayons invisibles et pesants me clouent-ils au sol, au lit, au mutisme, au renoncement ?

Auteur: Kristeva Julia

Info: Soleil Noir, incipit, éditions Gallimard, 1987, page 13

[ neurasthénie ]

 
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écriture

Ces poèmes sont le fruit d'une bien étrange histoire. J'avais appris dans les livres que la poésie était un moyen de communication privilégié entre les hommes et les dieux. Dire qu'ils communiquent avec nous par ce moyen était pour moi un pas difficile à franchir. Aujourd'hui encore, cela me paraît très étrange. Et pourtant, une nuit, j'ai rêvé 7 poèmes. Ils sont sortis tout faits avec leurs pieds et leurs rimes. Portant un sens caché dans une clarté obscure. Le matin au réveil, ils étaient parfaitement présents voire pesants. Impossible de m'en débarrasser... Je décidais alors de les coucher sur le papier en espérant m'en débarrasser. Ce fut une libération... Au fur et à mesure que le papier se noircissait, ma mémoire devenait blanche.

Auteur: Burensteinas Patrick

Info: Heptalion

[ médium ] [ septénaire ] [ mystique ] [ songes ] [ thérapie ]

 

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déclaration d'amour

Puisque c'est toi qui veux nouer encore
Notre lien,
Puisque c'est toi dont le regret m'implore,
Ecoute bien :

Les longs serments, rêves trempés de charmes,
Ecrits et lus,
Comme Dieu veut qu'ils soient payés de larmes,
N'en écris plus !

Puisque la plaine après l'ombre ou l'orage
Rit au soleil,
Séchons nos yeux et reprenons courage,
Le front vermeil.

Ta voix, c'est vrai ! Se lève encor chérie
Sur mon chemin ;
Mais ne dis plus : " A toujours ! " je t'en prie ;
Dis : " A demain ! "

Nos jours lointains glissés purs et suaves,
Nos jours en fleurs ;
Nos jours blessés dans l'anneau des esclaves,
Pesants de pleurs ;

De ces tableaux dont la raison soupire
Otons nos yeux,
Comme l'enfant qui s'oublie et respire,
La vue aux cieux !

Si c'est ainsi qu'une seconde vie
Peut se rouvrir,
Pour s'écouler sous une autre asservie,
Sans trop souffrir,

Par ce billet, parole de mon âme,
Qui va vers toi,
Ce soir, où veille et te rêve une femme,
Viens ! Et prends-moi !

Auteur: Desbordes-Valmore Marceline

Info: Recueil : Elégies, Un billet de femme

[ poème ]

 

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