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trop-plein

La nourriture consommée de nos jours est aussi éloignée du régime naturel à l’homme que la civilisation actuelle l’est de la jungle primitive. Cependant, l’homme a toujours approximativement le même foie et le même appareil digestif que ses lointains ancêtres. S’il absorbe une nourriture naturelle, son foie remplit son rôle avec efficacité ; s’il remplit son estomac de pain chaud, de saucisses, de piments, de pâtisseries, le tout accompagné de café fort, son foie maltraité ne peut accomplir sa mission.

Auteur: Bieler Henry G.

Info: Les aliments sont vos meilleurs remèdes

[ diététique ] [ adaptation ]

 

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nourriture

L'ail
Les Égyptiens vont jusqu'à le diviniser: il accompagne les morts dans leur dernier voyage; on le retrouve sur les murs des tombeaux des grands pharaons comme Toutankhamon et dans l'enceinte du complexe funéraire de Saqqarah, dans le temple des taureaux.
Quant aux vivants, ils se dopent à l'ail près de 3 000 ans avant J.- C. On en gave les ouvriers qui travaillent aux pyramides et aux temples des pharaons pour leur donner plus de coeur à l'ouvrage sans augmenter leur ration alimentaire.

Auteur: Prédali Dominique

Info: Piments et épices fortes

[ historique ]

 

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nourriture

Piments et épices fortes de Dominique Prédali
Le piment est une plante sacrée pour les Incas, les Aztèques et les Mayas, qui lui accordent une place privilégiée en médecine et dans les cérémonies religieuses. Au Pérou, les Incas le placent dans leur estime juste après la déesse du maïs.
Il conserve d'ailleurs une telle importance pour leurs descendants que l'auteur de la Cène qui orne la cathédrale de Cuzco a mis un plat d'ajis (piments enragés) au menu du dernier repas du Christ et de ses disciples.

Auteur: Prédali Dominique

Info: Piments et épices fortes

[ historique ]

 

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colonialisme

Les Indiens n'étaient pas immunisés contre l'alcool comme les Européens ; sur eux l'effet de l'ivrognerie était terrifiant. Tous les éclaireurs blancs étaient d'accord sur ce point : un Indien était capable de tout pour se procurer de l'alcool, et capable de n'importe quoi après en avoir bu ! (…) La recette de ce breuvage de contrebande est à elle seule révélatrice :
Un quart d'alcool pur
Une livre de tabac à chiquer
Une livre de piments rouges
Un quart d'extrait de gingembre
Un quart de molasses
Eau du Missouri à volonté

Auteur: Wilson Allen Henry

Info: L'Indien blanc

[ Usa ] [ drogue ]

 

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cuisine

Le soir même, il se mit au travail. Il détacha les petits grains des panicules de poivre long, dénoyauta des piments séchés du cachemire, dosa des grains de poivre noir, des graines de cardamone, de cumin, de fenouil, de fenugrec, de coriandre et de moutarde, éplucha des racines de curcuma, brisa des tiges de cannelle et fit frire le tout dans la poêle de fer, jusqu'à ce que tout le parfum se soit déployé. Il mélangea les épices en différentes combinaisons soigneusement dosées et les pila en poudres fines qu'il utilisa la nuit même ou conserva jusqu'au lendemain, dans des bocaux étanches étiquetés.

Auteur: Suter Martin

Info: Le cuisinier

[ manger ] [ recette ]

 

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dialogue

Il lui raconta le coup des alligators; Angel qui, lui aussi, avait l'imagination fertile ajouta des détails, de la couleur. Assis côte à côte sur le perron, ils fabriquèrent donc un mythe, à eux deux. Et comme ce mythe n'était né ni de la peur du tonnerre, ni des rêves, ni de l'étonnement devant les blés qui meurent, la moisson finie, pour resurgir au printemps, ni de rien qui eût quelque caractère permanent - comme il répondait simplement à à une curiosité passagère, éclosant comme une tumescence impromptue, c'était un mythe branlant et transitoire, de même que les estrades des musiciens et les stands de saucisses au piments, au long de Mulberry Street.

Auteur: Pynchon Thomas

Info: V.

[ création ] [ légende temporaire ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

mode d'emploi

J’imagine la poésie comme un pain : un long et gros pain bien chaud coupé en deux dans toute sa longueur et garni de cornichons, d’oignons, de viande, d’ail, de piments rouges, de vieilles rognures d’ongles… ajoutez de la bière fraîche et une lampée de whisky, placez le tout sous une lumière électrique, oubliez les montagnes de tronches, les yeux les rides les bombes le loyer et les tombes, fourrez le tout là-dedans encore chaud, odorant, plein à craquer, allumez un cigare, remplissez toute la pièce de sa fumée, remplissez toute la pièce de sa fumée bleue, allumez la radio, et pensez aux os du pied gauche de Chopin : ça pour moi c’est de la poésie, ou c’est de la blague ou un mirage.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Lettre à Allen DeLoach, février 1967

[ composition littéraire ] [ définie ] [ écriture ] [ recette ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

mégapole

Elle sortit de l'atelier et, depuis la terrasse, contempla la cité que Karan avait choisie comme sujet. Des carrés bien géométriques et éclatants de piments rouges mis à sécher sur la terrasse de ses voisins n'avaient pas encore été ramassés : dans la lumière du jour déclinante, on aurait dit des motifs sur un tapis mythique, tellement sombres qu'ils paraissaient teints dans le sang. Des chauves-souris fusaient des branches envahissantes d'un immense banian, dont les épaisse racines aériennes plongeaient jusqu'au sol, tels des tentacules. Des lumignons clignotaient sur la mer d'Oman : dhows manoeuvrés, au loin, par d'étiques pêcheurs avinés. Ces images se fondaient en un flou de détails familiers et rassurants, ceux-là même qui avaient bercé l'enfance de Rhea : pour la première fois de sa vie, elle se demanda ce que ce spectacle aurait signifié aux yeux de qui n'aurait pas été natif de Bombay.

Auteur: Siddharth Dhanvant Shanghvi

Info: Les derniers flamants de Bombay

[ Asie ] [ Inde ]

 
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analogie

Si on compare musique et écriture, les axes moteurs sont clairement la dominante pour la première et le verbe pour la seconde.

Si vous stoppez un mouvement harmonique musical sur l'accord de dominante, sans le résoudre, c'est à peu près comme si vous stoppez une phrase comme : "hier j'ai pris..." sans la préciser plus avant. Où comme si en maths on annonçait : bonjour, je vais vous dire mon âge, il est de de 10 X...   Dans les trois cas on reste comme suspendus dans le vide. 

Tels sont certaines des appréciations apportées par nos éducations communautaires. Programmations des habitudes. L'être a besoin de "reconnaître" des schémas dans les langages, de se rassurer, de les partager avec ses semblables. 

Rapidement certains s'ennuient, recherchent du piments, des saillances... contrastes, dépaysements... Voilà peut-être bien une des motivations dans notre quête enfantine d'extraterrestres.

D'un autre côté, structurés par ces éducations-vies-cultures qui codent "objectivement" la majeure partie des imprégnations multiples qui couches après couches nous ont constitués dès l'origine, nous voilà incapables de les voir, de les discriminer du reste...

Seulement capables de discerner ce que nous avons appris à voir, à écouter... et à utiliser.

Auteur: MG

Info: 8 mars 2015

[ limitation ] [ syntagmes ] [ langage ] [ mobile ] [ immobile ] [ fonction motrice ] [ cultures oeillères ] [ tension résolution repos ]

 

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voyage

Le train éveilla des gares suisses, de style gothique, dont les vitraux tremblèrent. Le Simplon, durant vingt-neuf minutes, donna l'audition d'une grande symphonie de fer, puis, sur des chaussées, on passa les rizières du Piémont jusqu'à une station qui finissait sur rien, sur une grande citerne d'ombre, de silence, et ce fut Venise. Au réveil, une bise de zinc faucha les maïs de la plaine croate. La Serbie s'annonçait par ses porcs, rayés noir et blanc comme des coureurs, et qui dévoraient, renversée dans le fossé, une carcasse de wagon dont ne restaient que les roues et le signal d'alarme. On échangea contre les fleuves d'autres fleuves passés sur des barrages flexibles comme un osier, tandis que, voisines, les piles de l'ancien pont décapité dans les retraites, émergeaient. A Vinkopje, les Roumains en velours furent détachés du train, dans la nuit glacée. Après Sofia, les maisons portèrent leurs piments qui séchaient, frères des vignes vierges. Éclairées par le soleil levant, labourées par les boeufs, les plaines bulgares affichaient une prospérité symbolique, comme sur les vignettes des timbres-poste ou au revers des monnaies. Enfin, après la traversée du désert de Thrace, sous un ciel d'étoiles mais où nos yeux, habitués aux constellations d'Occident, cherchaient en vain l'étoile polaire, ne reconnaissaient plus le Chariot qui au ras du sol prenait cette fois une route terrestre, dans une brèche de la muraille byzantine, la mer de Marmara s'élargit.

Auteur: Morand Paul

Info: Ouvert la nuit

[ Europe ] [ littérature ]

 

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