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spiritualité

Il n'y a qu'une seule religion, bien qu'il y en ait un centaine de versions.

Auteur: Shaw George Bernard

Info: Pièces plaisantes, Préface

[ unicité ] [ universelle ]

 

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femmes-par-hommes

Elle fait les plus plaisantes mines du monde; ce sont des simagrées, elle se rengorge.

Auteur: Allainval Léonor-Jean-Christine Soulas l'abbé d'

Info: Ecole des bourgeois, III, 12

[ parader ]

 

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froide réalité

La faiblesse du cœur humain ne désire que des vérités agréables et réconfortantes, ou, à défaut, des fables aimables ; elle ne veut pas de la vérité intégrale où tant de choses ne sont ni claires ni plaisantes ni confortables, mais dures à comprendre et plus dures à supporter.

Auteur: Gose Sri Aurobindo

Info: La Bhagavad-Gîtâ

[ univers impersonnel ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

éloignement

Personne ne peut faire sa maison d’une cellule, et Stefano sentait toujours, autour de lui, d’invisibles cloisons. Parfois, pendant qu’il jouait aux cartes au bistro, parmi les visages cordiaux ou absorbés de ces hommes, Stefano se voyait seul et précaire, douloureusement isolé, au milieu de ces comparses provisoires, par ces cloisons invisibles. L’adjudant, qui fermait un œil et lui laissait fréquenter le bistro, ignorait que Stefano, à chaque souvenir, à chaque gêne, se répétait qu’en somme ce n’était pas là sa vie, que ces gens et ces paroles plaisantes étaient aussi loin de lui qu’un désert, et qu’il était, lui, un confiné, lequel un jour rentrerait chez lui.

Auteur: Pavèse Césare

Info: Dans "Avant que le coq chante", La prison, trad. Nino Frank, éd. Gallilmard, 1953, page 87

[ dédoublement de la réalité ] [ mauvaise adhésion ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

lieu saint

Dans une église, tout le monde opte pour le silence ou le murmure de la prière. Dans une église, seul le prêtre a le droit d’élever la voix. Eh bien c’était comme si, tout en marchant, il pensait et rêvassait en un chuchotement. Dans une église, même les odeurs sont plaisantes, et l’édifice, en outre, est conçu pour que tout ce qui naît en son sein, les senteurs d’huile sainte, le souffle des prières, la sensation de contact avec l’éternité qui attend chacun après la vie terrestre, tout cela y demeure, derrière les murs épais, derrière les portes de fer, sous les hautes coupoles. Pour qu’on y revienne toujours, en quête de ces instants merveilleux.

Auteur: Kourkov Andreï

Info: Les abeilles grises

[ monument ] [ refuge ] [ enceinte religieuse ] [ quiétude ] [ apaisement ] [ basilique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

complicité

"Trouduc." Rien que pour ça, j'attends de toi que tu enveloppes ma bite de ta vilaine bouche ce soir. Il fronçait des yeux vers moi.

Je n'arrivais pas à croire qu'il venait de dire ça dans un restaurant chic où tout le monde pouvait entendre. "Tu plaisantes ?! Chéri," il m'a lancé un regard qui suggérait que je ne comprenais pas l'évidence, je ne plaisante jamais avec les pipes.

Notre serveur était arrivé juste à temps pour entendre ces mots romantiques, ses joues roses trahissaient son embarras. "Vous êtes prêts à commander ?" Coassa-t'il : "Oui", rétorqua Braden, qui ne se souciait pas d'avoir été entendu. "Je prendrai le steak, à point." Il m'a sourit doucement. "Tu prends quoi ?" Il prit une gorgée d'eau. Il se trouvait si cool et si drôle. "Plutôt une saucisse, on dirait." Braden s'étrangla avec l'eau, toussant dans ses poings, les yeux brillants d'hilarité alors qu'il reposait son verre sur la table. "Vous allez bien, monsieur ?" Demanda anxieusement le serveur. "Je vais bien, je vais bien."

Auteur: Young Samantha

Info: On Dublin Street

[ couple ] [ humour ] [ dialogue ] [ fellation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

habitudes

La routine est le seul style de vie à ma portée. Par routine, j’entends un petit répertoire d’activités tranquilles, les unes agréables les autres obligatoires. Le secret, pour leur conférer l’apparence du bonheur, est de rendre les contraintes plaisantes et d’éviter que les plaisirs ne deviennent contraignants — car si on a tout à gagner à joindre le plaisir aux premières, on perd beaucoup à mettre de l’obligation dans les seconds. En somme, la routine à laquelle je me plie ressemble à cette sagesse petite-bourgeoise prônée par Montaigne visant une existence "sans miracle ni extravagance". Rien n’égale en charme, à mes yeux, le train paisible de l’amour, de l’écriture, de la lecture et autres agréments, auquel je me laisse aller sans réserve ni vergogne. — Mais alors, me dira-t-on, que faites-vous de l’aventure ? De la lutte ? Hélas ! L’une demande une curiosité et l’autre une vitalité que je n’ai pas. Les chasseurs de nouveaux horizons me rasent. Les rebelles me lassent. La vraie vie est ailleurs ? Qu’ils y aillent. Mon utopie est ici, entre la plage, ma chambre, ma bibliothèque. Et c’est un territoire que je défendrai manu militari.

Auteur: Schiffter Frédéric

Info: Journées perdues

[ éloge ] [ familiarité des jours ] [ simplicité ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

occultisme

S’il y a dans les milieux spirites un certain élément "intellectuel", ne fut-il qu’une petite minorité, on peut se demander comment il se fait que tous les livres spirites, à commencer par ceux d’Allan Kardec, soient manifestement d’un niveau si bas. Il est bon de rappeler, à cet égard, que toute œuvre collective reflète surtout la mentalité des éléments les plus inférieurs du groupe qui l’a produite ; si étrange que cela paraisse, c’est pourtant une remarque qui est familière à tous ceux qui ont quelque peu étudié la "psychologie des foules" ; et c’est sans doute là une des raisons pour lesquelles les prétendues "révélations d’outre-tombe" ne sont généralement qu’un tissu de banalités, car elles sont effectivement, dans bien des cas, une œuvre collective, et, comme elles sont la base de tout le reste, ce caractère doit naturellement se retrouver dans toutes les productions spirites. De plus, les "intellectuels" du spiritisme sont surtout des littérateurs ; nous pouvons noter ici l’exemple de Victor Hugo, qui, pendant son séjour à Jersey, fut converti au spiritisme par Mme de Girardin ; chez les littérateurs, le sentiment prédomine le plus souvent sur l’intelligence, et le spiritisme est surtout chose sentimentale.

Auteur: Guénon René

Info: L'erreur spirite, éd. Éditions Traditionnelles, 1952, page 37

[ dénigrement ] [ vacheries ] [ théories plaisantes ] [ nivellement par le bas ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

psychiatrie

"Les cas décrits dans cette section (La Peur d'Être) peuvent sembler extrêmes, mais je suis convaincu qu'ils ne sont pas aussi inhabituels qu'on pourrait penser. Sous l'extérieur apparemment rationnel de nos vies existe une peur de la folie. Nous n'osons pas remettre en question les valeurs par lesquelles nous vivons ou nous rebeller contre les rôles que nous jouons de peur de mettre en doute notre santé mentale. Nous sommes comme les prisonniers d'une institution psychiatrique qui acceptent son caractère inhumain et insensible comme des soins et du savoir-faire s'ils espèrent être considérés comme suffisamment guéris pour repartir. La question de savoir qui est sage et qui est fou était le thème du roman "Vol au dessus d'un nid de Coucou". La question, en quoi consiste la santé mentale ? Est clairement posée dans la pièce "Equus".
L'idée que beaucoup de ce que nous faisons est insensé et que si nous voulons être sains, nous devons nous autoriser à être fous fut fortement énoncée par R.D. Laing dans la préface de son livre "The Divided Self" aux éditions Pélican. Laing écrit: "Dans le contexte de notre folie omniprésente actuelle que nous appelons normalité, santé mentale, liberté, tous nos cadres de référence sont ambigus et équivoques". Et dans la même préface: "Je voudrais donc souligner que notre état "normal" "ajusté" est trop souvent l'abdication de l'extase, la trahison de nos vraies potentialités, bref que beaucoup d'entre nous ne réussissent que trop à acquérir un faux-moi pour s'adapter aux fausses réalités".
Wilhelm Reich avait une vision un peu semblable du comportement humain actuel. Ainsi, Reich dit: "Homo normalis bloque complètement la perception du fonctionnement orgonotique* basique à l'aide d'un blindage rigide; d'ailleurs chez le schizophrène cette armure se brise complètement, conséquemment son biosystème est inondé d'expériences profondes de son noyau biophysique, afflux auxquel il ne peut pas faire face." Les "expériences profondes" auxquelles se réfère Reich sont les sensations de transmission plaisantes associées à une excitation intense, principalement de nature sexuelle. Le schizophrène ne peut faire face à ces sensations car son corps est trop contracté pour tolérer la charge. Sans aucun moyen pour "bloquer" l'excitation ou de la réduire dans une boite névrotique, incapable de "supporter" cette charge, le schizophrène littéralement "devient fou".
Mais le névrosé n'y échappe pas aussi facilement. Il évite la folie en bloquant l'excitation, c'est-à-dire en la réduisant à un point où il n'y a pas de risque d'explosion ou d'éclatement. En fait le névrotique subit une castration psychologique. Cependant le potentiel de libération explosive est encore présent dans son corps, bien qu'il soit rigoureusement gardé comme s'il s'agissait d'une bombe. Le névrosé est en garde contre lui-même, terrifié de laisser aller ses défenses et permettre à ses sentiments de s'exprimer librement. En devenant, comme Reich l'appelle, "homo normalis", après avoir échangé sa liberté et son extase pour la sécurité d'être "bien ajusté", il voit l'alternative comme "folle". Et dans un sens, il a raison. Sans être "fou", sans devenir "cinglé" au point qu'il pourrait tuer, il lui est impossible d'abandonner les défenses qui le protègent de la même manière qu'une institution psychiatrique protège ses détenus de l'autodestruction et de la destruction des autres."

Auteur: Lowen Alexander

Info: Fear of Life . *Relatif, selon Wilhelm Reich, à l'orgone, énergie cosmique partout présente. primordiale, omniprésente dans l'univers.

[ sociologie ] [ psychose ]

 

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