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beaux-arts

Souvent, autour de moi, j’entends dire qu’il y a trop d’artistes ! Quelle hérésie ! Leur nombre s’amenuise chaque jour. Ils n’ont plus de travail. Les photographes leur volent les débouchés qu’offraient le portrait, les paysages, la nature morte. Le cinéma leur interdit la peinture d’histoire, l’allégorie, la peinture de mœurs. S’ils ne veulent pas faire de la merde, ils doivent être d’avant-garde ou disparaître !

Auteur: Topor Roland

Info: Mémoires d'un vieux con

[ normalisation ] [ technologie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

progrès

Le préjugé qu'ont de nombreux photographes contre la photographie en couleur provient d'une non réflexion sur la couleur en tant que forme. Vous pouvez dire des choses avec les couleurs qui ne peuvent être dites en noir et blanc... Ceux qui affirment que la colorisation finira par remplacer le noir et blanc disent des bêtises. Les deux ne rivalisent pas. Ce sont des moyens différents pour des fins différentes.

Auteur: Weston Edward

Info:

[ conservatisme ] [ bêtise ]

 

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création

Le fait est que relativement peu de photographes maîtrisent leur instrument. C'est plutôt lui qui les maîtrise puisqu'on peut les voir, comme le hamster dans sa roue, dans une chasse sans fin de la nouvelle lentille, du nouveau papier, dernier développeur, gadget, sans jamais rester avec le même équipement assez longtemps pour en apprendre les capacités complètes, se perdant dans un labyrinthe d'informations techniques inutiles ou d'usage minime car ils ne savent pas quoi faire avec.

Auteur: Weston Edward

Info:

[ économie ] [ outil ] [ progrès ]

 

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autodestruction

Professions à risque (USA)
Les dentistes (5,45 fois plus de suicides que la moyenne)
Les musiciens (3,6 fois plus)?
Les acteurs (2,8 fois plus)?
Les danseurs de ballet (2,67 fois plus)
Les écrivains (2,6 fois plus)?
Les photographes (2,5 fois plus)?
Les artistes, sculpteurs et peintres (2,12 fois plus)?
Les ébénistes (2 fois plus)?
Les docteurs (1,94 fois plus)?
Les animateurs et les comédiens (1,90 fois plus)?
Les mathématiciens et les scientifiques (1,85 fois)
Les ouvriers qualifiés et les machinistes (1,63 fois)
Les ouvriers non qualifiés (1,46 fois)
La liste ne tient pas compte des données démographiques, entre autres, et que les hommes se suicident quatre fois plus que les femmes.

Auteur: Internet

Info:

[ métier ] [ statistique ]

 

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prophétie

Aujourd'hui l'incognito est mort tué par les photographes de presse, avec eux, comme avec les mitrailleurs, personne ne passe plus ; les héroïsmes, les vices deviennent propriété internationale, et l'être visé, dépossédé de son mystère, vidé de son secret, avoue à des millions d'exemplaires par tous ses traits, par toute sa personne, par sa pauvre figure qu'il cache en vain de la main. Les objectifs des cameramen américains sont des yeux sans paupières, mais aussi des yeux sans âme, sans discernement et sans pitié. Au moment où Hollywood affirme la prépotence de l'amour, il rend impossible cet arcane suprême. La photographie est pire que l'éloquence; elle proclame que rien n'est impénétrable, que rien n'est inavouable et que rien n'est voilé.

L'homme de demain aura-t-il droit à tout, sauf à l'ombre ?

Auteur: Morand Paul

Info: Chroniques 1931-1954 (2001, 651 p., Grasset, p.24)

[ images ] [ voyeurisme ] [ indiscrétion dominante ] [ interrogation ]

 

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humour

Un photographe d'un grand magazine doit prendre des photos d'une forêt en feu. La fumée est épaisse et il appelle son éditeur pour trouver une solution. Celui-ci lui dit :
- Allez à l'aéroport et pendant ce temps je vais louer un avion pour vous.
Il va au petit aéroport du coin et voit un avion de tourisme prêt à décoller. Il monte dedans et crie :
- Allons-y, allons-y !
Le pilote décolle, un peu maladroitement. Le photographe lui dit :
- Volez vers le nord, puis passez trois ou quatre fois à basse altitude près des arbres en feu.
- Pourquoi ? demanda le pilote. Le photographe lui répond de façon exaspérée :
- Parce que je suis un photographe, et que les photographes prennent des photos !
Après un long silence, le pilote répond :
- Vous voulez dire que vous n'êtes pas l'instructeur ?

Auteur: Internet

Info:

[ surprise ]

 

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dernières paroles

Je vous prie de bien vouloir vous occuper de l'incinération de mon cadavre.
Je ne désire pas d'accompagnement public, ni de cérémonie laïque de quelconque religion, ni l'accès aux curieux et photographes pour voir le cadavre, à l'exception des personnes que vous seuls autoriserez.
Si cela est possible, on devrait déposer aujourd'hui même mon corps dans le crématoire et l'incinérer demain, tôt, en privé. Beaucoup de bonnes personnes me respectent, m'aiment et ressentiront ma mort. Cela me suffit comme récompense.
Il ne faut pas donner une importance excessive à la fin théâtrale d'une vie, même s'ils y a d'autres préoccupations vulgaires. Si vous ne le désapprouvez pas, je désirerais que mes cendres soient envoyées dans le vent. Ca me paraît une forme excellente pour revenir à rien, et me confondre avec tout ce qui meurt dans l'Univers.
Vous m'autorisez à vous donner cette demande à l'affection invariable qui nous a unis. Au revoir. Buenos Aires, 5 janvier 1939

Auteur: Torre Lisandro de la

Info:

[ suicide ]

 

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derniers instants

Le peloton se forma et se mit au garde-à-vous. Hladik, debout contre le mur de la caserne, attendit la décharge. Quelqu'un craignit que le mur ne fût tâché de sang ; alors on ordonna au condamné d'avancer de quelques pas. Hladik, absurdement, se rappela les hésitations préliminaires des photographes. Une lourde goutte de pluie frôla une des tempes de Hladik et roula lentement sur sa joue ; le sergent vociféra l'ordre final.

L'univers physique s'arrêta.

Les armes convergeaient sur Hladik, mais les hommes qui allaient le tuer étaient immobiles. Le bras du sergent éternisait un geste inachevé. Sur une dalle de la cour une abeille projetait une ombre fixe. Le vent avait cessé, comme dans un tableau. Hladik essaya un cri, une syllabe, la torsion d'une main. Il comprit qu'il était paralysé. Il ne recevait pas la plus légère rumeur du monde figé. Il pensa je suis en enfer, je suis mort. Il pensa je suis fou. Il pensa le temps s'est arrêté. Puis il réfléchit : dans ce cas, sa pensée se serait arrêtée. Il voulut la mettre à l'épreuve : il récita (sans remuer les lèvres) la mystérieuse quatrième églogue de Virgile. Il imagina que les soldats déjà lointains partageaient son angoisse ; il désira communiquer avec eux. Il s'étonna de n'éprouver aucune fatigue, pas même le vertige de sa longue immobilité. Il s'endormit, au bout d'un temps indéterminé. Quand il s'éveilla, le monde était toujours immobile et sourd. La goutte d'eau était toujours sur sa joue ; dans la cour, l'ombre de l'abeille ; la fumée de la cigarette qu'il avait jetée n'en finissait pas de se dissiper. Un autre "jour" passa avant que Hladik eût comprit.


Auteur: Borges Jorge Luis

Info: Fictions, Le Miracle secret, pp.155-156, trad. P .Verdevoye

[ immobilisation temporelle ]

 

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Ajouté à la BD par miguel