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ville

En fin d'après-midi, sur une hauteur, Rob aperçut une petite vallée où coulait une rivière et, vingt mois après avoir quitté Londres, il découvrit Ispahan.
Une éblouissante blancheur ponctuée de bleu. Une cité voluptueuse pleine d'hémisphères et de courbes, avec de grands édifices couronnés de dômes qui brillaient au soleil, des mosquées et leurs minarets, de larges espaces verts, de hauts cyprès, des platanes. Le quartier sud se colorait de rose sous les rayons reflétés par le sable des collines.

Auteur: Noah Gordon

Info: Le Médecin d'Ispahan

[ Islam ] [ orient ]

 
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automne

L'été indien est semblable à une femme mûre, animée de passions ardentes. Mais c'est une femme volage, qui va, vient à sa guise, si bien qu'on ne sait jamais si elle s'apprête à surgir, ni combien de temps elle restera. (...) Une année, dans les premiers jours d'octobre, l'été indien apparut ainsi dans une petite ville appelée Peyton Place. Comme une femme jolie et rieuse, il s'étendit sur la campagne et rendit toutes choses si belles que les yeux en étaient éblouis.

Auteur: Metalious Grace

Info: Peyton Place

[ sérénité ]

 

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contrée

On habite une petite ville, genre quinze mille habitants, à cheval entre la banlieue et la campagne. Chez nous, il y a trop de bitume pour qu’on soit de vrais campagnard, mais aussi trop de verdure pour qu’on soit de vraies cailleras. Tout autour, ce sont villages, hameaux, bourgs, séparés par des champs et des forêts. Au regard des villages qui nous entourent, on est des citadins par ici, alors qu’au regard de la grande ville , située à un peu moins de cent kilomètres de là, on est des culs-terreux. Personnellement je n’y connais rien agriculture.

Auteur: Lopez David

Info: Fief, Page 57, Le Seuil, 2017

[ intermédiaire ] [ Suisse ]

 

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grégarisme

Ce n'est pas pour rien qu'il existe tant de bistrots dans Paris, affirmait Danse-Toujours. Ce n'est pas tellement pour boire que tant de gens y sont tout le temps fourrés. C'est pour se rencontrer, se réunir, se rassembler - se rassurer. Oui, se rassurer : les gens s'emmerdent tout le temps, et ils ont la trouille, la trouille de la solitude et de l'ennui. Et puis ils portent tous dans leur au-dedans leur bonne petite trouille-maison : la peur de la mort, tous aussi je m'enfoutistes qu'ils aient l'air. Pour ne pas y penser ils feraient n'importe quoi.

Auteur: Yonnet Jacques

Info: Rue des maléfices : Chronique secrète d'une ville

[ bars ] [ cafés ] [ réconfort ] [ Paname ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

engins

Une machine bourdonnante, plus petite qu'un canari, volait dans les airs et y attrapait des mouches auxquelles elle fixait des rubans sous la queue, avant de les laisser repartir librement. Une autre plus trapue brossait fort la roche qu'elle couvrait jusqu'à ce que l'on aperçût, à travers l'épaisseur de la Terre, les Antipodes et leurs villes renversées, dans lesquelles les gens allaient les pieds en haut et la tête en bas comme des fous, si bien que les pirates purent jeter un oeil sous les jupes des femmes de là-bas, en ricanant : "Voilà une invention utile !"

Auteur: Cartarescu Mircea

Info: In "Le Levant", éd. P.O.L., p. 78

[ surréaliste ] [ transparence ] [ voyeurisme ] [ science-fiction ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

fuite

Et ce fut une station de montagne et une petite ville et une grande ville et des sentiers abrupts et des auberges et des huttes paysannes et des wagons, des faubourgs ouvriers ; incohérentes étapes d'une entité pure et cohérente. Noëmi devenait maigre et pâle, transparente comme le sont certaines pensées d'enfant. Et je n'avais rien à lui offrir que cette poignée misérable de nuits grises. Elle fondait à vue d'oeil, cette poignée de nuits qu'au prix de mon sang je ne parvenais plus à rendre noires. Mauvais abri, ces nuits anémiques et brèves, telles un vêtement troué.

Auteur: Rawicz Piotr

Info: Le Sang du ciel

[ errance ] [ fatigue ] [ littérature ]

 

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éloge

Comme Montaigne, Joubert est "impropre au discours continu": tourmenté par la maudite ambition de mettre toujours "tout un livre dans une page, toute une page dans une phrase et cette phrase dans un mot", il n'est pas étonnant qu'il ait cru à son échec. Ce qui n'empêcha pas les autres de trouver chez lui des "gouttes de lumière qu'il fallait recueillir".
"Qui m'aurait dit que dans cette petite ville [Villeneuve-sur-Yonne] demeurait un homme que j'aimerais tendrement, un homme rare, dont le coeur est de l'or, qui a autant d'esprit que les plus spirituels et qui a, par-ci, par-là, du génie ?" (Chateaubriand).

Auteur: Tessonneau Rémy

Info:

[ synthèse ] [ écrivain ]

 

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Portugal

Malgré quelques petites escapades, histoire de changer d'air, c'est dans les quartiers de la capitale que les corbeaux proprement corbeaux faisaient leur vie : Patio do Corvo (cour du Corbeau), à Sao Vicente de Fora, Rua dos Corvos (rue des Corbeaux), vers les escaliers de Santo Estêvao, Terreiro do Corvo (place du Corbeau), près de la cathédrale - comme on le voit, le plan de la ville leur fait, aujourd'hui encore, une place respectable. Si respectable même que Julio Pomar a peint l'un d'eux côte à côte avec Fernando Pessoa, et ceci en toute légitimité puisqu'il s'agit de deux êtres légendaires de Lisbonne.

Auteur: Pires José Cardoso

Info: Lisbonne

[ Littérature ] [ Europe ] [ serendipité ]

 
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espérance

Contre le corps chaud et la tendresse de l'homme, le bébé avait bien dormi. Maintenant, il avait faim. Ses petites mains s'ouvrirent, se fermèrent, s'ouvrirent encore avec la grâce lente des anémones de mer.
(...)

L'homme marchait maintenant dans la plaine. Un sourire semblable à celui de la maman flottait encore dans ses yeux. La petite Marie ne le saurait sans doute jamais, elle avait offert à cet homme perdu une fabuleuse nuit de Noël et la force d'avancer un peu plus loin vers des villes inconnues.

Là-bas, sur les plateaux de lavande, les petites mains bleues de l'aube écartaient la nuit.

Auteur: Frégni René

Info: Le chat qui tombe et autres histoires. L'homme qui passe. pp 159, 161

 

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Ajouté à la BD par miguel

affranchissement

C'était par un bel après-midi d'automne. Il faisait beau encore, je me souviens bien. Le gardien m'a fait un signe, j'ai passé la porte, puis j'ai commencé à marcher.

Dès mes premiers pas sur la petite route qui d'après mes souvenirs devait m'emmener en ville, j'ai eu l'impression que l'ombre de la prison cherchait à me garder, elle filait devant moi, je n'arrivais pas à la dépasser. Bien deux cent mètres la comédie a duré, je n'en voyais pas la fin, et je m'apprêtais à courir pour régler le problème quand un nuage est venu se glisser devant le soleil pour me laisser m'échapper.

Auteur: Pellacoeur Marc

Info: L'ombre des hommes

[ pénitencier ] [ délivrance ]

 

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Ajouté à la BD par miguel