Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 1990
Temps de recherche: 0.0475s

lecture FLP

Ces quelques lignes sont pour ceux - peu nombreux - qui trouvent plaisir à approfondir leur réflexion d'étiqueteur. Et qui n'ont pas peur de prendre le temps.

Les autres pourront éviter ces lignes et participer tout aussi utilement au projet.

Une fois qu'il est séléctionné pour les "Fils de La Pensée" lire et relire un texte afin de l'étiqueter implique une forme de " verticalité ". Chaque terme important pour la classification étant d'abord sorti de son contexte pour analyse et vérification de son sens/pertinence. Ensuite, si on a choisi plusieurs mots/tags, il ne faudra pas hésiter à les utiliser pour une recherche FLP combinée afin de voir le résultat rétroactif de cette recherche et le comparer avec ses idées propres. 

Il s'agit vraiment de  s'arrêter sur quelques phrases à fin d'analyse. Un peu comme en musique on stoppe, ou ralentit, un passage particulier pour mieux intégrer/comprendre/percevoir une situation donnée, par exemple le détail du rythme et de ses intervalles, son contrepoint, ou l'harmonie (les accords) qui s'en dégagent. On sort de la continuité mélodique pour examiner la verticalité d'un agencement.

Une partition, un texte, voire même un film, permettent pareils arrêts sur image. Pour un footbaleur - qui voudrait exercer une reprise de volée au ralenti - c'est beaucoup plus difficile. 

Ainsi, via le langage, le grand carrousel des existences dans lequel nous sommes embringué, peut pareillement être stoppé, en tous cas freiné, même si c'est de façon vicariale, et ainsi être examiné, décomposé, disséqué. 

Alors que faire un arrêt sur image pour sonder la danse des particules élémentaires, qui couplent-miroitisent nos esprits-corps cognitifs avec un réel qui semble les avoir créés, parait encore bien aventuré.

Auteur: Mg

Info: 1 août 2021

[ analogie ] [ méthodologie ] [ citation s'appliquant à ce logiciel ] [ intelligence non-séquentielle ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

éthologie

Que ces animaux dans leur état sauvage aiment, ainsi que beaucoup d'autres, la solitude pour se livrer paisiblement et sans risque d'être troublé, à l'acte régénérateur ! cela peut être ; mais c'est un goût qu'ils se passent aisément de satisfaire, et quand, privés, ils sont sous les yeux des hommes, ce goût ne l'emporte pas, et ce serait en vain qu'on chercheroit en eux les effets de la pudeur ! Eh ! quelle notion d'indécence trouveroient-ils donc à se reproduire ? Quelle seroit cette perfection ou cette exaltation de l'intelligence, qui leur feroit distinguer l'honnête du malhonnête dans un acte auquel les pousse la nature. Ah ! que l'homme civilisé, pour le maintien de ce que l'on appelle les moeurs publiques, pour multiplier les liens des familles, et ne point détruire les rapports sociaux, se soit fait des loix de pudeur, j'y consens ; mais que l'Eléphant soit plus scrupuleux que ne l'est le cheval, cet utile compagnon de nos travaux ; que ne l'est le taureau vigoureux qui, sous les yeux de l'innocente pastourelle, saille la vache qu'elle conduit ; que l'âne qui, dans le milieu des villes, offre à tous les regards les symptômes étonnans de sa passion qu'il assouvit ; que le chien qui, dans les rues, dispute à vingt rivaux la proie de son amour, et long-temps laisse apercevoir la preuve de son union ; que le coq qui, voltigeant de belle en belle, chante à chaque fois sa victoire, sans que les crêtes de ses poulettes acquièrent un rouge plus foncé ; que la simple et timide colombe qui roucoule tout haut ses amour et bat des ailes en signe du plaisir qu'elle a de se reproduire... ; cela paroît une erreur. 

Auteur: Houël Jean-Pierre

Info: A propos de la prétendue pudeur des éléphants - in "Histoire naturelle des deux éléphants mâle et femelle du muséum de Paris", p. 106-107 - disponible sur Gallica

[ moralité ] [ zoologie ] [ sexualité ] [ homme-animal ] [ copulation ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

lamaïsme

– L’histoire peu sympathique de l’ascète Sangamaji

L’ascète Sangamaji est en méditation sous un arbre. Avant de se retirer du monde, il a vécu avec une femme dont il a eu un enfant. Il les a tous les deux abandonnés pour des accomplissements plus hauts, ou qu’il juge tels. La femme étant tombée dans la misère, elle vient lui demander de l’aide. Elle lui montre leur tout petit garçon tout maigre, tout affamé, elle le supplie. Il ne répond pas, ni cille pas, reste assis en tailleur. Elle insiste. Il ne sort pas de sa méditation. Elle finit par déposer l’enfant sur le sol en disant : "C’est ton fils, moine. Prends soin de lui", et fait mine de se retirer. Cachée derrière un arbre, elle observe l’ascète et l’enfant. L’enfant pleure, pleure, à fendre le cœur. L’ascète n’a pas un regard vers lui, pas un geste. Il continue à méditer. Ecoeurée, la femme reprend l’enfant et part sans demander son reste. Le plus troublant dans cette histoire, c’est qu’elle n’est pas donnée comme l’exemple d’une affreuse sécheresse de cœur et d’une dévotion pervertie, comme celle des ayurvédiques du Sri Lanka. Au lieu de condamner cet ascète qui, dixit Hervé, a montré "l’empathie d’une pomme de terre gelée", le Bouddha le félicite : "Sangamaji n’a eu aucun plaisir quand cette femme est venue, aucune peine quand elle partie. Il est libre de tous liens. Cet homme-là, je l’appelle un brahmane." Le Bouddha ne parle pas à la légère, la compassion est le cœur vibrant du bouddhisme. Faut-il alors penser, conclut Hervé, que celle de Sangamaji s’exerce dans des sphères plus vastes et plus brillantes, d’une manière secrète mais suprêmement efficace qui nous échappe mais que le Bouddha perçoit ?

Auteur: Carrère Emmanuel

Info: Yoga

[ sacrifice védique ] [ insensibilité ] [ spiritualité ] [ hors-sol ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

individuation

Le cerveau du jeune enfant est capable de faire des statistiques pour acquérir des connaissances en un temps record. Ainsi, en fonction des événements qu’il rencontre, il émet des prédictions sur l’avenir. Son cerveau, en ayant été confronté à la même situation, la considère comme quelque chose de familier et susceptible de se produire à nouveau. Exemple : la scène se passe à la crèche. Paul s’est rendu compte qu’avant d’aller prendre son repas, il se lavait les mains. Il fait une hypothèse qu’il pense être la plus probable. Tous les jours il se lavera les mains avant le déjeuner. Si l’événement se reproduit bien, son hypothèse de départ est confirmée. Notre cerveau cherche des régularités dans l’environnement pour pouvoir anticiper les événements.

La surprise favorise la plasticité cérébrale
Mais si le programme de cet enfant change, surprise, il se retrouve alors face à une information nouvelle. Cela attire son attention. Son cerveau reçoit un signal d’erreur et il va immédiatement être extrêmement motivé pour trouver une solution. Les choses nouvelles favorisent les apprentissages. Et c’est pour cela qu’il est nécessaire que l’enfant teste, manipule, se trompe, comprenne, recommence. C’est ce qui lui permet de progresser. Les choses nouvelles lui procurent de l’excitation et activent des neurotransmetteurs qui lui donnent du plaisir. Vers l’âge de 4 ans, le cerveau commence à élaguer les réseaux de neurones qui ne lui sont pas utiles. Ce processus se nomme l’élagage synaptique. En d’autres termes, les neurones qui ne sont pas utilisés sont détruits. L’enfant perd des connexions pour ne garder que les plus importantes. Il garde ce qui va lui servir en fonction de ce qu’il a rencontré dans le quotidien. C’est bien pour cela qu’il n’y a pas deux cerveaux pareils : chaque expérience est individuelle.

Auteur: Internet

Info: sur https://lesprosdelapetiteenfance.fr/

[ imprégnation ] [ bambins ] [ nourrissons ] [ cognition ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

terrorisme

Si l'on se fie à la Sira, après la bataille de Badr et sa victoire contre les marchands de la Mecque, Mahomet gagna en assurance et en audace. Il s'employa à éliminer un par un les poètes satiriques qui l'avaient attaqué ou moqué. Le premier en lice fut Al Nader, un mecquois qui avait raconté à son sujet des histoires drôles et qui avait tourné en dérision sa carrière de prophète, il fut exécuté sans jugement ni appel.
Attention à l'embourbage, au tittytainement... Le faites-vous sans le vouloir ? L'Islam est la dernière réforme, celle doté de l'esprit le plus neuf, le plus fort, attisé de plus par la frustration de l'impuissance au niveau global. Mais l'esprit surtout. La stratégie du bisou ferait bien de prendre en compte certaines choses. Et ce n'est pas une déclaration de guerre...
Le premier link est passionnant.
http://www.postedeveille.ca/2015/01/racines-islamiques-du-massacre-de-charlie-hebdo.html
http://www.lepoint.fr/societe/le-desarroi-d-une-prof-qui-parle-de-charlie-a-ses-eleves-09-01-2015-1895173_23.php
Problématique passionnante. Quelques paramètres dans le désordre
1) les mots sont dérisoires devant les armes 2) l'Islam est frustré parce que, dernière réforme, il se fait marcher dessus par un occident qui prône l'intérêt de l'argent. Idée honnie. 3) Frustré plus encore parce que Charlie Hebdo était loin d'être équilibré dans ses moqueries, 4) d'ailleurs depuis l'arrivée de Val ce journal était une forfaiture... si loin de Choron. 5) Cet événement marque la fin de l'après-guerre... peut-être le début de la suivante 6) Sous forme de question : pourrait-on, en couverture du prochain Charlie, mettre Allah en train de se faire sodomiser par un crayon que tiendrait Dieu ? 7) Comprenez-vous que beaucoup de gens ont peine à comprendre les deux poids deux mesures entre Dieudonné et Charlie Hebdo ?
Je stoppe ici et souhaite bien du plaisir à nos philosophes, bla blateurs à un niveau et deux faces...

Auteur: Mg

Info: 10 janv. 2015

 

Commentaires: 0

parlêtre

"L'inconscient est le discours de l'autre", ce n'est pas le discours de l'autre abstrait, de l'autre dans la diade, de mon correspondant, ni même simplement de mon esclave; c'est le discours de tout un certain circuit dans lequel je suis intégré, parce que je suis un des chaînons. C'est le discours qui est celui de mon père par exemple, en tant que mon père a fait des fautes que je suis absolument condamné à reproduire; je suis condamné à les reproduire parce qu'il faut que je reprenne ce discours qu'il m'a légué, non pas simplement parce que je suis son fils, mais parce qu'on n'arrête pas la chaîne du discours, et que je suis chargé de le transmettre dans toute sa forme aberrante et mal posée, à quelqu'un d'autre, c'est-à-dire à poser à quelqu'un d'autre le problème d'une situation vitale où il y a toutes les chances qu'il achoppe également, c'est-à-dire que ce discours fasse enfin cette sorte de petit circuit, où se trouve pris toute une famille, toute une coterie, voire tout un camp, toute une nation ou la moitié du globe, et qu'on appelle cette forme circulaire d'une certaine parole, précisément pour autant qu'elle est à la fois juste à cette limite de sens et de non-sens, qui fait que c'est une parole problématique, c'est-à-dire que quelque chose est posé qui est un problème, qui est la solution d'une question symboliquement posée.

Ce que nous trouvons dans le besoin de répétition, tel que nous le voyons surgir au-delà du principe de plaisir, c'est cela qui vacille au-delà de tous les mécanismes d'équilibration, d'harmonisation et d'accord, sur le plan biologique, c'est quelque chose qui est introduit par le registre du langage, la fonction du symbole, et la problématique de la question dans l'ordre humain.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Séminaire du 19 janvier 1955

[ structure ] [ logos ] [ racines culturelles ] [ indicible ]

 
Mis dans la chaine
Commentaires: 3
Ajouté à la BD par Coli Masson

citation s'appliquant à ce logiciel

Dans l'idéal un participant de FLP devrait avant tout s'intéresser aux "histoires", dès que les mots défilants font sens et intéressent - sans idées préconçues si possible. Aussi : dès le moment où le terme voyage astral (par exemple) est indiqué en étiquette ou implicite, c'est à dire conté comme "réel", cela impliquera clairement une forme d'impressionnisme.

De fait les manières de raconter sont souvent plus intéressantes que le contenu qui veut être transmis. Dit autrement pour quelqu'un de pragmatique au sens propre certains mots/sens sont quasi synonymes ou superposables de par leur subjectivité (leur non objectivité scientifique à ce jour). Par exemple : mort imminente, subconscient, télépathie, shc, hallucinations, voyage astral, rêve, inconscient, etc. Toutes les histoires qui sont issues ou se rapportent étroitement à ces termes sont donc à prendre avec intérêt et distanciation. Parce qu'au finish on s'aperçoit vite qu'ici aussi, c'est la créativité qui fait la différence. Qui manque surtout. Il est beaucoup trop facile à notre sens - et ça nous fait souvent rire - d'annoncer des trucs comme "dans cet autre monde/dimension, les concepts sont tellement évolués qu'il nous est impossible de les formuler pour vous autres primates de bas niveau, etc.. " alors que beaucoup de bons auteurs de Science-fiction sont allés tellement plus loin avec leurs imaginaires.

D'ailleurs en ces domaine "parapsy" ou paranormaux on notera rapidement les même antiennes qui reviennent, ces univers parallèles tellement plus larges, éclairés, multidimentionnels et ouverts... Ont aussi besoin de consensus.   

Bref, vu de l'autre bout de la lorgnette - psy, il est tout aussi intéressant de tenter de comprendre pourquoi certaines personnes (dont nous pouvons souvent être) sont enclines à pencher vers des récits plus proches du merveilleux que de la réalité.

On devine assez aisément la réponse.

Auteur: Mg

Info: Texte, inspiré et en réponse à une participante qui gratifia FLP de l'intéressante et amusant récit d'un de ses voyages astraux, au cours duquel elle tenta de communiquer avec son cheval. Cette dame s'inquiétait de passer pour folle.

[ ouverture ] [ inventivité sémantique ] [ lecture fuite ] [ imagination ] [ littérature plaisir ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

femmes-hommes

Et si après quelques dix années de vie de femme adulte-indépendance-célibataire-activiste, j'ai désiré partager ma vie avec un enfant ( et aussi avec un homme, mais cela, c'est une autre histoire), ce fut, entre autres raisons, pour changer ce rapport-là au temps. Pour me forcer à accepter une certaine "perte" du temps. Pour apprendre la paresse, la répétition et les temps "morts". Parce qu'un enfant, peut-être plus qu'aucune expérience de vie humaine, vous confronte et à la nécessité et à la contingence. Quand vous lui mouchez le nez, ce n'est pas parce que c'est la chose qui vous tient le plus à coeur à ce moment-là, c'est parce que c'est cela qu'il faut faire. De même pour acheter ces couches. Faire sa bouillie. Se lever la nuit. Marcher plus lentement dans la rue. Ce sont des "pertes de temps " auxquelles il est impossible de remédier: des moments de vie "insauvables", irracontables, irrécupérables. C'est comme ça. Et encore comme ça. Et encore la même chose. La vie pure. Le rapport à l'autre sans récit possible. On le fait vivre et c'est tout, il n'y a rien à en dire. Du coup, la vie ne peut plus coïncider avec l'oeuvre: ça déborde de partout, et ça vous déborde. Effectivement vous n'avez pas le choix: ce ne sont pas des "rapports choisis avec des êtres choisis". L'enfant est là, celui là et pas un autre, il et faut que vous subveniez à ses besoins. C'est nécessaire. Mais le plaisir qu'il vous apporte est lui parfaitement gratuit. Il n'est pas le résultat d'un "bon choix" : bon choix de vin ou de promenade ou de livre ou d'ami. Il vous tombe dessus sans que vous le "méritiez". Un sourire, un câlin, une confidence chuchotée - ces choses-là sont non seulement "gratuites", elles sont inestimables.

Auteur: Huston Nancy

Info: Les enfants de Simone de Beauvoir, Actes Sud. 1995

[ pensée-de-femme ] [ Mère ] [ pensée-sans-sexe ] [ responsabilité ] [ paternité ]

 

Commentaires: 0

dépossédé

Qu'est-ce qu'un obsessionnel ? C'est en somme un acteur qui joue son rôle et assure un certain nombre d'actes comme s'il était mort. Le jeu auquel il se livre est une façon de se mettre à l'abri de la mort. C’est un jeu vivant qui consiste à montrer qu'il est invulnérable. A cette fin, il s'exerce à un domptage qui conditionne toutes ses approches à autrui. On le voit dans une sorte d'exhibition où il s’agit pour lui de montrer jusqu'où il peut aller dans l'exercice, qui a tous les caractères d'un jeu, y compris ses caractères illusoires – c’est-à-dire jusqu’où peut aller autrui, le petit autre, qui n’est que son alter ego, le double de lui-même. Le jeu se déroule devant un Autre qui assiste au spectacle. Lui-même n’y est que spectateur, la possibilité même du jeu et le plaisir qu’il y prend résident là. Par contre, il ne sait pas quelle place il occupe, et c'est ce qu'il y a d'inconscient chez lui. Ce qu'il fait il le fait à des fins d’alibi. Cela, il peut l’entrevoir. Il se rend bien compte que le jeu ne se joue pas là où il est, et c’est pour cela que presque rien de ce qui se passe n’a pour lui de véritable importance, mais cela ne veut pas dire qu’il sache d’où il voit tout cela.

[...] Il est clair que, dans cette situation complexe, la notion de l’objet n’est pas donnée immédiatement, puisqu’il participe à un jeu illusoire, un jeu de rétorsion agressive, un jeu de triche, qui consiste à aller aussi près que possible de la mort tout en étant hors de la portée de tous les coups, parce que le sujet a, en quelque sorte, tué à l’avance le désir chez lui-même, qu’il l’a, si l’on peut dire, mortifié.

Auteur: Lacan Jacques

Info: dans le "Séminaire, Livre IV", "La relation d'objet", éditions du Seuil, 1994, pages 34-35

[ défini ] [ sacrifié ] [ psychanalyse ] [ insaisissabilité source ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

démarche religieuse

Alors, ce que je veux simplement, en vous quittant, accentuer, c’est qu’il y a quand même quelque chose qui se véhicule depuis le fin fond des temps, et qui s’appelle l’initiation.

L’initiation c’est ce dont nous avons des débris au titre de l’occultisme.

Ça prouve simplement que c’est la seule chose qui, en fin de compte, nous intéresse encore dans l’initiation.

Je ne vois pas pourquoi je ne donnerais pas à l’initiation, que l’Antiquité connaissait, enfin, un certain statut.

Tout ce que nous pouvons entrevoir des fameux Mystères - et tout ce qui peut nous en rester encore dans des pays ethnologiquement situables, de quelque chose de l’ordre de l’initiation - c’est lié, c’est lié à ce que quelque part, quelqu’un comme Mauss n’est-ce pas, avait appelé technique du corps - je veux dire que, ce que nous avons et qui nous concerne dans ce discours, autant analytique que scientifique, voire universitaire, voire celui du Maître et tout ce que vous voudrez… c’est que, elle se présente elle-même, l’initiation, quand on regarde la chose de près, toujours comme ceci : une approche, une approche qui ne se fait pas sans toutes sortes de détours, de lenteurs, une approche de quelque chose où ce qui est ouvert, révélé, c’est quelque chose qui, strictement, concerne la jouissance.

Je veux dire qu’il n’est pas impensable que le corps, le corps en tant que nous le croyons vivant, soit quelque chose de beaucoup plus calé que ce que connaissent les anatomo-physiologistes.

Il y a peut-être une science de la jouissance, si on peut s’exprimer ainsi.

L’initiation en aucun cas ne peut se définir autrement.

Il n’y a qu’un malheur, c’est que de nos jours, il n’y a plus trace, absolument nulle part, d’initiation.

Auteur: Lacan Jacques

Info:

[ religion ] [ contention ] [ régulation ] [ prudence ] [ exploration plaisir ] [ voluptueuses découvertes ] [ physiologie mémétique ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson