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pulsion

Un jour, un pauvre se disputa avec un riche. Le ton monta et, sans plus de préambules, le riche gifla le pauvre. Celui-ci, qui ne comptait pas se laisser faire, porta l'affaire devant le juge.
Le juge écouta les deux plaignants et décida que l'homme riche donnerait en dédommagement à l'homme pauvre un bol de riz .
Alors le pauvre s'approcha du juge et lui donna une grande gifle sonore.
- Mais tu es fou ! cria le juge. Qu'est-ce qui te prend?
- Oh, rien du tout, dit le pauvre. Juste une envie!
Je me passerai du bol de riz, vous n'avez qu'à le garder pour vous.

Auteur: Anonyme

Info: In Les philo-fables de Michel Piquemal. Conte du Moyen-Orient, Le prix d'une gifle

[ anti-pouvoir ] [ histoire courte ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

humour

On vient chercher un vieux rabbin pour mettre d'accord deux hommes en pleine dispute. Le religieux se présente et s'adresse d'abord au premier des deux en aparté : "Explique-moi ton point de vue"... L'homme défend sa cause pendant quelques minutes. Après l'avoir écouté, le rabbin hoche la tête et dit " Tu as raison ". Il va ensuite vers le second homme : " Explique-moi pourquoi vous vous disputez". L'homme s'exprime quelques minutes. Quand il a terminé le rabbin se gratte l'occiput avant de lui dire : "Oui, c'est vrai, tu as raison !".
Les deux types partis un des élèves du Rabbin qui a observé la scène lui demande alors :
- Rabbi, j'ai bien observé votre intervention. Qui me laisse perplexe. Comment se fait-il que les deux plaignants aient raison ? C'est impossible rabbi.
Le religieux prend le temps de la réflexion. Puis il dit, plongeant les yeux dans ceux de son élève :
- C'est vrai Moshe, toi aussi tu as raison.

Auteur: Internet

Info:

[ judaïsme ] [ médiation ] [ conciliation ]

 

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rapports humains

Pour ma part je préfère être carrément un grossier personnage plutôt qu'un plaignant. Les plus grossiers sont tout aussi bien les plus fins, bien souvent. Les plaignants sentent cela et ne pardonnent pas aux grossiers le solide emballage qui protège le trésor de leur délicatesse. Les raffinés recouvrent leurs grossièretés d'une couche de finesse. L'habit des grossiers se laisse moins facilement transpercer, il est mieux cousu, il tient plus longtemps, mais finalement cela revient au même, et il est peut-être permis de se dire qu'en fait de grossièreté et de finesse, éducation et milieu mis à part, nous nous ressemblons diablement. Mais il faut d'abord avoir fait pour cela l'expérience de la dispute, cela me semble être le point essentiel dans cette histoire de grossièreté et de finesse. Le brigand aimait bien les gens grossiers. Les finesses le poussaient aux grossièretés et à l'égard des grossiers il savait être charmant, conventionnel et à l'aise, et par conséquent très fin. Il avait le don de s'adapter et un certain besoin d'équilibre. Avait-il affaire à un délicat, il sentait aussitôt qu'il n'avait pas de surcroît à l'être lui-même, sans quoi ce serait vraiment trop pareil...

Auteur: Walser Robert

Info:

[ types psychologiques ] [ interactions ] [ paradoxes ] [ caractères ] [ adaptation ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

anecdote

Pugnani, célèbre violon à Turin, était maître de chapelle du duc de Savoie.
C'était un homme de très grand talent, mais d'un amour-propre ridicule ; sa figure était très plaisante et surtout remarquable par les vastes dimensions de son nez, que ses élèves surnommaient l'éteignoir du cierge pascal.
Dans la maison qu'il habitait, demeurait un jeune peintre auquel Pugnani en voulait beaucoup, parce qu'il avait fait plusieurs fois sa caricature. Il l'avait représenté un jour conduisant son orchestre, et tous ses musiciens étaient abrités sous son vaste nez comme sous un immense parasol. Pour faire enrager ce pauvre musicien, notre peintre le peignit une autre fois dans le fond d'un vaste pot de chambre, et pour le faire bien endiabler, il déposa le vase nocturne sur l'escalier. Ce fut le premier objet que rencontra Pugnani en rentrant chez lui.
Désirant se venger, le musicien manda chez le juge le jeune artiste. Après qu'il eut exposé ses griefs, le juge demanda à l'artiste ce qu'il avait à répondre. Sans se déconcerter, celui-ci tira de sa poche un mouchoir dont le fond représentaitla tête du grand Frédéric. Après l'avoir étalé aux yeux du juge, il lui dit : " Monsieur, quand je me permets de me moucher et de cracher sur la face du grand Frédéric, il me semble que je peux bien pisser sur la figure de M. Pugnani. " Le juge rit et renvoya les deux plaignants.

Auteur: Internet

Info: in le Dictionnaire encyclopédique d'anecdotes modernes, anciennes, françaises et étrangères d'Edmond Guerard

[ justice ] [ moquerie ]

 

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