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avarice

Si la charité ne coûtait rien, le monde serait plein de philanthropes.

Auteur: Proverbe Juif

Info:

[ radin ]

 

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femmes-par-hommes

Dans chaque femme se trouve un grand philanthrope potentiel, qui attend son heure pour émerger.

Auteur: Fisher Joan M.

Info:

[ altruisme ]

 

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altruisme

Les institutions les plus charitables ont été établies par des hommes austères, et détruites par des philanthropes.

Auteur: Bonald Louis-Ambroise de

Info:

[ efficacité ] [ morale ]

 

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capitalisme

Vous pouvez investir dans des entreprises, vous pouvez aider les entreprises en croissance, vous pouvez être un investisseur en capital risque - et être un philanthrope en même temps.

Auteur: Omidyar Pierre

Info:

[ positif ]

 

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être humain

Le réconfort des hommes est plus important que la signification de leurs actes, et […] ce n’est pas le métaphysicien qui peut avoir le dernier mot, mais seulement l’ami de l’homme.

Auteur: Anders Günther Stern

Info:

[ grégaire ] [ rassuré ] [ philanthrope ]

 

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interdépendance

Le visage des vrais égoïstes est supportable; on connaît le jeu, on est tous là pour le jouer; mais celui des philanthropes est répugnant. On n'a pas le droit de ne penser à ce point qu'à soi-même!

Auteur: Anouilh Jean

Info: Ornifle

 

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démiurge

Si l'objectif premier du philanthrope, sa raison de vivre, est d'aider les autres, son but ultime réclame que les autres soient dans le besoin. Son bonheur est la contrepartie de leur misère. S'il désire aider "l'humanité", toute l'humanité doit être dans le besoin. L'humanitariste souhaite être l'élément moteur de la vie des autres. Il ne peut admettre ni l'ordre divin ni l'ordre naturel, dans lesquels les hommes ont le pouvoir de s'aider eux-mêmes. L'humanitariste se met à la place de Dieu.

Auteur: Paterson Isabel

Info: Dans "The God of the machine", 1943

[ paternalisme économique ] [ raisons inconscientes ] [ secourant ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

avarice

Cupidité qui mène le monde. Les grandes banques au début du troisième millénaire : un univers sans règles où tout est bon pour faire sa pelote. Des traders qui gagnent au moins le double des industriels du CAC 40. La culture du bonus, du casse, du jour le jour, des impostures et des fausses valeurs, comme George Soros, le prétendu philanthrope. Des gens toujours gagnants : "Les banques peuvent tout perdre, mais pas les banquiers." Qu'importe, puisque la fin justifie les moyens. Tel est ce lénino-libéralisme d'où nous vient tout le mal : sans limite ni vergogne et, en plus, jamais rassasié.

Auteur: Bonazza Patrick

Info: Les banquiers ne paient pas l'addition

[ bourse ] [ ploutocratie ]

 

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écologie

Des enfants de tous les villages du coin [sur les pentes du mont Gorongosa, au Mozambique] sont arrivés, et je devais être l'expert pour tout. ... Ces enfants sont devenus fous. Ils écoutaient tout ce que moi et d'autres avions à dire sur les créatures qu'ils ramenaient, les plantes, etc. J'ai alors réalisé qu'un bioblitz pouvait être un instrument puissant pour initier les enfants à la science.

(Décrivant un bioblitz* communautaire qu'il a aidé à mener en 2011, alors qu'il était conseiller lors de la création du parc national. En deux heures, il a dénombré 60 espèces dans 39 familles et 13 ordres d'êtres vivants.)

Auteur: Wilson Edward Osborne

Info: Extrait de l'entretien avec National Geographic, dans Andrew Revkin, "Conservation Legend Has Big Plans For Future", sur le site nationalgeographic.com. Wilson ajoute que le parc, avec l'aide de l'écologiste et philanthrope américain Greg Carr, est devenu depuis lors "une force puissante pour aider le Mozambique à se remettre d'une très grave guerre civile et, en outre, à créer une vie meilleure pour un grand nombre de personnes". *Un BioBlitz est une étude sur une portion bien précise de terrain, où un groupe de scientifiques et/ou de bénévoles mènent un inventaire biologique intensif pendant un temps court. L'objectif est d'identifier et de répertorier toutes les espèces d'organismes vivants présents dans une zone donnée.

[ éducation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

dix-neuvième siècle français

Il y a d’abord l’Ancien Régime, ceux qui l’ont connu ou lui ont survécu. On vit largement, on dépense plus largement encore et parfois sans compter, quelles que soient les ressources dont on dispose, persuadé qu’on finira bien par trouver l’argent quelque part, héritage ou pension, et qu’il n’est nullement déshonorant pour un homme bien né d’accumuler les dettes et de ne pas les payer. On s’entend bien avec ses paysans et ses domestiques dont on ne conçoit pas qu’ils puissent espérer, en fait et en droit, un sort différent du leur. On est souvent généreux à leur endroit, volontiers philanthrope, amateur d’idées nouvelles et de réformes ; on lit les philosophes, on se moque des prêtres. […]

La Révolution arrive, on émigre, ou l’on meurt (pas tellement), ou l’on se bat (moins encore), ou l’on fait le gros dos, on l’on se rallie à l’Empire. En 1815, on revient, sans avoir rien oublié mais en ayant tout de même un peu plus appris qu’on ne l’a dit en général. On sait en particulier que l’argent et le pouvoir sont des biens qu’il convient de ne pas gaspiller, de ne pas laisser passer en d’autres mains, et que cela implique quelques sacrifices par rapport à la frivolité d’antan. La noblesse de province dispose alors, et c’est la première fois, du pouvoir politique : c’est elle qui vote, c’est dans ses rangs que se recrutent les députés. Le pouvoir politique dépendant du pouvoir économique, on dépense moins, on surveille la rente, on commence à spéculer, on flirte avec les gens de finance […] et surtout on s’occupe de récupérer, de faire fructifier ce qui a été, demeure et demeurera longtemps encore […] la base de la puissance et du prestige social de l’aristocratie : la terre. On constitue des majorats, on augmente les domaines, on surveille de très près les paysans, on évite le morcellement par héritage […]. Des maîtresses encore, le jeu parfois, à Paris, et la vie à grandes guides mais dans l’ensemble, fini de rire : on pense bien, on va à la messe, on croit à la famille, à l’alliance du trône et de l’autel […].

Arrive 1845, les chemins de fer, les Rothschild, les saint-simoniens, les parvenus de l’Empire, les délices de la banque, l’époque des grands mouvements de capitaux, des "fabriques" qui deviennent usines, de la spéculation immobilière et des fortunes coloniales. Certains boudent ou ne quittent pas leurs terres qui, d’ailleurs, suffisent largement à leurs besoins. D’autres entrent dans le circuit, s’y débrouillent parfois fort bien, fondent des compagnies, prêtent leur nom ou, plus simplement, épousent les héritières des industriels orléanistes et des financiers juifs, en attendant les Américaines, les irrésistibles de l’acier ou du pétrole. En somme trois étapes correspondant à trois générations : la douceur de vivre ; le repliement sur la vertu, la religion, la rentabilité agricole ; le passage aux grandes affaires, l’argent.

Auteur: Fermigier André

Info: Préface d'"Une vie", éditions Gallimard, 1974, pages 22-24

[ triade ] [ cycle ] [ contexte ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson