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particules élémentaires

Avant la Seconde Guerre mondiale, alors que la physique était essentiellement une entreprise européenne, les physiciens utilisaient la langue grecque pour nommer les particules. Photon, électron, méson, baryon, lepton et même hadron provenaient du grec. Mais plus tard, des Américains impertinents, irrévérencieux et parfois idiots ont pris le relais, et les noms se sont éclaircis. Quark est un mot absurde tiré du Finnegan's Wake de James Joyce, mais à partir de ce point culminant de la littérature, les choses se sont dégradées. Les distinctions entre les différents types de quark sont désignées par le terme singulièrement inapproprié de saveur. Nous aurions pu parler de quarks au chocolat, à la fraise, à la vanille, à la pistache, à la cerise et aux pépites de chocolat à la menthe, mais ce n'est pas le cas. Les six saveurs de quarks sont le haut, le bas, l'étrange, le charmé, le bas et le haut. À un moment donné, le bas et le haut ont été considérés comme trop risqués, si bien que pendant une courte période, ils sont devenus la vérité et la beauté.

Auteur: Susskind Leonard

Info: The Black Hole War : My Battle with Stephen Hawking to Make the World Safe for Quantum Mechanics

[ sémantiques ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

être humain

Nous devons libérer l'homme du cosmos créé par le génie des physiciens et des astronomes, de ce cosmos dans lequel il a été enfermé depuis la Renaissance. Malgré sa beauté et sa grandeur, le monde de la matière inerte est trop étroit pour lui. De même que notre milieu économique et social, il n'est pas fait à notre mesure. Nous ne pouvons pas adhérer au dogme de sa réalité exclusive. Nous savons que nous n'y sommes pas entièrement confinés, que nous nous étendons dans d'autres dimensions que celles du continuum physique... L'esprit de l'homme s'étend, au-delà de l'espace et du temps, dans un autre monde. Et de ce monde, qui est lui-même, il peut, s'il en a la volonté, parcourir les cycles infinis. Le cycle de la Beauté, que contemplent les savants, les artistes et les poètes. Le cycle de l'Amour, inspirateur du sacrifice, de l'héroïsme, du renoncement. Le cycle de la Grâce, suprême récompense de ceux qui ont cherché avec passion le principe de toutes choses... Il faut nous lever et nous mettre en marche. Nous libérer de la technologie aveugle. Réaliser, dans leur complexité et leur richesse, toutes nos virtualités.

Auteur: Carrel Alexis

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[ ouverture ] [ transcender ] [ anti-rationalisme ]

 

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humanité

L'énergie d'un trillion de bombes atomiques dans chaque centimètre cube d'espace

Si notre univers n'est que la pâle ombre d'un ordre plus profond, qu'est-ce qui se cache encore, enveloppé dans la chaîne et la trame de notre réalité ? Bohm a une idée. Selon notre compréhension actuelle de la physique, chaque région de l'espace est remplie de différents types de champs composés d'ondes de longueurs variables. Chaque onde possède toujours au moins une certaine énergie. Lorsque les physiciens calculent la quantité minimale d'énergie qu'une onde peut posséder, ils constatent que chaque centimètre cube d'espace vide contient plus d'énergie que l'énergie totale de toute la matière de l'univers connu ! Certains physiciens refusent de prendre ce calcul au sérieux et le voient comme erroné. Bohm pense que cet océan infini d'énergie existe bel et bien et nous renseigne au moins un peu sur la nature vaste et cachée de l'ordre implicite. Il pense que la plupart des physiciens ignorent l'existence de cet énorme océan d'énergie parce que, comme les poissons qui n'ont pas conscience de l'eau dans laquelle ils nagent, on leur a appris à se concentrer principalement sur les objets noyés dans l'océan, sur la matière.

Auteur: Talbot Michael Coleman

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[ basses vibrations ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

néant créateur

Il y a ce terme "éther", qui était jadis celui du 5e élément (le plus subtil), et qui représente aussi le vide cosmique, l'espace interstellaire, etc. 

Il y a les recherches des physiciens, expérimentateurs/théoriciens qui ont besoin de machines toujours plus grandes aussi bien en taille qu'en énergie afin de faire émerger du rien de minuscules et éphémères phénomènes qui permettent parait-il de voir/comprendre plus loin ou plus profond dans la structure intime de la matière (particules élémentaires, quarks, gluon, mésons... récemment le boson de Higgs). Quête scientifique, exploration grégaire méthodique, qui fait émerger des mondes parallèles difficilement saisissables puisqu'à de plus hautes énergies, vitesses, fréquences... univers (simple ou multiples ?) que la puissante abstraction des mathématiciens réussit à faire apparaitre et modéliser.

Il y a aussi le monde astral, grand fouillis qui émerge des récits de mystiques et autres ésotéristes de tous poils. Ici sont sans cesse évoqués divers et infinis niveaux vibratoires, le nôtre, celui du monde incarné où nous vivons, se situant semble-t'il plutôt en bas de l'échelle.

Voilà la bonne nouvelle, tous ces déserts apparents sont d'une immense fécondité. Fonçons les explorer, et conservons ce leitmotiv : ce que nous savons nous aveugle. 

Auteur: Mg

Info: 1 novembre 2020

[ prolifique vacuité ] [ tour d'horizon ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

intentionnalité

[A propos de la Z machine d’Albuquerque] Puis, quelqu’un eut l’idée de remplacer le tungstène par des fils d’acier et, le 8 mars 2006, le service de presse de Sandia annonçait une nouvelle qui a fait sauter au plafond les physiciens du monde entier, les militaires concernés et les services de renseignement : ils venaient de dépasser 2 milliards de degrés K, une température plus élevée que celle qu’on trouve au cœur des étoiles et l’énergie ainsi libérée dépassait de beaucoup celle mise en jeu par la décharge électrique initiale. En France, les journalistes n’en ont pas du tout parlé, alors que les grands quotidiens de langue anglaise lui ouvraient généreusement leurs colonnes. Immédiatement, les physiciens ont vu la possibilité d’obtenir des réactions de fusion nucléaire et donc une énergie propre, sans déchets radioactifs, et les militaires la possibilité d’obtenir une bombe H, qui est aussi une réaction de fusion, sans avoir besoin de l’amorcer comme aujourd’hui par une bombe A, réaction de fission responsable des radiations qui empoisonnent un territoire pour longtemps. En d’autres termes, on pourrait en théorie tout griller, les bâtiments et les adversaires, civils compris, attendre quelques heures que ça refroidisse et envoyer les troupes s’installer sur le lieu ainsi stérilisé.

Auteur: Anonyme

Info: Dans "Les magiciens du nouveau siècle", page 20. Source possible JP Petit

[ envers-revers ] [ découverte ] [ avancée technologique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

rupture épistémique

[…] le lien établi entre les concepts de fréquence et d’énergie était totalement inconnu dans la physique classique et lui aurait semblé irrationnel. (Je me rappelle encore très bien le choc émotionnel qu’ont provoqué en moi cette découverte et ses conséquences alors que j’étais encore étudiant. Il en a été de même pour la plupart des physiciens de ma génération et de la génération antérieure.) La science a eu besoin de pas moins de 27 ans pour élaborer un système conceptuel adapté à cette réalité paradoxale et cependant non contradictoire. Il s’est révélé que la source des contradictions auxquelles on se retrouve confronté quand on établit un lien entre l’énergie et la fréquence sans avoir aucunement recours à des images concrètes réside dans l’hypothèse suivante : l’énergie aurait à chaque instant précis une valeur bien déterminée. En fait, il est visiblement absurde de parler de la valeur d’une période temporelle en liaison avec une durée qui est elle-même inférieure à la période. Plus la durée disponible pour définir une période est longue, plus sa valeur est définie précisément. Une période parfaitement définie correspond au cas limite de sa validité au cours d’un intervalle de temps infiniment long. La découverte de la physique quantique est de monter qu’il en est exactement de même pour l’énergie.

Auteur: Pauli Wolfgang

Info: "Appendice 3 : essai non publié de Pauli" in "Correspondance 1932-1958", trad. Françoise Périgaut, éd. Michel Albin, Paris, 2000, page 267

[ résumé ] [ implications ] [ paradoxe source ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

sciences

Premièrement, nous devons reconnaître l'Univers comme un sous-système d'une méta-réalité de structures d'informations, tout est structure d'information et tout est simultané. Je ne parle pas d'une base de données, je ne parle pas de notre technologie brute actuelle, c'est quelque chose d'évidemment beaucoup plus gros, beaucoup plus complexe, mais vous saisissez l'idée. Nous devrions reconnaître les dimensions comme un artefact culturel: nous créons des dimensions parce que nous avons de petites bibliothèques et que nous avons besoin de x, y et z, mais nous n'en avons pas besoin en physique, aussi nous devrions prendre du recul par rapport au concept de dimensions dans la physique du futur.

Le présent est surdéterminé. Comme le dit Guillemant, il est déterminé par le passé et il est déterminé par le futur.

Et finalement, la conscience engendre notre impression de l'espace et du temps, c'est elle l'espace et le temps. Il s'agit de conscience au travers d'associations faites dans ce monde d'information et créant l'illusion de l'espace et du temps.

Aussi, la proposition que je vous fais est de laisser les physiciens continuer de faire de la physique de l'énergie, ils font ça très bien, ils trouveront éventuellement un moyen de réconcilier la relativité et la mécanique quantique.

Continuons nous aussi et cherchons la soeur manquante. Merci beaucoup.

Auteur: Vallée Jacques

Info: Bruxelles, 22 novembre 2011

[ spéculation ] [ quête ]

 

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science-fiction

L'homme avait passé son temps à trouver des explications en étudiant les paramétrage de son univers : tel un drone biologique envoyé vers un "extérieur" connaissable seulement par son entremise (et celles des autres êtres vivants développés bien sûr).
Ce fut une fois encore Piel Essiarf et ses équipes qui, inversant totalement la perspective, parvinrent à des résultats vus comme extraordinaires alors. Ils usèrent de quelques astuces, comme de subtils détournements de l'attention directe forte (conditionnée par l'évolution), parfois aidé en cela par l'usage de produits psychotropes. Ou encore en s'aidant de techniques d'hypnose régressives (qui conduisirent ensuite vers la discipline maintenant très répandue de l'hyper introspection).
C'est donc en s'attaquant frontalement à l'exploration de cet autre bout de la lorgnette qu'est le monde intérieur humain que Piel Essiarf et consorts mirent au jour des ouverture vers ce qu'on nomma - justement - "Le Noma", trou noir infinitésimal dont nous sommes issus, qui ouvre vers nouvel univers dans lequel on avait mis tout et son contraire jusque là : ovnis, mémoire d'avant, inconscient, apparitions de la vierge, incarnations précédentes, mort imminente, fantômes, etc.
Il est à noter - ce fut démontré plus tard par les physiciens théoriciens - que ce "conduit frontière" génère une infime manifestation mesurable, au regard de laquelle une onde gravitationnelle fait figure d'étoile à neutron.
On découvrira ensuite que le flux du vivant utilise aussi, sous certaines conditions précises, ce passage, pour initialiser, ou ré-initialiser la vie.

Auteur: Mg

Info: 23 juillet 2019

[ fluide vital ] [ monde parallèle ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

adhésion au monde

En physique, un élan figuratif me portait à accorder crédit aux images, aux récits, aux métarécits, que cette science incite à raconter sur le monde ; mais après quelques mois ou quelques années d’ardeur, je perdais la foi aveugle, je ne parvenais plus à prendre ce genre de discours à la lettre. Car soudain, je réalisais qu’au fond, tout ce qui soutenait de telles visions se réduisait à des traces sur le papier, à des listes de données expérimentales, à des symboles mathématiques, à des débats entre chercheurs pour parvenir à un accord, à une combinaison de plats constats et de laborieuse pensée discursive. Je ressentais un battement intense d’attitudes incompatibles, un conflit aigu entre mon agnosticisme ancien et le désir de plonger dans l’univers de croyances et de représentations qui me permettrait d’intégrer la grande communauté des physiciens (et, au-delà, la communauté civilisationnelle qui se reconnaît dans ses récits d’origine). D’un côté, je rêvais de m’échapper comme tout un chacun vers l’ailleurs visionnaire des représentations scientifiques, et de l’autre je ne pouvais éviter de m’écraser régulièrement sur un "ici" prosaïque : les éprouvettes, le tableau noir sur lequel crisse la craie, les collègues conquis ou dubitatifs, le papier noirci, l’écran d’ordinateur, mais surtout, en-deçà de chacune de ces données proximales, l’expérience que l’on a de tout cela, l’expérience du concret aussi bien que l’expérience visionnaire, l’expérience de la présence des choses et l’expérience de l’évasion vers l’abstraction ; l’expérience partout, l’expérience à nouveau et toujours.

Auteur: Bitbol Michel

Info: http://www.actu-philosophia.com/Entretien-avec-Michel-Bitbol-autour-de-La-519

[ symbolique ] [ théorie désincarnée ] [ réalité frelatée ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

sciences

En 1905 Einstein, âgé de vingt-six ans, était sorti depuis trois ans des privations. Alors examinateur de brevets en Suisse, il publia dans "Annalen der Physik" cinq articles sur des sujets entièrement différents. Trois d'entre eux figurent parmi les plus importants de l'histoire de la physique. Un, très simple, donnait l'explication quantique de l'effet photoélectrique - c'est le travail pour lequel, seize ans plus tard, il recevra le prix Nobel. Un autre article portait sur le phénomène du mouvement brownien, c'est à dire des déplacements apparemment erratiques de minuscules particules en suspension dans un liquide. Einstein montrait que ces mouvements satisfont une loi statistique claire. C'était comme un tour de passe-passe, facile une fois explicité : avant cela, les scientifiques décents pouvait encore douter de l'existence concrète des atomes et des molécules. Un article aussi proche d'une preuve concrète directe qu'un théoricien peut donner. Le troisième document présentait la théorie de la relativité restreinte, fusionnant tranquillement l'espace, le temps et la matière en une seule unité fondamentale. Une démonstration qui ne contient pas de références et ne cite aucune autorité. Chacun de ces articles est écrit dans un style différent des autres physiciens théoriciens, avec très peu de mathématiques et beaucoup de commentaires écrits. Les conclusions, les bizarres conclusions, émergent avec la plus grande facilité et le raisonnement est plus que solide. On dirait qu'il a atteint ses conclusions avec la pensée pure, sans aide, sans écouter les opinions des autres. Dans une large et surprenante mesure, c'est précisément ce qu'il a fait.

Auteur: Snow Charles Percy

Info: Variété des hommes, 1966, 100-1

[ visionnaire ] [ historique ] [ éloge ] [ mathématiques ] [ langage ]

 

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