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langage

Les Allemands prennent un morceau de verbe, le placent ici, comme un piquet, puis se saisissent de l'autre morceau, le plantent bien plus loin, comme un autre piquet, et, entre ces deux limites, ils entassent de l'allemand.

Auteur: Twain Mark

Info:

 

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femmes-par-femmes

Engluée que je suis dans mes pensées, je n'entends pas la porte de mon bureau s'ouvrir.
Lorsque je lève les yeux, c'est sur mon autre ennemie qu'ils tombent. Elle s'encadre dans l'embrasure de la porte, l'obscurité du couloir derrière elle. Mince, droite comme un piquet, les mains sur les hanches.
La méchante sorcière. La nouvelle patronne de l'agence.
Cosima.

Auteur: O'Brien Ally Pseudo

Info: Rien ne m'arrête!

[ haine ] [ littérature ]

 
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repas

Lisée mangea à même dans la soupière la potée de soupe aux choux que sa femme avait tenu au chaud, s'octroya sur un chanteau de pain d'une livre un respectable bout de lard, ingurgita un demi-pot de piquette et, l'estomac satisfait et la tête lourde, se déshabilla puis se jeta sur le lit où, l'instant d'après, ronflant comme un soufflet crevé, inaccessible aux remords, il reposait du sommeil des justes.

Auteur: Pergaud Louis

Info: Le roman de Miraut

[ manger ] [ dormir ]

 

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homme-animal

Observe le troupeau qui paît sous tes yeux. Il ignore ce qu’était hier, ce qu’est aujourd’hui. Il va de-ci de-là, broute, se repose, rumine, puis reprend sa marche, et ainsi du matin au soir, jour après jour, quel que soit son plaisir ou déplaisir. Attaché court au piquet de l’instant, il n'en témoigne ni mélancolie ni écœurement. Il est dur à l’homme de voir cela, parce que lui se vante de son humanité devant l'animal dont il envie pourtant le bonheur.

Auteur: Nietzsche Friedrich

Info: Considérations inactuelles I et II

[ jalousie ] [ paix ]

 

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luxe

J'aime à me figurer l'angoistique ou catalévitant (*) comme pointilleux dégustateur de délices spastiques, gastronome de l'universel décès ; expert ès reconnaissances de vendanges d'agonies et années de désespérances, attendu que, qu'on se le dise, on peut mourir grand cru, ou piquette à faible degré d'alcool, trafiquée, fadasse ; devant le susnommé, l'univers déploie une gourmande panoplie de friandises désespératives et de funèbres blancs-mangers : les savantes papilles saisissent le délice feuilleté d'une âme défaite, qui encore s'attarde à la vie et déjà s'en retire.

Auteur: Manganelli Giorgio

Info: In "Hilarotragoedia", éd. Zones sensibles, p. 25 - trad. Christophe Mileschi - (*) le livre se définit comme un traité de "lévitation descentionnelle", dont le "catalévitant" est donc un adepte

[ connaisseur ] [ distinction ] [ goût morbide ] [ savourer ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

bivouac

J'aime l'humilité du camping. N'avoir pour demeure qu'une toile de tente tenue par quatre piquets, ondulant au vent, se creusant sous le poids de la pluie ; sentir toute la précarité de son abri ; dormir au contact de la terre et endurer ses imperfections ; vivre à l'étroit et en faire un univers ; ne rien posséder et avoir le monde à portée de main ; à tout moment pouvoir plier bagage et prendre la route ; trôner dans son pauvre refuge au milieu de la vastitude et se délecter de sa petitesse effrontée.

Auteur: Graff Laurent

Info: Le Cri, p.74

 

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vieillesse

Soigner, c'est à dire soigner jusqu'au bout, c'est traverser un champ dont on ne connait ni l'état du sol, ni la nature des herbes. C'est accepter les fleurs d'ortie, la gadoue putride, les entorses et aussi les odeurs fraîches, l'ombre piquetée de soleil d'un arbre solitaire. C'est fatigant et dur. On se fait mal au dos, on en a marre, on voudrait que ça se termine vite, on se le reproche, on essaie de sourire et de ne pas se presser, et on pleure en cachette après l'avoir entendu appeler ce nom d'enfant que lui seul utilisait.

Auteur: Autreaux Patrick

Info: Soigner, sur l'accompagnement de son grand père jusqu'à la fin

[ accompagnement ] [ famille ] [ EMS ] [ fin-de-vie ]

 

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cadavres

Un feldwebel est assis, appuyé aux planches déchirées qui formaient, là où nous mettons le pied, une guérite de guetteur. Un petit trou sous l'œil : un coup de baïonnette l'a cloué aux planches par la figure. Devant lui, assis aussi, les coudes sur les genoux, les poings au cou, un homme a tout le dessus du crâne enlevé comme un œuf à la coque… À côté d'eux, veilleur épouvantable, la moitié d'un homme, coupé, tranché en deux depuis le crâne jusqu'au bassin, est appuyé, droit, sur la paroi de terre. On ne sait pas où est l'autre moitié de cette sorte de piquet humain dont l'œil pend en haut, dont les entrailles bleuâtres tournent en spirale autour de la jambe.

Auteur: Barbusse Henri

Info: Le Feu (journal d'une escouade), Chapitre 20 : Le feu.

[ guerre ] [ ww1 ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

cadavres

Un feldwebel est assis, appuyé aux planches déchirées qui formaient, là où nous mettons le pied, une guérite de guetteur. Un petit trou sous l'œil : un coup de baïonnette l'a cloué aux planches par la figure. Devant lui, assis aussi, les coudes sur les genoux, les poings au cou, un homme a tout le dessus du crâne enlevé comme un œuf à la coque… À côté d'eux, veilleur épouvantable, la moitié d'un homme, coupé, tranché en deux depuis le crâne jusqu'au bassin, est appuyé, droit, sur la paroi de terre. On ne sait pas où est l'autre moitié de cette sorte de piquet humain dont l'œil pend en haut, dont les entrailles bleuâtres tournent en spirale autour de la jambe.

Auteur: Barbusse Henri

Info: Le Feu, journal d'une escouade. Chapitre 20 : Le feu

[ guerre ] [ atroce ]

 

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nature

Il aimait la vie palpitante qui grouillait ici – la brume qui s’élevait des champs à l’est de la ville, et l’élan ou l’orignal qui en surgissant soudain comme d’un nuage de fumée ou comme si son propre corps dégageait de la vapeur. Il aimait boire et regarder l’eau sortir du robinet, dure et parfaite, mélange de neige fondue et de cailloux glacés. Il aimait regarder les truites brunes qui ondulaient dans cette eau, chatoyant de mille couleurs, et même de celles qui n’existent pas dans la gamme chromatique, une couleur, disons, de mousse piquetée de brun, comme des grains de poivre mélangés à un seul petit caillou ocre pris dans un rayon de soleil. Cette couleur-là existant dans l’eau de Tenmile.

Auteur: Smith Henderson

Info: Yaak Valley, Montana

[ littérature ]

 

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